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Sahara occidental : Bolton n'est pas le seul responsable américain à ne plus vouloir ignorer le conflit
Publié dans Le Maghreb le 21 - 08 - 2019

L'écrivain et journaliste américain au Washington Times, David Keene, a évoqué la question du Sahara occidental dans un long article intitulé "La dernière colonie en Afrique", dans lequel il a déclaré que le Maroc continue à entretenir le désastre humanitaire qu'il a créé au Sahara occidental et John Bolton n'est pas le seul responsable américain à ne plus vouloir ignorer le conflit.

Dans son article de fond qui traite de l'occupation marocaine des territoires du Sahara occidental et de la répression qu'elle exerce contre la population qui rejette son occupation, publié cette semaine sur le site Web de The American Spectator, David Keene est revenu sur l'histoire et les origines du conflit au Sahara occidental.
"Lorsque l'Espagne a renoncé à sa colonie, le Maroc l'a envahie en entamant une guerre de vingt ans avec les Sahraouis tout en essayant de transformer l'ancienne colonie en un territoire marocain. C'était une guerre brutale au cours de laquelle des centaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants sahraouis ont fui le combat pour se réfugier en Algérie, où ils vivent encore dans des camps de réfugiés administrés par l'ONU et rêvent de rentrer chez eux", a écrit le journaliste américain.
Plus tard, David Keene, souligne qu'"au départ, le Maroc a revendiqué des droits juridiques et historiques sur le territoire, mais ces affirmations ont été jugées absurdes par la Cour internationale de Justice dans son avis de 1975, qui a été approuvé par toutes les autre cours".
"Après l'effondrement de l'Union soviétique et l'émergence de l'Algérie en tant qu'allié stratégique des Etats-Unis dans la région, l'argument a changé: les diplomates marocains ont averti que la survie de la monarchie marocaine était en jeu, car renoncer au Sahara occidental entraînerait inévitablement sa disparition", a expliqué le célèbre journaliste américain.

Rabat a dépensé des dizaines de millions de dollars en lobbying
"Le Maroc n'a pas l'intention de permettre aux Sahraouis de voter pour leur avenir. Les diplomates marocains démontrent depuis des années que Rabat acceptait le principe de l'autodétermination mais constituait des dizaines d'obstacles à la mise en œuvre effective du vote", indique David Kenne, rappelant que les autorités marocaines ont récemment annoncé que l'option référendaire était "dépassée"
Le célèbre journaliste américain David Keene a détaillé que la stratégie du régime marocain se résume à "tout faire pour saper toute action contribuant à la solution de la question saharienne. A terme, le monde acceptera le statu quo comme légitime".
Pour ce faire, ajoute David Keene, Rabat a dépensé des dizaines de millions de dollars en lobbying pour persuader les décideurs politiques de Washington de ne rien faire pour résoudre le conflit sahraoui.
Mais les manœuvres marocaines ont été sapées par la nomination par le président américain Donald Trump de John Bolton, au poste de président du Conseil de sécurité nationale, a ajouté M. Keene, poursuivant : "Le journaliste français qui se trouvait à Rabat lorsque la nouvelle de la nomination est arrivée au Maroc m'a dit qu'ils (les Marocains, ndlr) considéraient cette nomination comme 'inquiétante' et 'irréaliste' (...) Ils savent que Bolton insiste depuis des années pour trouver une solution aux Sahraouis, car, souligne M. Keene, il comprend leur détresse et parce que la confrontation en cours constitue une menace pour la stabilité régionale en Afrique du Nord et, aussi, pour les intérêts américains".
John Bolton a traduit son intérêt sur le terrain pour la cause sahraouie, ajoute l'article, de deux manières : chaque année, les Nations Unies devraient voter pour prolonger le mandat de la MINURSO, permettant ainsi de continuer à soutenir les réfugiés sahraouis, mais l'année dernière avec Bolton en position d'influence, les Etats-Unis ont demandé de réduire le mandat de la MINURSO à six mois au lieu d'un an. La deuxième manière a consisté à sensibiliser les parties (le Maroc et le Front Polisario) sur le fait que les Etats-Unis veulent aller de l'avant pour permettre une solution de sortie de l'impasse pour organiser le référendum d'autodétermination.
Dans son article, David Keene a également évoqué les décisions de la Cour de justice des Communautés européennes, qui confirmaient que le Sahara occidental et le Royaume du Maroc étaient des entités distinctes et que tout accord entre l'UE et le Royaume du Maroc couvrant les eaux territoriales du Sahara occidental sans le consentement des Sahraouis était invalide et illégal.
Répression abusive et violence excessive
Abordant les manifestations sahraouies lors de la célébration pacifique, le 19 juillet dernier, de la victoire de l'équipe algérienne de football en finale de la CAN face au Sénégal (1-0), dans les territoires occupés du Sahara occidental, l'auteur a indiqué que les forces de répression marocaines ont utilisé une violence excessive pour disperser des manifestants sahraouis non armés, citant des témoins à Amnesty International, qui ont confirmé que "les forces auxiliaires marocaines ont commencé à pourchasser des manifestants avec des véhicules de la police et renversé au moins trois personnes". Le Maroc est accusé d'avoir créé une atmosphère d'oppression et d'horreur au Sahara occidental, après l'assassinat en marge de la célébration pacifique de la victoire de l'équipe algérienne de football, d'une jeune sahraouie, Sabah Othman Omeida, par les forces de répression marocaines dans la ville de Laâyoune occupée alors que plusieurs autres Sahraouis ont été blessés.
Sabah Othman, 23 ans, a été victime un accident mortel intentionnel provoqué par la police marocaine, qui a foncé sur la foule à pleine vitesse, selon des sources médiatiques sahraouies sur place.
David Keene a affirmé que ces violations, si elles se produisaient aux Etats-Unis ou dans un tout autre pays, seraient le sujet de conversation des médias internationaux, mais le Maroc, affirme le rédacteur en chef du Washington Times, applique systématiquement la politique de black-out dans les territoires occupés du Sahara occidental et empêche les journalistes internationaux et les observateurs d'y entrer.


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