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L'Iran annonce l'installation de 3 000 centrifugeuses
Objet de sanctions de la part de l'ONU
Publié dans Le Maghreb le 25 - 12 - 2006


Le principal négociateur iranien dans le dossier nucléaire a déclaré dimanche que son pays allait immédiatement mettre en marche 3 000 centrifugeuses pour enrichir de l'uranium, en réponse aux sanctions décidées samedi par les Nations unies pour faire cesser les activités nucléaires potentiellement militaires. "A compter de dimanche matin, nous allons lancer des activités à Natanz (centre, ndlr), site qui comprend 3.000 centrifugeuses, et nous les mènerons à pleine vitesse. Ce sera notre réponse immédiate à la résolution", a lancé Ali Larijani, cité par le journal "Kayhan". Le président Mahmoud Ahmadinejad a estimé pour sa part que les instigateurs des sanctions s'en mordraient les doigts. "L'Iran n'est ni préoccupé, ni contrarié par la résolution du Conseil de sécurité", a-t-il dit, selon l'agence de presse officielle IRNA, "cela ne causera pas de tort à la nation iranienne mais ceux qui ont adopté (le texte) regretteront bientôt cet acte superficiel et nul". Et de lancer aux Occidentaux: "Je suis désolé pour vous, qui avez perdu une occasion d'amitié avec la nation d'Iran. Vous savez vous-mêmes que vous ne pouvez causer le moindre tort à la nation d'Iran." Après quatre mois de tergiversations, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté samedi à l'unanimité la résolution 1737 sanctionnant l'Iran pour avoir refusé de suspendre son programme d'enrichissement d'uranium, soupçonné d'être destiné à la fabrication d'armes et non à la production d'énergie à but civil comme le soutient Téhéran. Un embargo est décrété sur la fourniture à l'Iran de matériel et technologies pouvant servir à la conception d'armes nucléaires et missiles, tandis que les avoirs de dix entités clefs iraniennes et de douze personnes liées à ces programmes sont gelés. Le Conseil de sécurité brandit aussi la menace de sanctions non militaires supplémentaires si l'Iran persiste. Adoptée à l'unanimité, la résolution 1737 impose à l'Iran des sanctions économiques et commerciales dans des domaines soigneusement délimités: enrichissement d'uranium, retraitement, projets liés aux réacteurs à eau lourde et développement des missiles balistiques. Rédigée par les trois pays européens qui négocient avec l'Iran sur ce dossier (France, Grande-Bretagne et Allemagne), la résolution réitère l'exigence maintes fois exprimée par la communauté internationale que l'Iran suspende immédiatement ses activités sensibles. Elle avertit Téhéran que le Conseil sera prêt à prendre d'autres mesures s'il ne s'y conforme pas dans les deux mois, ce que permettra d'établir un rapport du directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Ces éventuelles mesures supplémentaires nécessiteront toutefois une nouvelle résolution du Conseil de sécurité, aux termes du l'article 41 du Chapitre VII de la Charte de l'ONU, qui prévoit des sanctions n'impliquant pas l'emploi de la force armée. En réaction, l'Iran a aussitôt annoncé qu'il poursuivrait son programme nucléaire et son projet d'installer 3.000 centrifugeuses dans une usine d'enrichissement d'uranium. "Cette nouvelle résolution ne constituera pas une entrave aux progrès de l'Iran dans le domaine du nucléaire", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini. Les Etats-Unis ont réclamé d'autres sanctions contre l'Iran. "Nous ne pensons pas que cette résolution suffise en elle-même. Nous voulons que la communauté internationale aille au-delà. Nous n'allons certainement pas mettre tous nos oeufs dans le panier onusien", a affirmé Nicholas Burns, secrétaire d'Etat adjoint pour les Affaires politiques, chargé du dossier iranien. L'AIEA a annoncé qu'elle allait continuer à enquêter sur le programme nucléaire iranien. L'agence onusienne "va appliquer les aspects de la résolution (...) qui concernent son travail", a fait savoir son directeur Mohamed ElBaradei dans un communiqué. Le Conseil de sécurité de l'ONU réclame un rapport au chef de l'AIEA dans les 60 jours pour savoir si l'Iran s'est conformé à la résolution. Si Téhéran se conforme à la 1737, les sanctions seront suspendues, voire levées. Près de quatre mois ont passé depuis l'expiration de la date butoir, le 31 août, fixée à l'Iran par une précédente résolution du Conseil de sécurité, la 1696, pour suspendre l'enrichissement d'uranium sous peine de sanctions. Amendé plusieurs fois, le texte de la résolution était en discussion depuis sa première mise en circulation au Conseil de sécurité le 23 octobre. La Russie, qui a d'importants intérêts économiques en Iran où elle construit notamment la centrale nucléaire de Bouchehr, a durement bataillé pour atténuer les sanctions contre Téhéran. Pressés d'aboutir avant Noël, les Européens avaient fait mercredi une concession importante à Moscou en supprimant du texte une interdiction de voyager à l'étranger, qui devait viser douze Iraniens liés aux programmes nucléaire et balistique de leur pays. Cette mesure a été transformée en une simple restriction aux voyages de ces personnes, beaucoup moins contraignante, sur l'insistance de la Russie. Un gel des avoirs financiers à l'étranger à l'encontre de ces douze Iraniens et de onze entités impliquées dans les mêmes activités a cependant été maintenue. Les Etats-Unis, qui ont laissé les Européens être maîtres d'oeuvre du projet, auraient préféré un texte plus musclé. En février, l'Iran avait cessé d'appliquer le protocole additionnel au Traité de non prolifération (TNP), qui permet un large accès aux installations nucléaires, après l'adoption par le Conseil de sécurité d'une résolution pressant Téhéran de geler l'enrichissement d'uranium.

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