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BCE : Agir pour contrer les effets du Brexit, mais pas tout de suite
Publié dans Le Maghreb le 23 - 07 - 2016

La Banque centrale européenne (BCE) a assuré jeudi qu'elle était prête à agir pour contrer les répercussions du Brexit sur l'économie déjà atone de la zone euro, mais entend se donner un peu de temps pour analyser la situation.
Lors de sa première conférence de presse depuis le vote britannique en faveur d'une sortie de l'Union européenne le 23 juin, le président de la BCE, Mario Draghi a souligné "la disponibilité, la volonté et l'aptitude" de l'institution monétaire de Francfort (ouest) à agir si nécessaire. Son conseil des gouverneurs ne s'est toutefois pas encore penché sur des mesures spécifiques lors de sa réunion de deux jours, à l'issue de laquelle il a décidé sans surprise de maintenir inchangés ses taux d'intérêt directeurs à des niveaux historiquement bas. Son principal taux est ainsi à 0% depuis mars. "Nous serons en meilleure position au cours des prochains mois" pour réexaminer la politique monétaire de l'institution, notamment lorsque les nouvelles prévisions économiques de la BCE seront disponibles en septembre, a expliqué Mario Draghi, insistant sur le fait qu'il était encore "trop tôt" pour "évaluer l'impact final" du Brexit. A l'instar de la Banque d'Angleterre qui n'a pas fait de geste sur ses taux d'intérêt mi-juillet, la BCE se sent d'autant moins poussée à agir rapidement que l'accès de fièvre des marchés financiers juste après le résultat du référendum s'est rapidement calmé. "Les marchés financiers de la zone euro ont surmonté la poussée d'incertitude et de volatilité avec une résistance encourageante", a relevé le président de la BCE. Pour Carsten Brzeski, économiste d'ING-Diba, Mario Draghi "a laissé ouvertes toutes les options pour de nouvelles actions monétaires: rien de plus, rien de moins". Le Brexit vient s'ajouter à la liste de vents contraires freinant la reprise économique en zone euro, comme les incertitudes géopolitiques ou le ralentissement dans les marchés émergents. Ces éléments maintiennent les perspectives de croissance "orientées vers le bas". L'inflation demeure presque nulle, (+0,1% sur un an en juin), bien loin d'une hausse "proche mais inférieure à 2%", définition par la BCE de la stabilité des prix.
La BCE a déjà multiplié les décisions pour tenter de faire repartir les prix et l'économie à la hausse: taux d'intérêt à un niveau plancher, prêts géants aux banques, rachats massifs de dettes sur les marchés dans le cadre de son programme baptisé "QE", déjà prolongé et augmenté. En juin, elle est passée à la vitesse supérieure en rachetant des dettes d'entreprises, une première dans son histoire. Elle a par exemple acquis via la Banque de France des obligations de grands groupes français, tels qu'EDF, Danone ou Renault. Si Johannes Gareis, économiste chez Natixis, considère que la BCE doit ajuster les paramètres du QE "plutôt tôt que tard", il ne s'attend toutefois "pas à une action significative" dans les mois à venir.

Problème de rentabilité des banques
Les commentaires de Mario Draghi sur l'état de santé des banques européennes étaient également particulièrement attendus, alors que la solidité du secteur en Italie inquiète. En matière de solvabilité, la situation des banques du bloc monétaire est "meilleure, si ce n'est bien meilleure, qu'en 2009", a assuré le banquier central devant la presse, mais le problème à résoudre est "celui de la faible rentabilité, pas celui de la solvabilité". Rome tente de trouver une solution pour aider son secteur bancaire plombé par des centaines de milliards d'euros de créances douteuses sans que son intervention ne soit considérée par Bruxelles comme une aide d'Etat faussant la concurrence et sans que les épargnants, et si possible les petits actionnaires, ne soient lésés. Les créances douteuses "sont un problème significatif concernant la capacité future des banques à prêter" de l'argent au secteur privé en zone euro, a estimé M. Draghi. Pour résoudre cette situation, le président de la BCE a notamment considéré qu'un soutien public "est une mesure qui serait très utile", sous condition de négociation avec la Commission européenne.

Un message de "stabilité" lors du G20
Le président de la BCE a dit jeudi s'attendre à une message de "stabilité" de la part des grands argentiers du G20 qui se réuniront ce week-end en Chine, face aux incertitudes économiques et géopolitiques mondiales. "Le message qui va probablement sortir, qui va sortir du G20, celui que je peux prévoir ou attendre, va être un message de stabilité", a déclaré Mario Draghi lors d'un conférence de presse à Francfort. Il a fait valoir que le contexte, tant en zone euro que dans le reste du monde, était rempli d'"incertitudes". "Dans ce climat d'incertitude générale, pas nécessairement des incertitudes économiques mais surtout géopolitiques, il est très important qu'un message de stabilité vienne du G20", a ajouté M. Draghi, qui lui-même participera à cette réunion. Il a souligné que les politiques monétaires étaient "partout" dans le monde "accommodantes", c'est à dire avec des taux d'intérêt bas pour soutenir la demande de prêts et donc la croissance, et que "le système bancaire est plus fort" qu'il y a quelques temps. "Il est donc très important qu'un tel message sorte" de la réunion du G20 pour aller dans le même sens, a jugé M. Draghi. Les ministres des Finances et banquiers centraux des pays du forum, qui réunit les plus grands pays industrialisés et émergents, se retrouvent samedi et dimanche en Chine.


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