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Etats-Unis / Corée du Nord Trump et Kim Jong-un conviennent de relancer les négociations
Publié dans Le Maghreb le 02 - 07 - 2019

Donald Trump et Kim Jong-un se sont rencontrés dimanche dans la Zone démilitarisée (DMZ) à la frontière entre les deux Corées et se sont mis d'accord pour relancer les discussions en vue d'une dénucléarisation de la Corée du Nord, a annoncé le président américain.

Les Etats-Unis et la Corée du Nord vont se doter d'équipes de travail qui seront opérationnelles dans un délai de deux à trois semaines, a poursuivi Trump, devenu dimanche le premier président américain à fouler le sol de la Corée du Nord. "Nous venons d'avoir une très, très bonne réunion avec le président Kim", a déclaré Trump à la presse après avoir raccompagné le dirigeant nord-coréen vers la ligne de démarcation. "Nous sommes convenus que chacun allait désigner une équipe. Ces équipes tenteront de régler certains détails", a-t-il poursuivi, soulignant ainsi qu'il l'a fait à plusieurs reprises ces derniers jours qu'il n'y avait aucune raison de se presser. "La vitesse n'est pas le sujet", a-t-il dit. Les négociations visant à convaincre le régime de Pyongyang de renoncer à son programme nucléaire sont au point mort depuis l'échec du sommet de Hanoï, fin février, où Trump et Kim s'étaient séparés prématurément sans être parvenus à avancer sur la voie d'une dénucléarisation de la péninsule coréenne. La rencontre de Panmunjom, dans la DMZ, était la troisième entre le président américain et le dirigeant nord-coréen en à peine plus d'un an, après leur sommet historique de Singapour le 12 juin 2018 suivi de leur second sommet à Hanoï. Les deux hommes ont marché l'un vers l'autre jusqu'à la ligne de démarcation, que Donald Trump a franchie. Ils ont repassé ensemble la ligne de démarcation vers le sud et échangé quelques mots devant les journalistes. Un temps rejoint par le président sud-coréen Moon Jae-in, les deux dirigeants, qui se sont chaleureusement serré la main à plusieurs reprises, se sont ensuite retrouvés à huis clos pour des discussions privées qui ont duré plus de trois quarts d'heure. Donald Trump et Kim Jong-un franchissent ensemble la ligne de démarcation.

"J'ai été fier de franchir cette ligne"
Kim Jong-un, qui n'a pas fait de déclaration à l'issue de leur entretien à huis clos, avait auparavant déclaré qu'en franchissant la ligne de démarcation, Donald Trump avait exprimé "sa volonté" de travailler à un nouvel avenir. Il avait ajouté que ce serait un grand honneur de recevoir le président américain à Pyongyang. Donald Trump a déclaré lui que c'était un "grand honneur". "J'ai été fier de franchir cette ligne", a-t-il ajouté. Il a confirmé par la suite qu'il avait invité son interlocuteur à se rendre à la Maison blanche. Le président américain avait créé la surprise samedi à Osaka, au Japon, où il participait au sommet du G20, en proposant via Twitter au numéro un nord-coréen de se "serrer la main" lorsqu'il se rendrait à la frontière coréenne dans le cadre de sa visite officielle en Corée du Sud. Le régime nord-coréen avait évoqué quelques heures plus tard une "suggestion très intéressante". "J'ai été surpris de voir votre message disant que vous souhaitiez me rencontrer", a confié Kim dimanche. La rencontre avait été confirmée dimanche dans la matinée par Donald Trump. "Je me rends à la DMZ et je vais rencontrer Kim", a annoncé le président américain à l'issue d'un entretien avec Moon Jae-in à Séoul.
Il a ajouté qu'il était "insultant" de suggérer qu'aucun progrès n'avait été réalisé entre Washington et Pyongyang dans les négociations sur la dénucléarisation de la Corée.

"Artisan de la paix"
Les négociations entre les Etats-Unis et la Corée du Nord sont pourtant au point mort depuis le sommet de Hanoï. Pyongyang a procédé en mai à des essais de missiles de courte portée; Washington a arraisonné un navire nord-coréen soupçonné de transporter des cargaisons illégales de charbon et imposé de nouvelles sanctions.
A Singapour, en juin 2018, les deux dirigeants avaient annoncé leur volonté d'établir de nouvelles relations et de travailler à la perspective d'une dénucléarisation de la Corée. Mais le sommet de Hanoï a abouti à une impasse, Washington réclamant la dénucléarisation complète de la Corée du Nord tandis que Pyongyang, qui demande des garanties futures sur sa sécurité, voulait en premier lieu un allègement des sanctions. Pour Moon Jae-in, l'entrevue entre Trump et Kim à la frontière coréenne est une rencontre "historique" rendue possible par "l'audace" du président américain. "Un dialogue constant est la seule manière réaliste de parvenir à la dénucléarisation totale de la péninsule coréenne", avait-il dit dimanche matin à Séoul, ajoutant que "le président Trump est l'artisan de la paix dans la péninsule coréenne".

Une rencontre à la frontière entre les deux Corées
Donald Trump a proposé au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un une rencontre dans la zone démilitarisée (DMZ) qui sert de frontière entre les deux Corées, une suggestion jugée "très intéressante" par Pyongyang même si rien n'a encore été officialisé.
Le président américain, en provenance du sommet du G20 qui s'est tenu à Osaka, au Japon, est arrivé à Séoul pour une visite de deux jours en Corée du Sud.
Aucune rencontre avec le numéro un du régime nord-coréen ne figure au programme de son déplacement en Corée du Sud, mais Trump a créé la surprise en tweetant samedi depuis Osaka. "Quand je serai là-bas, si le dirigeant nord-coréen Kim voit cela, je le rencontrerai à la frontière/DMZ juste pour lui serrer la main et dire bonjour (?)".
Le président américain a par la suite déclaré aux journalistes: "S'il est là, nous nous verrons pendant deux minutes, c'est tout, mais ça ira." Le président américain, qui a souligné qu'il s'entendait "très bien" avec Kim, a précisé que s'ils se voyaient, il ne s'agirait pas d'un sommet, mais d'une simple poignée de mains, ajoutant qu'il n'aurait aucun problème à franchir la ligne de démarcation et à se retrouver de facto en territoire nord-coréen. Trump et Kim se sont rencontrés à deux reprises déjà, à Singapour le 12 juin 2018 pour un sommet historique, puis à Hanoï fin février - une rencontre qui s'est achevée sur un constat d'échec.
Les négociations entre les Etats-Unis et la Corée du Nord sont depuis au point mort. Pyongyang a procédé en mai à des essais de missiles de courte portée; Washington a arraisonné un navire nord-coréen soupçonné de transporter des cargaisons illégales de charbon et imposé de nouvelles sanctions. "Nous tentons en ce moment d'arranger les choses, nous allons voir", a dit le dirigeant américain à son arrivée à Séoul alors qu'on lui demandait si le président sud-coréen Moon Jae-in pourrait participer à cette possible rencontre impromptue. Le président américain doit s'entretenir dimanche avec son homologue sud-coréen, a précisé la Maison bleue, le siège de la présidence sud-coréenne.

Pyongyang évoque une "suggestion très intéressante"
Cinq heures après le tweet du président américain, la République populaire démocratique de Corée (RPDC) a jugé que l'offre de Trump constituait une "suggestion très intéressante", selon la vice-ministre nord-coréenne des Affaires étrangères, Choe Son-hui, citée par l'agence de presse officielle KCNA.
Ce serait, a-t-elle ajouté, une "nouvelle occasion de renforcer les relations personnelles entre les deux dirigeants et de faire progresser les relations bilatérales". La vice-ministre a relevé au passage qu'hormis le tweet de Trump, Pyongyang n'avait reçu aucune proposition officielle émise par les Etats-Unis. Au cours d'un dîner avec Trump, le président sud-coréen a estimé que si cette rencontre se déroulait, il s'agirait d'un "événement historique". "Sinon, a poursuivi Moon Jae-in, je pense que ce sera une réussite en soi parce que le président Trump aura montré beaucoup de considération pour le président Kim Jong-un." Côté sud-coréen, les services de la présidence ont noté que rien n'était confirmé à ce stade. Un diplomate nord-coréen de haut rang a prévenu jeudi que le temps commençait à manquer pour que les Etats-Unis formulent une nouvelle stratégie à même de relancer les discussions sur la dénucléarisation. D'après un communiqué du ministère sud-coréen des Affaires étrangères vendredi, l'émissaire américain pour la Corée du Nord, Stephen Biegun, arrivé avant Trump à Séoul, a déclaré à des représentants sud-coréens que les Etats-Unis étaient disposés à mener des discussions constructives avec Pyongyang dans la lignée de l'accord sur la dénucléarisation établi l'an dernier. Le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, a indiqué dimanche dernier que Washington avait œuvré à une reprise des discussions avec Pyongyang et que la situation entre les deux camps s'était améliorée depuis l'échec du sommet de Hanoï. Trump a dit début juin avoir reçu une lettre "magnifique" de Kim, et il a à son tour transmis une lettre à Kim dont l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA a salué la "teneur excellente". A Singapour, en juin 2018, les deux dirigeants avaient annoncé leur volonté d'établir de nouvelles relations et de travailler à la perspective d'une dénucléarisation de la Corée. Mais leur second sommet, fin février à Hanoï, a abouti à une impasse, Washington réclamant la dénucléarisation complète de la RPDC tandis que Pyongyang, qui demande des garanties futures sur sa sécurité, voulait en premier lieu un allègement des sanctions. Le président russe Vladimir Poutine, qui a reçu Kim en avril à Vladivostok, a déclaré lors d'un entretien bilatéral avec Moon Jae-in en marge du sommet du G20 que la question des garanties réclamées par Pyongyang étaient la clef de la suite du processus. Le régime nord-coréen considère son programme nucléaire comme une "assurance-vie" et voit dans le sort de Mouammar Kadhafi un parfait contre-exemple. En 2003, à l'issue de négociations avec Londres et Washington, le dirigeant libyen avait accepté le démantèlement de ses armes de destruction massive; il a été renversé et exécuté en 2011 au terme d'une révolution soutenue par les Occidentaux.


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