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Malgre un ralentissement prévu aux Etats-Unis : Le FMI demeure optimiste pour la reprise mondiale
Publié dans Le Maghreb le 25 - 07 - 2017

La croissance de l'économie s'affermit au niveau mondial mais va ralentir aux Etats-Unis cette année et en 2018 par rapport aux précédentes prévisions, a estimé le Fonds monétaire international (FMI) dimanche.
Dans une actualisation de ses chiffres publiés en avril, le FMI prévoit également que la croissance devrait être un peu plus forte que prévu au sein de la zone euro grâce à de meilleures performances de l'Espagne, de l'Italie et, dans une moindre mesure, de la France et de l'Allemagne. "La reprise de la croissance mondiale annoncée (en avril) suit son cours comme prévu : la production mondiale devrait enregistrer une croissance de 3,5% en 2017 puis de 3,6% en 2018. Ces projections inchangées masquent toutefois des différences entre pays. Aux Etats-Unis, la croissance devrait être inférieure aux prévisions d'avril, en partant essentiellement de l'hypothèse que la politique budgétaire sera moins expansionniste que prévu", explique l'institution économique internationale. En conséquence, les chiffres pour les Etats-Unis ont été révisés à 2,1% cette année et en 2018 contre respectivement 2,3% et 2,5% envisagés au printemps, bien en-deçà des 3% visés par le gouvernement de Donald Trump. En Grande-Bretagne, la croissance devrait également ralentir à 1,7% (-0,3 point par rapport à avril) cette année, "en raison d'une activité plus faible que prévu au premier trimestre", même si elle devrait se maintenir à 1,5% l'an prochain. "En revanche, les prévisions pour 2017 ont été révisées à la hausse dans beaucoup de pays de la zone euro, dont l'Allemagne, l'Espagne, la France et l'Italie, où la croissance au premier trimestre 2017 a généralement dépassé les attentes" grâce à une demande intérieure "plus vigoureuse que prévu", souligne le FMI. Quant à la Chine, les prévisions ont été très légèrement relevées à 6,7% (+0,1) cette année et 6,4% (+0,2) en 2018 "en raison d'un niveau d'activité plus solide que prévu au premier trimestre, fruit de l'assouplissement précédemment consenti et des réformes liées à l'offre". Pour les autres pays, la Russie voit ses prévisions de croissance inchangées à 1,4% pour les deux années sous revue, tout comme l'Inde à respectivement 7,2% et 7,7%. Si le Brésil, qui traverse une crise économique et politique, confirme sa sortie de récession cette année avec 0,3%, la reprise sera moins forte que prévu puisque le FMI ne prévoit plus que 1,3% en 2018 au lieu de 1,7%. Parmi les autres pays du G7, le Japon est à 1,3% cette année (+0,1 point) et 0,6% (inchangé) en 2018 et le Canada voit ses prévisions améliorées pour cette année à 2,5% (+0,4) mais légèrement rabaissées l'an prochain à 1,9% (-0,1).

Risques "globalement équilibrés"
"La croissance du commerce mondial et de la production industrielle s'est maintenue bien au-dessus des taux de 2015-16, quoiqu'en-deçà du rythme très élevé affiché à la fin 2016 et au début 2017", souligne l'institution de Washington qui juge les risques pesant sur ce scénario "globalement équilibrés". "Malgré un repli des risques liés aux élections, les incertitudes restent considérables et pourraient s'aggraver, par exemple en raison des difficultés à prévoir l'évolution des politiques réglementaires et budgétaires aux Etats-Unis, des négociations sur la forme que prendra le Brexit, ou bien encore des risques géopolitiques. Cela pourrait nuire à la confiance, avoir un effet dissuasif sur l'investissement privé et affaiblir la croissance", prévient toutefois le FMI. Il met également en garde contre un échec des efforts des autorités chinoises pour maîtriser "une croissance excessive du crédit" qui provoquerait un ralentissement brutal de la croissance "susceptible de se répercuter sur d'autres pays par le truchement du commerce et des prix des produits de base, ou en provoquant une crise de confiance".

Réformes nécessaires un peu partout
Ces révisions prennent en compte celles annoncées récemment pour l'Allemagne (1,8% en 2017 et 1,6% en 2018), la France (1,5% en 2017 puis 1,7% en 2018), l'Italie (1,3% en 2017 et 1,0% en 2018) et l'Espagne (3,1% en 2017 et 2,4% en 2018). Avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne est la seule économie avancée dont le FMI revoit les perspectives à la baisse, tablant sur 1,7% de croissance cette année (-0,3 point par rapport à avril) et 1,5% (inchangé) l'an prochain. Celles pour le Japon varient peu : 1,3% en 2017 (+0,1 point) et 0,6% en 2018 (inchangé). Le FMI juge que les risques susceptibles de remettre en cause son scénario de croissance mondiale sont "globalement équilibrés dans le court terme, quoiqu'ils restent plutôt de nature baissière à moyen terme." Il note que le rebond pourrait être plus fort et plus soutenu en Europe, "où les risques politiques se sont atténués" après les élections dans plusieurs pays, dont la France, alors que Fonds s'inquiétait en début d'année des risques de montée du protectionnisme dans plusieurs pays. Mais il souligne aussi que la valorisation élevée des actifs financiers dans un environnement marqué par une forte incertitude sur les orientations à venir "augmentent les probabilités d'une correction des marchés, qui pourrait peser sur la croissance et sur la confiance." Parmi les autres risques évoqués par le Fonds, figurent la forte croissance du crédit en Chine et la normalisation de la politique monétaire dans certains pays avancés, notamment aux Etats-Unis, qui pourraient provoquer un durcissement plus rapide que prévu des conditions financières mondiales. Au vu de la faiblesse de l'inflation et des tensions salariales, il recommande que les politiques monétaires visant à faire repartir les anticipations inflationnistes à la hausse vers les objectifs affichés, comme celle menée par la Banque centrale européenne, se poursuivent. De même, il répète que les réformes destinées à doper la production potentielle "s'imposent un peu partout", l'économie mondiale, si elle se porte mieux, affichant des niveaux de croissance en deçà de ceux d'avant-crise.

Ralentissement au Moyen-Orient
La croissance économique au Moyen-Orient et en Afrique du nord est en passe de connaître un ralentissement considérable cette année alors que celle de l'Arabie saoudite devrait chuter à près de zéro, selon le Fonds monétaire international (FMI) lundi. Après une performance meilleure que prévue en 2016 avec un taux de croissance de 5%, ce taux ne sera que de 2,6% cette année dans les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du nord, en plus du Pakistan et de l'Afghanistan. La bonne tenue de l'an dernier était due principalement à la forte croissance à plus de 6,5% en Iran grâce au niveau élevé de sa production pétrolière, indique le FMI. Dans sa mise à jour des Perspectives de l'économie mondiale, le FMI a abaissé la croissance économique de l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, à seulement 0,1% en 2017, contre 0,3% dans ses projections d'avril. Ce sera le plus faible taux de croissance en Arabie saoudite depuis 2009 lorsque son économie s'est contractée de 2% sur fond de chute des recettes pétrolières consécutive à la crise financière mondiale. "Si la récente chute des cours du pétrole se poursuit, elle pourrait peser encore davantage sur les perspectives pour les pays exportateurs de pétrole dans la région", prévient le FMI. Après s'être repris à plus de 55 dollars le baril après un accord entre pays producteurs Opep/non-Opep, dont l'Arabie saoudite et la Russie, sur une réduction de l'offre, les prix du brut ont baissé pour évoluer sous la barre des 50 dollars. Cependant, le FMI prévoit que le taux de croissance économique régionale augmente en moyenne à 3,3% en 2018. Ce taux devrait augmenter en Arabie saoudite de 1,1% l'an prochain, en baisse de 0,2% par rapport aux projections d'avril, selon le FMI. L'économie saoudienne, la plus importante du monde arabe, avait connu un taux de croissance de 4,1% et de 1,7% respectivement en 2015 et 2016. Les pays exportateurs de pétrole du Moyen-Orient ont perdu des centaines de milliards de dollars depuis l'effondrement des cours du brut à la mi-2014, transformant leurs énormes excédents budgétaires en déficits. Pour y faire face, ils ont dû adopter des mesures d'austérité, réformer leur politique fiscale et économique, notamment en augmentant les prix du carburant et de l'électricité.


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