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Référendum sur l'UE en Grande-Bretagne : Les deux camps intensifient leur campagne
Publié dans Le Maghreb le 16 - 05 - 2016

David Cameron, Jeremy Corbyn, Boris Johnson..., des responsables politiques de tous bords, favorables ou opposés à un maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne, ont intensifié samedi leur campagne, à moins de six semaines du référendum.
Dans le camp des partisans d'un Royaume-Uni dans l'UE, qui avait prévu pas moins d'un millier d'événements dans tout le pays pour la seule journée de samedi, le Premier ministre conservateur David Cameron se voulait rassembleur tandis que le chef du Parti travailliste - dans l'opposition - Jeremy Corbyn comptait défendre le maintien dans le bloc des 28 en accablant le parti conservateur au pouvoir.
Dans sa circonscription à l'ouest de Londres, le chef du gouvernement a averti qu'un Brexit pourrait conduire à une récession. Si nous votons le 23 juin pour quitter (l'UE), nous voterons pour des prix plus élevés, nous voterons pour des emplois moins nombreux, nous voterons pour une croissance plus faible, nous voterons potentiellement pour une récession, a-t-il dit. Cela signerait également la fin de l'adhésion britannique à la Banque européenne d'investissement qui a injecté 16 milliards de livres (20 milliards d'euros) dans des projets britanniques ces trois dernières années, a-t-il mis en garde. Le chef des libéraux démocrates (centre droit) Tim Farron et la députée des Verts Caroline Lucas étaient notamment attendus à ces événements contre un Brexit, à un moment où les sondages placent toujours les deux camps à égalité parfaite, 50-50, dans les intentions de vote. Mais pour le chef de l'opposition, Jeremy Corbyn, nombre des problèmes du pays sont à imputer au gouvernement conservateur plutôt qu'à l'Union européenne. En outre, s'éloigner de l'UE ne règlera pas le problème de la protection de l'emploi ou celui de la lutte contre la pollution, a-t-il estimé devant un rassemblement de soutien au Parti travailliste. Du côté des partisans d'une sortie, l'ancien maire conservateur de Londres Boris Johnson a déclaré à Bristol (sud-ouest) que ce n'était pas seulement le moment de libérer (la Grande-Bretagne) de ses chaînes, il est temps de défendre la liberté sur l'ensemble du continent européen. Le Royaume-Uni peut prospérer comme jamais auparavant en quittant l'UE, a-t-il martelé. D'autres rassemblements pour un Brexit étaient prévus un peu partout. A Chester, dans le nord-ouest de l'Angleterre, l'ancien ministre conservateur Owen Paterson devait affirmer qu'un vote en faveur d'un maintien dans l'UE équivaudrait à faire du Royaume-Uni la colonie du super Etat UE, avec davantage d'intégration et une influence britannique de plus en plus réduite. Le porte-parole du parti europhobe Ukip pour les questions de migration Steven Woolfe devait, quant à lui, tenter de mobiliser les électeurs pour cette chance unique dans une vie de reprendre le contrôle du pays, à l'occasion de ce rassemblement commun. A moins de six semaines du référendum, les partisans du Brexit et ceux pour le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne seraient à égalité, à 50% chacun, d'après le site web de l'institut What UK thinks sur la moyenne des six derniers sondages. Cameron chercherait également à convaincre les électeurs qu'il dit la vérité sur l'Europe, d'après un nouveau sondage réalisé samedi soir. Vingt-et-un pour cent des personnes interrogées ont déclaré qu'elles faisaient plus confiance à Cameron qu'à Johnson d'après un sondage réalisé pour le Sunday Mirror et l'Independant.
Et les Britanniques pensent que ceux qui font campagne pour le Brexit sont généralement plus honnêtes que ceux du camp opposé -- 39 pour cent contre 24 pour cent.

L'ancien maire de Londres compare l'UE à Hitler
L'Union européenne (UE) se comporte comme Adolf Hitler et Napoléon en essayant de créer un super-Etat. C'est ce qu'affirme l'ancien maire conservateur de Londres Boris Johnson, chef de file du camp pro-Brexit dans une interview au journal Sunday Telegraph. Dans cet entretien, Boris Johnson déclare que l'histoire de l'Europe a été marquée depuis 2000 ans par des tentatives répétées de rassembler le continent sous un seul et unique gouvernement, comme pour imiter l'Empire romain.
"Napoléon, Hitler, plusieurs personnes ont essayé de le faire, et cela s'est terminé de manière tragique. L'Union européenne est une autre tentative avec des méthodes différentes", a-t-il affirmé à quelques semaines du référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l'UE.
"Mais fondamentalement ce qui manque c'est l'éternel problème, à savoir qu'il n'y a pas de véritable loyauté envers l'idée d'Europe. (...) Il n'y a pas d'autorité unique qui puisse être respectée ou comprise. C'est la cause de cet immense vide démocratique", a ajouté M. Johnson, l'un des leaders du parti conservateur du Premier ministre David Cameron. Dans son interview au Sunday Telegraph, Boris Johnson dit vouloir que les Britanniques redeviennent "les héros de l'Europe". Des propos qui font écho à ceux de Winston Churchill, le Premier ministre britannique pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'ex-maire de Londres dit aussi que les tensions entre les Etats membres de l'UE ont permis à l'Allemagne d'accroître son pouvoir, de "faire une OPA" sur l'économie italienne et de "détruire" la Grèce.

A égalité
Boris Johnson, qui est le favori pour succéder au Premier ministre britannique David Cameron, est apparu peu à peu comme le porte-voix du camp favorable à une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne lors du référendum sur la question. Le vote est prévu le 23 juin. David Cameron fait campagne pour le maintien du pays au sein de l'UE. Il estime qu'une adhésion à l'UE donne au pays plus de sécurité, d'influence et de prospérité. A moins de six semaines du référendum les partisans du Brexit et ceux pour le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne seraient à égalité, à 50% chacun, d'après le site web de l'institut What UK thinks sur la moyenne des six derniers sondages.
Vingt-et-un pour cent des personnes interrogées ont déclaré qu'elles faisaient plus confiance à M. Cameron qu'à M. Johnson, contre 45% qui disent l'inverse, d'après un autre sondage réalisé pour le Sunday Mirror et l'Independant.


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