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Démocratie au Venezuela : Maduro pour des législatives anticipées
Publié dans Le Maghreb le 02 - 02 - 2019

Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, s'est dit prêt à des législatives anticipées et négocier avec l'opposition, rejetant la tenue d'une nouvelle présidentielle, appuyé en cela par des manifestations de soutien à son mandat.

Au moment où des manifestations sont organisées par l'opposition menées par Juan Guaido, le président Maduro a indiqué que "ce serait très bien d'organiser des élections législatives plus tôt, cela constituerait une très bonne forme de discussion politique, une bonne solution par le vote populaire". Il a, en revanche, rappelé que "l'élection présidentielle a eu lieu il y a moins d'un an (10 mois)", rejetant "tout ultimatum émanant de l'étranger".
"Nous n'acceptons pas le chantage. L'élection présidentielle a eu lieu au Venezuela et si les impérialistes veulent une nouvelle élection, qu'ils attendent 2025", a martelé le président vénézuélien élu. Six pays européens, Espagne, France, Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas et Portugal, ont donné jusqu'à dimanche à Nicolas Maduro pour convoquer des élections, faute de quoi ils reconnaîtront son adversaire, Juan Guaido, comme l'a déjà fait Washington. Face à une telle pression, le président Maduro s'est dit "prêt à s'asseoir à la table des négociations avec l'opposition, pour le bien du Venezuela, pour la paix et son avenir", se disant également prêt à discuter avec le président américain, Donald Trump, "personnellement, en public, aux Etats-Unis, au Venezuela, où il voudra, quel que soit le programme".
Dans la foulée de ces développements, des manifestations ont été organisées par les partisans de M. Maduro, en soutien à sa politique, à Caracas et dans le reste du pays, pour dénoncer "l'ingérence extérieure" et les sanctions américaines imposées aux entreprises vénézuéliennes.
En outre, un rassemblement est tenu en permanence dans l'est de la capitale, où des partisans du chef de l'Etat viennent lui réitérer leur soutien et dénoncer les ingérences étrangères dans les affaires intérieures de leur pays. De son côté, l'opposition vénézuélienne a manifesté mercredi pour tenter de convaincre l'armée de tourner le dos à M. Maduro et reconnaître à sa place Juan Guaido, chef du Parlement, qui s'est autoproclamé le 23 janvier "président en exercice", devant ses partisans à Caracas, alors que le chef de l'Etat a dénoncé, "une atteinte à la constitution" du pays et une "usurpation du pouvoir présidentiel".
La "pression" diplomatique des Etats-Unis se fait aussi chaque jour plus insistante: premiers à soutenir Juan Guaido comme "président par intérim", ils viennent de prononcer de nouvelles sanctions contre l'entreprise pétrolière du Venezuela, PDVSA, source de 96% des revenus du pays.
Les Etats-Unis se disent, par ailleurs, prêts à livrer 20 millions de dollars en aliments et médicaments, dans ce pays frappé de pénuries. Le président Maduro ne cesse d'accuser Washington d'orchestrer un coup d'Etat.
Le président vénézuélien a aussi accusé mercredi des militaires déserteurs devenus "mercenaires" de conspirer depuis la Colombie pour diviser l'armée vénézuélienne, qui a apporté tout son soutien au président Maduro.

Une conférence des pays "neutres" pour lancer un dialogue
L'Uruguay et le Mexique ont annoncé l'organisation d'une conférence internationale le 7 février à Montevideo réunissant les pays et organismes internationaux affichant une "position neutre" sur la crise au Venezuela.
"Les gouvernements de l'Uruguay et du Mexique, en vertu de leur position neutre sur le Venezuela, organisent une conférence internationale avec des représentants des pays et organisations internationales qui partagent cette position", indique la présidence uruguayenne.
L'Uruguay et le Mexique, qui n'ont pas reconnu M. Guaido comme "président autoproclamé", disent ainsi répondre "à l'appel du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, de parier sur le dialogue".
Les deux pays plaident pour une sortie négociée de cette crise politique.
Le but de la conférence est de "jeter les bases pour établir un nouveau mécanisme de dialogue qui, avec la participation de toutes les parties vénézuéliennes, contribuera à rétablir la stabilité et la paix dans ce pays" et de souligner la "position de non intervention" des deux gouvernements. L'Uruguay et le Mexique disent espérer que plus de dix pays et organismes internationaux participeront à cette conférence, mais sans donner plus de détails. Le ministre des Affaires étrangères vénézuélien, Jorge Arreaza, avait indiqué lundi que des délégués des deux pays présenteraient au secrétaire général de l'ONU des propositions de dialogue concernant la crise au Venezuela.
De Même, le Groupe de Lima, penché ver l'opposant Guaido, est contre toute intervention militaire au Venezuela pour renverser M. Maduro. "En tant que Groupe de Lima, nous avons dit que nous ne soutenons aucune intervention militaire au Venezuela", a déclaré mardi le ministre péruvien des Affaires étrangères, Nestor Popolizio.
Le Groupe de Lima, qui compte 14 pays dont des pays d'Amérique latine et le Canada, a été créé en août 2017 pour "contribuer à une solution pacifique de la crise au Venezuela".
Pour sa part, Moscou a proposé de jouer un rôle de médiateur entre MM. Maduro et Guaido. "Nous souhaitons sincèrement créer les conditions permettant d'établir un dialogue entre le gouvernement et l'opposition. Nous en parlons avec nos partenaires vénézuéliens, la Chine, les pays d'Amérique latine et les Européens", a indiqué le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
M. Lavrov, qui a salué cette déclaration, a noté que beaucoup de pays avaient déjà proposé une médiation, citant l'Union européenne, la Communauté des Caraïbes (CARICOM), l'Uruguay ou encore le Mexique.
Toutefois, le chef de la diplomatie russe a indiqué que "les opposants vénézuéliens rejetaient ces offres, car ils sont publiquement encouragés dans leur attitude destructrice par leurs parrains occidentaux".
De son côté, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a affirmé sa disponibilité à exécuter une mission "de bons offices pour faciliter le dialogue et des négociations entre les parties" au Venezuela.


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