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24 février 1971 : Les vœux du peuple étaient enfin exaucés
Publié dans Le Maghreb le 25 - 02 - 2016


"Il n'est de solution pour les pays du Tiers-monde que celle qui les mène à la récupération totale de toutes leurs richesses naturelles afin de les consacrer à leur développement et à la promotion de leurs peuples…Pour l'Algérie comme pour tous les pays qui ont connu dans le passé la domination coloniale, l'épreuve de vérité qui fait suite à l'accession à l'indépendance tient dans la question qui consiste à savoir si les peuples anciennement colonisés sont aptes à mettre en valeur, par eux-mêmes et selon les normes de l'économie moderne, les richesses de leur pays… " (Dixit Houari Boumediene). Dans cet esprit, l'action entreprise par l'Algérie à partir de 1965 a visé trois objectifs stratégiques. Il s'agissait d'abord de la mise en cause totale des structures héritées afin de rendre possible l'inté- gration de plus en plus large de l'industrie des hydrocarbures dans l'économie nationale. Cette entreprise n'avait de sens réel que dans la mesure où la nationalisation du secteur sur le plan économique était accompagnée d'une prise en main de l'ensemble de cette activité par des cadres et des travailleurs algériens. La réalisation de ces actions devait permettre enfin de faire du secteur des hydrocarbures, un domaine de coopération internationale basée sur des rapports égaux dans l'intérêt mutuel des parties concernées. La première étape de cette action a visé à dépasser rapidement le cadre juridique, économique et politique hérité des Accords d'Evian. En ce sens, l'accord signé par le gouvernement français en 1965 confirme la souveraineté pleine et entière de l'Algérie sur ses ressources en hydrocarbures mettant un terme à la " cosouverainet é " avec l'ancienne puissance coloniale sur l'évolution du secteur des hydrocarbures. En outre, l'Etat algérien n'est plus un collecteur d'impôts mais devient un opérateur actif intervenant aux différents stades de l'industrie des hydrocarbures depuis la recherche jusqu'à la fabrication de toutes les gammes des produits de la pétrochimie. Enfin, l'érosion des prix fiscaux était partiellement stoppée. Par la suite, l'action entreprise a visé le contrôle effectif de la production des hydrocarbures de la totalité des moyens de transport terrestres et des activités situées dans le pays. Cela a impliqué la mise en place, autour e l'entreprise nationale chargée du secteur des hydrocarbures d'un ensemble de structure allant depuis les activités de services pétroliers jusqu'aux instituts de formation à tous les niveaux. La maîtrise et le contrôle effectif de l'Algérie de tous les stades de l'industrie des hydrocarbures, concrétisés par l'ordonnance du 24 février 1971, devaient permettre une action déterminante sur le plan international. La nationalisation à partir de cette époque du front de producteurs face aux multinationales et par voie de consé- quence le réajustement des prix et du pouvoir d'achat réel des exportations des pays producteurs de pétrole, posant par-là le probl ème des rapports économiques inégaux qui continuent de régir les relations entre le Tiers-monde et les pays industrialisés, constitue un événement historique auquel l'Algérie a pris une part active. Les manœuvres relatives au Sahara et par conséquent au devenir d'une des principales ressources naturelles du sous-sol algérien sont connues. Il suffit de rappeler que la question saharienne a été un facteur essentiel dans le prolongement de la durée de la Guerre de libération nationale. Au-delà de ce qu'on a appelé le problème du Sahara algérien, les autorités coloniales visaient à priver l'Algérie nouvelle d'une partie importante non seulement de son territoire mais surtout de ses richesses naturelles, créant ainsi des liens de dépendance du type néocolonial. Les Accords d'Evian devaient, en 1962, confirmer l'intégrité du territoire, mais comportaient par contre certaines dispositions limitant la souveraineté de l'Algérie sur ses ressources naturelles sahariennes. Cette situation qui a duré jusqu'en 1965 était caractérisée par : une action restreinte de la puissance publique quant aux bases de la fiscalité pétrolière tant en ce qui concerne les taux qui lui étaient applicables qu'en ce qui concerne les éléments servant d'assiette au calcul du montant des exportations ; une très faible participation des exportations pétrolières à l'équilibre de la balance commerciale ; l'existence d'une administration parallèle à celle de l'Algérie. C'est ainsi qu'un organisme mixte algérofran çais était chargé jusqu'en juin 1965 de donner un avis sur toute question relative à l'activité des sociétés pétrolières opérant dans les " zones sahariennes " et avait, en outre, compétence en matière de fixation des prix servant de base à la fiscalité pétroli ère. D'une manière générale, l'action menée visait la récupération des ressources naturelles du pays et de leur mobilisation au service exclusif du développement économique national d'une part, et de l'amélioration des conditions de vie de l'ensemble du peuple d'autre part. Dans ce cadre la politique pétrolière s'est déployée, selon les axes suivants : contrôler effectivement le secteur " recherche-production " de pétrole et de gaz naturel ; intervenir directement, par le canal des sociétés nationales et de sociétés mixtes sous contrôle de l'Etat algé- rien, dans l'ensemble des activités situées en amont et en aval de la production en vue d'intégrer à l'économie nationale, toute activit é issue directement ou indirectement de la production des hydrocarbures ; fort des résultats acquis dans la concrétisation des objectifs précédents et des idées forces qui sous-tendent cette action, militer activement sur le plan international et particuliè- rement au niveau du Tiers-monde en vue de renforcer les actions de prise en main, par les pays producteurs, de leurs ressources en matières premières d'une manière générale et des hydrocarbures d'une manière plus précise. Menée d'une manière pragmatique d'abord, l'action de l'Algérie a pris une ampleur sans précédent à partir de la nationalisation des hydrocarbures, le 24 février 1971 qui a rendu total, le contrôle de l'Algérie sur l'ensemble de l'activité liée à la recherche , à la production et au transport des hydrocarbures liquides et gazeux. Le 24 février 1971, le président Houari Boumediene annonce la prise par l'Algérie de la majorité, 51 % au sein des sociétés pétrolières françaises opérant sur le sol national, ainsi que la nationalisation inté- grale des gisements de gaz naturel et des pipelines. " S'il nous était donné d'analyser le pétrole algérien, nous découvrirons que le sang de nos martyrs constitue l'une de ses composantes car la possession de cette richesse a été payée du prix de notre sang " avait déclaré à l'époque feu le président Houari Boumediene.

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