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“Notre objectif est de porter à 50 % nos exportations de gaz en GNL”
Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines
Publié dans Le Maghreb le 25 - 02 - 2008

Au fil des ans et depuis le 24 février 1971, date de la nationalisation des hydrocarbures, la Sonatrach s'est renforcée au niveau national et s'est imposée avec force au niveau international. La compagnie algérienne des hydrocarbures se positionne aujourd'hui au premier rang en Afrique, elle est la douzième au monde. De par le monde, la Sonatrach est aussi la deuxième compagnie exportatrice de gaz liquéfié et la première exportatrice de GPL. Ce redéploiement lui a permis d'être active dans toutes les activités (exploration, développement, transport, pétrochimie) tant au niveau national qu'international. Elle a également pris une dimension importante dans la commercialisation de ses produits à travers le monde. En matière de commercialisation de gaz naturel, l'Algérie à l'avantage d'être géographiquement à côté de l'Europe. La Sonatrach expédie vers ce continent son gaz naturel à travers deux gazoducs importants. Ces derniers, selon M. Chakib Khelil, seront appuyés par deux autres gazoducs sous-marins, l'un vers l'Espagne et l'autre vers l'Italie, et dans l'avenir, une connexion sera faite avec le Nigeria. "L'objectif, c'est d'augmenter nos réserves. Les réserves que nous avons aujourd'hui sont plus importantes que celles que nous avions en 1971. Malgré trente-cinq ans de production et d'exportation, nous avons pu remettre à jour nos réserves", estime le ministre qui ajoute que depuis 1999, la production de pétrole a augmenté de plus de 50%. "Actuellement on produit 1,4 million de barils par jour alors qu'en 1999 on était seulement à 900 000 barils/jour. Dans l'avenir nous allons augmenter notre exportation de gaz de 62 milliards de m3, actuellement à 85 milliards de m3 et ce aux environs de 2010 et dont la moitié sera du gaz naturel liquéfié", dira en substance M. Chakib Khelil. Il explique que tous les produits de la Sonatrach sont transportés. "Notre politique, c'est d'arriver à transporter au moins 50% de nos exportations à travers nos propres bateaux. Une opération avec nos partenaires, qui investissent avec nous dans ces bateaux". Les revenus de la Sonatrach provenant de ses activités à l'étranger vont atteindre dans une décennie plus de 20 milliards de dollars, ce qui représente 30% des recettes d'exportation de l'Algérie, c'est là l'objectif qui a été assigné au cours de ces six dernières années, à savoir devenir de plus en plus compétitif sur la scène internationale, explique M. Chakib Khelil. "On ne peut pas devenir compétitif sur la scène internationale si on ne prend pas de risques dans ce qui a été fait au Pérou, en Espagne et dans les pays avoisinant l'Algérie. Nous avons, dans ce sens, créé des sociétés et cela nous permet d'apprendre, d'accumuler de l'expérience qui nous rendra de plus en plus compétitif". Le membre du gouvernement souligne que Sonatrach a démontré qu'elle pouvait être compétitive dans toutes les activités. Il s'agit présentement de suivre une stratégie "assez intelligente" pour pouvoir travailler avec "les sociétés qui complètent nos activités et qui nous permettrons donc d'activer toujours de plus en plus sur la scène internationale, tout en ne négligeant pas d'augmenter nos réserves au niveau national, de former de plus en plus nos cadres, de faire de la recherche et du développement", indique-t-il encore. Avec le rang de douzième société mondiale de pétrole, la Sonatrach, selon toujours M. Chakib Khelil, a pu maintenir son niveau. "Nous avons maintenu notre rang malgré la compétitivité des grandes sociétés. Nous ne prenons pas des risques très grands. Dans le développement, nous recherchons d'abord les développements qui ne sont pas trop risqués dans l'exploration mais aussi on diversifie le risque. C'est-à-dire que nous prenons des risques avec d'autres partenaires", dira-t-il. Evoquant le redéploiement de la compagnie vers divers marchés le ministre dit : "Tous les marchés ont des risques. Dans les pays avoisinants nous y sommes déjà (Mauritanie-Mali- Niger- Libye- Egypte), et en Europe, en Espagne depuis longtemps que ce soit dans la pétrochimie ou dans la distribution de gaz avec des sociétés privées. Nous nous associons à des sociétés qui connaissent bien le terrain et le marché. En ce qui concerne l'exploration nous sommes associés en Mauritanie avec Total, nous sommes associés à L'ENI, en Egypte". Le ministre de l'Energie et des Mines annonce que des sociétés de commercialisation vont être créées en Europe.
"Notre stratégie au niveau national ne sera pas négligée, nous continuerons à développer les ressources. Nous avons fait plusieurs découvertes (en 2006, 18 découvertes et en 2007, 20 découvertes) pour cette année, il y a deux découvertes qui ont été faites. La tendance est de maintenir ce niveau de découverte de nouveaux gisements en analysant toutes les opportunités au niveau international et d'avoir au moins 30% de notre production qui proviendrait de l'extérieur en plus de ce qui sera produit au niveau national d'ici 2015", dira-t-il encore.
Revenant sur le développement du partenariat avec Gazprom, M. Chakib Khelil déclare : "Avec Gazprom, nous avons signé un mémorandum qui est un accord d'entente comme nous l'avons fait avec Shell et d'autres sociétés internationales pour pouvoir travailler ensemble sur des projets identifiés dans l'intérêt des deux parties. Et jusqu'à maintenant, nous continuons à analyser des prospections en Algérie et en Russie ou dans d'autres pays parce que les deux groupes ont la possibilité de faire ensemble beaucoup de choses, surtout dans le gaz, où ils peuvent développer des gisements de gaz ou des gisements de gaz pour l'exportation de GNL". Par ailleurs, M. Khelil, en sa qualité de président en exercice de l'Opep, indique qu'à l'heure actuelle, le marché du pétrole enregistre un équilibre entre l'offre et la demande.
"Il y a encore beaucoup plus de stocks de pétrole et d'essence, ce qui n'est pas un problème d'offre sur le marché international. La hausse des prix est beaucoup plus une réaction aux problèmes géopolitiques dans les différentes régions de production mais, aussi, les crises économiques américaines qui ont créé la dévaluation du dollar qui a donc orienté les investisseurs vers l'investissement dans le pétrole, créant de fait une opportunité pour les spéculateurs, ce qui fait qu'avec la dévaluation du dollar, il y a une augmentation du baril et avec la spéculation, il y a une autre augmentation". D'après lui, l'augmentation ne reflète en aucune manière le manque de pétrole sur le marché international. Il affirme que l'Opep ne pourra pas augmenter sa production. "Il y a suffisamment de pétrole sur le marché, l'Opep ne pourra que maintenir sa production ou bien la diminuer. Tout se décidera lors de la réunion des ministres des pays membres de l'Opep prévue le 5 mars prochain", indique-t-il.


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