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Pourquoi les "actes de sabotage" contre les pétroliers ne profitent pas à l'Iran?
Publié dans Le Maghreb le 17 - 06 - 2019

Suite à l'incident du 13 juin en mer d'Oman, près du détroit d'Ormuz, lequel a impliqué deux pétroliers et dont la responsabilité est attribuée par les États-Unis à l'Iran, Seyyed Saeed Mirtorabi Hosseini, membre du collège scientifique de l'université Kharazmi, a exposé à Sputnik son hypothèse sur le véritable intéressé par cet acte de sabotage.
Compte tenu du fait que les actions des compagnies énergétiques américaines ont grimpé jeudi après deux jours de chute libre, soit tout de suite après des "attaques" contre deux pétroliers en mer d'Oman, près du détroit d'Ormuz, on peut comprendre à qui profite cet incident, a déclaré à Sputnik Seyyed Saeed Mirtorabi Hosseini, spécialiste de l'économie politique et de l'énergie de l'université Kharazmi à Téhéran.
"Quant à l'Iran, il n'est aucunement intéressé à un nouveau conflit d'envergure dans la région. Un tel acte de sabotage ne lui profiterait absolument pas, ni politiquement ni économiquement. Et comme l'incident impliquant deux pétroliers s'est produit au plus fort d'une visite historique du Premier ministre japonais en Iran, pour notre pays, perpétrer une telle attaque aurait relevé d'une vraie folie", a poursuivi l'interlocuteur de l'agence.
Et de rappeler que l'Iran avait récemment proposé des négociations sur les problèmes de sécurité avec la participation de pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), en les invitant par ailleurs à signer un pacte de non-agression.
"Tout cela témoigne de l'impossibilité pour l'Iran de perpétrer un tel acte de sabotage. Par contre, Téhéran a plus d'une fois mis en garde contre des provocations dans le Golfe qui pourraient être fomentées par certaines forces qui profitent des conflits et du chaos dans la région pour promouvoir leurs intérêts politiques. Le principal enseignement à tirer de cet incident est que les pays de la région doivent penser sérieusement à des négociations sur la sécurité pour minimiser la possibilité de tels incidents à l'avenir", a résumé l'expert.
Deux pétroliers, le Front Altair et le Kokuka Courageous, respectivement sous pavillon des îles Marshall et du Panama, ont été vraisemblablement attaqués jeudi 13 juin en mer d'Oman, près du détroit d'Ormuz, ont fait savoir leurs compagnies maritimes. 44 membres d'équipage ont été repêchés par des secouristes iraniens, puis débarqués dans un port de la République islamique, selon l'agence de presse officielle Irna.
Les États-Unis ont attribué la responsabilité de l'incident à l'Iran, qui a rejeté ces accusations en les qualifiant de non fondées.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Abbas Moussavi, a déclaré que son pays était "responsable pour assurer la sécurité dans le détroit d'Ormuz", rappelant que Téhéran était rapidement venu "en aide" aux navires en détresse et avait "sauvé" les équipages.


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