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Un mandat électoral gaspillé
Publié dans Le Maghreb le 29 - 06 - 2016


A l'approche des échéances électorales de 2017, les partis qui détiennent la majorité par le fait d'alliance de fortune au sein des assemblées élues (APC-APW), cèdent chaque jour la place à la démobilisation et à l'effritement de la cohésion entre les élus. Un climat d'incertitude règne un peu partout et ouvre la voie à toutes les dérives de gestion de ces institutions populaires et qui sont désormais soumises au diktat des uns et des autres, mieux encore à d'insidieuses visions partisanes. Un tas de problèmes qui à présent influent considérablement sur l'avancée du développement local, la prise en charge du quotidien des citoyens et le déclin presque total du service public, soit de la proximité avec la société. Le mandat électoral par le fait de ces phénomènes commence réellement à décliner. Une sérieuse crise est en train de prendre de l'ampleur que malheureusement, la tutelle administrative n'arrive plus à maîtriser tant les conflits, les querelles politiques à l'intérieur des assemblées élues s'accumulent et aucune solution ne pointe à l'horizon. Une somme de difficultés et de lacunes de gestion qui entraîne dans son sillage une certaine scission. Cela fait qu'une vague de mécontentements des citoyens se déferle sur les élus des APC et des APW et qui risque d'avoir ses répondants et ses jugements lors des prochaines élections législatives et locales de 2017. Elle est également aggravée par l'intrusion de l'activisme partisan dans les assemblées élues. En effet, malgré un mandat électoral de cinq ans, la cohésion, la démocratie à l'entame de cette troisième année sont tellement polluées qu'il devient impossible que certaines assemblées élues voient le bout du tunnel. Tout est en train de tomber en morceaux. Le climat général est à l'anarchie : la tutelle administrative avait séduit en promettant la stabilité à des institutions populaires fatiguées de la dérive de leurs élus et du chaos, mais en vain… Jusqu'à présent, les échos relevés ici et là à travers ces assemblées en ce qui concerne la tenue de leurs sessions ordinaires ou extraordinaires ont été un " verdict " très clair pour un blocage du développement local, des budgets communaux et de wilayas. L'acte électoral est tel qu'il ne peut plus rafler l'adhésion des citoyens ou le satisfécit des pouvoirs publics. Il a reçu un coup encore plus dur par la grâce de certains walis qui refusent de suspendre les élus poursuivis en justice pour mauvaise gestion, détournement de deniers publics, passation douteuse de marchés publics, etc. Et dire qu'en période de crise financière et économique, il est appelé à la rigueur dans la gestion. Mais en fin de compte, c'est le parti de la mal gouvernance qui l'a emporté en l'absence de contrôle, de suivi et de sanction. Le citoyen lambda a l'impression que l'administration de tutelle est complétement démoralisée par sa " défaite " face à ses élus qui ont sacrifié leur mandat pour se servir et non servir la collectivité locale, et les électeurs déçus que ces élus aient gaspillé leur mandat ne savent plus à qui s'adresser. Toute honte bue, beaucoup d'élus en prévision des échéances de 2017 ont refait surface et se sont mis à chercher, à tâtons, une stratégie électorale. Mais leur éloignement constant de la proximité avec les administrés fait qu'ils ont du mal à se donner un nouveau visage. Ils n'ont aucun bilan politique, social et économique à mettre sur leur crédit. Aussi vadrouillent-ils dans la politique politicienne. Sous un autre angle, les tribulations que connaît le mandat électoral complètement verrouillé sont les conséquences de la nature même et du fonctionnement des APC et des APW qui n'arrivent plus à se " mondialiser " ou se frayer le chemin de la démocratie en elle-même, de la démocratie représentative et participative et qui est parsemé de peaux de banane, où l'esprit d'équipe, l'esprit collégial n'existent pas, où l'on se trouve dans une véritable jungle couverte par l'activité partisane qui ne sert en rien les intérêts des citoyens, où il n'y a pas de prise en compte des aspirations légitimes des principaux intéressés dans la prise de décision qui engagent l'avenir du développement local. Pour preuve quelle a été l'assemblée élue à travers le territoire national qui s'est consacrée une seule fois à débattre des mesures à prendre en ce qui concerne la recherche de plus d'investissement au niveau local, la recherche de nouvelles ressources financières pour gonfler les budgets et pour faire valoir la croissance locale en dehors du budget de l'Etat ? Aucune. On est beaucoup plus préoccupé pour son avenir politique que celui de la population en charge.

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