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Sauvegarde des ressources halieutiques : Mettre un terme à la surexploitation et aux mauvaises pratiques
Publié dans Le Maghreb le 18 - 01 - 2018

La pêche aquatique constitue un secteur clé pour l'économie nationale, mais force est de reconnaître qu'elle souffre des dépassements affectant les ressources halieutiques alors que la législation algérienne est bien là.
C'est l'application rigoureuse de la Loi qui fait défaut. Beaucoup d'avancées sont à noter dans ce secteur, mais le " pillage " de ces ressources halieutiques doit être combattu autant que le commerce informel qui empêche l'économie nationale d'enregistrer des rentrées financières à même de pouvoir respirer de cette crise économique qui étouffe les citoyens. Il faut savoir que malheureusement 11 espèces de poisson sont actuellement en voie d'extinction dans le littoral algérien et pourtant la loi prévoit des pénalités importantes et même des peines d'emprisonnement de deux mois à deux années contre les contrevenants.
En dépit des centres de contrôle et des services vétérinaires au niveau des 33 ports du pays, on remarque bien que les dépassements persistent y compris la pêche à la dynamite (strictement interdite) et l'atteinte à la ressource maritime qui est devenue légion. Parmi les raisons principales pour la " destruction de notre patrimoine halieutique national, il y a ce non-respect de la période de repos biologique et des tailles marchandes pour le poisson bleu, la sardine en particulier. C'est alors que force est de constater que les pécheurs n'épargnent pas les zones de pêche en chalutant même en "zone une" située à une profondeur de 0,3 mile marin que les poissons rejoignent afin d'y déposer leurs œufs, sachant qu'une sardine de 11 cm porte près de 15 000 œufs.
Des poissons d'à-peine 5 cm sont ramenés par des pêcheurs sous prétexte qu'ils ne distinguent par leur taille dans l'eau, a déploré M. Bellout, citant également l'utilisation de méthodes prohibées comme les filets interdits dont les filets dérivants, les filets à quatre bras, les filets invisibles et ceux interdits en fonction de la taille de leurs mailles.
Ceci sans parler de cette histoire des " déchets " qui polluent l'environnement marin alors que sur le plan réglementaire par exemple, la loi prévoit, à titre d'exemple, un intervalle de 48h séparant les opérations de jet des filets de pêche. Et les répercussions de ces actes " criminels " font que les espèces marines, notamment les fruits de mer, les petits poissons, le corail, la crevette et les algues pâtissent énormément de la pollution causée par des rejets industriels et chimiques des usines. Cette pollution marine est également aggravée par les déchets des quelque 25.000 bateaux qui transitent par les côtes algériennes tous les ans. Ce qui veut dire qu'il faut mettre le holà et les pouvoirs publics se doivent donc de chercher les solutions adéquates pour éradiquer ces " actes illégaux " qui détruisent notre patrimoine halieutique.
Il y a urgence pour que le ministère du secteur coordonne avec celui de la Santé pour garantir les conditions sanitaires adéquates et ainsi que la commission des infractions.
Il faut aussi renforcer le contrôle d'une manière générale, et des cargaisons des bateaux de pêche, en particulier, par le renforcement du travail des garde-côtes.

Des projets dans le secteur
Pourtant les efforts de certains sont encourageants et montrent que notre patrimoine halieutique constitue une source importante pour la revalorisation de notre économie nationale et le bien-être du citoyen. Les projets d'aquaculture dans les barrages sont là en réalisant de bons résultats, mais malheureusement ils sont en face de difficultés de commercialisation.
Cela se passe au moment où, plus de 250 dossiers pour l'investissement dans le domaine de l'aquaculture, marine et continentale, sont à l'étude au niveau de la direction générale de la pêche et de l'aquaculture.
S'exprimant dans une conférence de presse organisée à l'occasion de l'ouverture du 7ème Salon international de la pêche et de l'aquaculture (SIPA2017), organisé au Centre des conventions d'Oran, au mois de novembre dernier, le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui, a bien indiqué que 40 fermes aquacoles sont déjà en production, alors que 250 projets sont à l'étude. Avec une capacité globale de production dépassant les 25.000 tonnes, les 40 fermes aquacoles, 24 spécialisées en aquaculture marine, et 16 en pisciculture d'eau douce, ce résultat est satisfaisant, vu que l'activité était inexistante il y a quelques décennies, a souligné le ministre.
Le premier responsable de la pêche a appelé en cette occasion les investisseurs à s'intéresser au secteur de l'aquaculture, qui dispose de grandes opportunités, soulignant que l'Etat a mis toutes les mesures pour assurer un cadre juridique et un climat d'affaires des plus favorables concernant ce créneau.
Evoquant le programme de l'aquaculture intégrée à l'agriculture, M. Bouazgui a affirmé que son département vise à impliquer 5.000 agriculteurs disposant de bassin d'irrigation, dans ce programme, qui consiste en l'empoissonnement des bassins d'irrigation, avec un double objectif : l'enrichissement de l'eau d'irrigation en matières organiques, et la consommation du poisson, et même sa commercialisation.
S'agissant des efforts à faire pour la protection de la biodiversité marine, qui subit diverses agressions, telles que la surpêche et la pollution, le ministre a rappelé qu'un décret exécutif a été récemment promulgué concernant la création des récifs artificiels, qui jouent un grand rôle dans la régénération des ressources halieutiques et la protection des espèces.
Un autre décret a été signé et qui concerne les sites d'échouage, destinés aux professionnels de la pêche artisanale, a fait savoir le ministre notant qu'une organisation de professions de la pêche s'impose, de façon à protéger le pêcheur et l'activité.


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