Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès de Saint Vincent et les Grenadines    Conférence des femmes parlementaires musulmanes: les efforts de l'Algérie dans la protection et la promotion de la femme soulignés    Le Président de la République copréside avec son homologue slovène à Ljubljana les entretiens élargis    Une organisation sahraouie exhorte le comité du Prix Nelson-Mandela à reconsidérer la candidature marocaine    UNRWA dénonce "une instrumentalisation de l'aide humanitaire"    Le président de la République dépose à Ljubljana une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative des victimes des guerres    Sur une plainte d'ONG: la justice britannique se penche sur les ventes d'armes à l'entité sioniste    Accidents de la route: 41 morts et 1584 blessés en une semaine    Espagne: démantèlement d'un réseau criminel impliqué dans la contrebande de haschisch en provenance du Maroc    Colloque sur les crimes de la France coloniale en Afrique: appel à la reconnaissance des massacres du 8 mai 45    Paris cherche à doubler sa flotte de chasseurs nucléaires    Renouvellement de la convention de sponsoring pour trois ans    Du suspense pour l'USMA, le CSC, l'ESS et l'OA    Le Président Tebboune en visite d'Etat en Slovénie    Un fonds d'un milliard de dollars pour le cinéma africain    Saâdaoui s'assure du bon déroulement des préparatifs des examens officiels    Les contraintes des services et l'absence de réponse aux doléances du public    « La violence a jalonné l'histoire humaine »    «Crime contre l'humanité», Emanuel Macron hésite à prendre des décisions claires...    Le président de la République visite le palais-musée de la région de Brdo en Slovénie    Le président de la République tient une rencontre cordiale avec la Présidente de la République de Slovénie au Château de Brdo    Les commissions de la Mission algérienne du hadj pleinement mobilisées au service des pèlerins    Cinéma : Appel à candidature pour le prix "Jazair Awards 2025"    Belmehdi souligne la nécessité d'une plus grande contribution de l'Université à la recherche sur les savants algériens    Des victoires qui sauvent et… des défaites qui menacent    Les souffrances s'aggravent !    Journées de sensibilisation destinées à la préparation psychologique des candidats aux examens de fin de cycle scolaire    « Retailleau est le pollueur de la relation entre Alger et Paris »    Sur les chemins de la mémoire    Sonatrach/FAF : renouvellement de la convention de sponsoring pour trois ans    La gestion totale des structures de la jeunesse tributaire d'une autorisation du ministère    La marque de fabrique des Renseignements algériens    Coupe d'Algérie de Cyclisme sur route à Oran/course en ligne : victoire de Abdallah Benyoucef et Ziani Amine    L'Algérie A' dispose de la Gambie (3-0) et valide son ticket pour le CHAN 2025    Le port de couteau, une menace publique !    Une pratique démocratique à l'abri de toute forme de dérive    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Macron assume son style et défend ses réformes : "Je fais ce que j'ai dit"
Publié dans Le Maghreb le 17 - 10 - 2017

Emmanuel Macron a affirmé qu'il allait continuer "avec le même rythme et la même détermination" son programme de "transformation radicale" de la France, malgré les critiques selon lesquelles il privilégierait les plus riches.
"Sur tout, je fais ce que je dis. C'est en effet assez nouveau", a affirmé le président lors de sa première interview télévisée, accordée à TF1 et LCI, pour résumer les cinq premiers mois de sa présidence. "Je ne suis pas là pour gérer. Je suis là pour transformer" la France et "je continuerai au même rythme et avec la même détermination".
Au cours d'un entretien d'une heure et douze minutes dans un salon de l'Elysée, M. Macron s'est surtout attaché à faire de la pédagogie sur les décisions prises depuis son élection, sans faire de nouvelles grandes annonces. Il a ainsi tenté de répondre point par point aux critiques qui ont entraîné une baisse marquée dans les sondages durant l'été.
A ceux qui, dans une partie de son électorat, jugent ses premières réformes trop à droite, le président a assuré que "la plénitude des réformes" et leurs effets sur le chômage seraient visibles "dans un an et demi, deux ans". Le chômage est en train de baisser, a-t-il remarqué. Répondant à l'accusation de "président des riches", il a affirmé que lui et son gouvernement s'occupaient de "la France où les choses vont mal", sans pour autant "croire" en la "jalousie envers les "riches". "Quand on décide d'aider celles et ceux qui travaillent, aussi modestes soient-ils, par des réformes en profondeur, on s'adresse aux classes moyennes et aux classes populaires", a poursuivi M. Macron, interrogé par les journalistes David Pujadas, Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau. M. Macron veut "que l'on célèbre" ceux qui réussissent car "si on commence à tirer des cailloux sur les premiers de cordée, c'est toute la cordée qui dégringole".

Langage "populaire"
Le président a assumé son style, dont l'image a été mise à mal par une série de polémiques depuis cet été. Il s'est ainsi défendu d'avoir voulu "humilier" ou d'avoir été "clivant" en employant des termes comme "fainéants", "cyniques" ou "bordel".
"Nos élites politiques se sont habituées à ne plus dire les choses, à avoir un discours en quelque sorte aseptisé. Et à considérer que ce qui était intolérable, c'était le mot qu'on mettait et pas la réalité", s'est-il justifié. "En l'espèce, le mot +bordel+ c'est du registre populaire, comme dit l'Académie française", a plaidé le président. Il a justifié sa décision de n'avoir pas donné d'interview télévisé en cinq mois, notamment en n'accordant pas l'entretien traditionnel du 14 juillet. "J'ai pris la décision de ne pas avoir une présidence bavarde, de ne pas parler tout le temps parce qu'il faut que la parole présidentielle garde de la solennité", a-t-il précisé.
"Je tiens beaucoup à l'esprit de nos institutions", a-t-il dit, en défendant son mode de gouvernance, qualifié par certains de "jupitérien".
Assurant avoir "pleine confiance" en lui, il a précisé que le Premier ministre Edouard Philippe prenait "les décisions quotidiennes" mais "à la fin des fins, les décisions stratégiques sont prises par le président de la République".

"Autosatisfaction"
Interrogé sur des sujets d'actualité, M. Macron a affirmé avoir "engagé les démarches" afin que la Légion d'Honneur soit retirée au producteur américain de cinéma Harvey Weinstein, accusé de viols, agressions ou harcèlement sexuels.
Il a souhaité qu'une "procédure de verbalisation plus simple" des actes de harcèlement "pour qu'il y ait une réponse immédiate", en déplorant qu'"aujourd'hui, bien souvent, on ne va pas porter plainte, parce qu'on n'ose pas".
Il a aussi annoncé que les étrangers en situation irrégulière qui commettraient un délit seraient expulsés.
Peu interrogé sur le contexte international, M. Macron a redit son "désaccord" avec le président américain Donald Trump sur le dossier du nucléaire iranien et indiqué qu'il prévoyait bien de se rendre en Iran "au moment voulu", ce qui serait la première visite d'un chef d'Etat français en Iran depuis 1976. L'Europe comme l'environnement n'ont pas été abordés. Parmi les premiers à réagir à l'entretien, le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a loué "un discours clair, un cap ambitieux, une vision précise". Mais Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs LR, y a vu "un exercice d'auto-satisfaction bien loin des préoccupations quotidiennes des Français". Pour Eric Coquerel, député de la France Insoumise: "Emmanuel Macron avait 60 minutes pour convaincre. C'est fait: il est bien le président des riches et du mépris pour ceux qui luttent". Pour les éditorialistes, Emmanuel Macron a montré qu'il maintenait "le cap" en restant "droit dans ses bottes" sans pour autant convaincre "tout le monde". Enfin, plus de six Français sur dix (61%) disent ne pas avoir été convaincus, par le chef de l'Etat, selon un sondage Harris Interactive pour RMC publié lundi. Seules, 39% des personnes interrogées sont d'un avis contraire.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.