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Le déficit pluviométrique marque encore les céréales
Malgré les dernières précipitations
Publié dans Le Maghreb le 26 - 12 - 2006


Certes, les dernières pluies qui se sont abattues durant cette dernière semaine ont apporté de la joie aux agriculteurs et éloigné, ne serait ce que momentanément, le spectre de la sécheresse qui planait sur le pays depuis des mois . Mais il n'en demeure pas moins que le déficit pluviométrique marque toujours le secteur agricole, notamment pour ce qui de la céréaliculture particulièrement dans les régions de l'Ouest. A titre d'exemple dans la wilaya de Sidi Bel Abbès le volume d'eau tombé durant ces derniers jours dans cette région, a atteint quelque 8,2mm, selon les chiffres établis par les services compétents de la wilaya , soit un total cumulé de 46,9mm enregistré depuis début décembre, dépassant ainsi largement la moyenne de référence estimée théoriquement pour la région à 33mm par mois. Cependant, même si le volume des précipitations reste globalement insuffisant par rapport à celui de l'année écoulée (83,9mm contre 153,8mm pour une période de quatre mois), les responsables locaux de l'agriculture ne gardent pas moins bon espoir que la météo soit plus généreuse dans les semaines à venir. Par ailleurs, ces pluies tant espérées, permettront au cycle de développement végétatif des cultures céréalières en place de se dérouler normalement, surtout durant la phase actuelle de germination et de levée considérée comme cruciale du fait de ses exigences en eau et en matières organiques. La wilaya de Sidi Bel Abbès emblave chaque campagne agricole autour de 180 000 hectares de céréales pour un objectif de production de 1,5 à 2,5 millions de quintaux toutes espèces confondues. Les conditions climatiques particulières des zones réservées traditionnellement à la pratique de la céréaliculture ont toujours constitué une contrainte majeure à l'augmentation des niveaux de production de cette culture. Ainsi, la production céréalière qui est un segment que l'Algérie a toujours du mal à maîtriser est appelée plus que jamais à s'améliorer. L'Algérie qui a produit 42,7 millions de quintaux, dont sept millions en blé tendre en 2002-2003, et 40 millions de quintaux, dont 7,9 millions en blé tendre, en 2003-2004 ne couvre que le tiers de ses besoins en blé qui constitue la base de l'alimentation des Algériens. Elle est classée, de ce fait, parmi les premiers importateurs de blé au monde. La production locale en blé, quant à elle, comme celle d'autres produits nécessitant une pluviosité conséquente reste aléatoire. Elle tourne aujourd'hui autour de 30 millions de quintaux, en moyenne annuellement. Toujours pas assez pour couvrir tous les besoins de consommation nationaux. Dès lors, les politiques d'intensification de la céréaliculture mises en application dernièrement par l'Etat constituent en partie une réponse adéquate à cette situation de crise. Même si plusieurs dysfonctionnements ont été relevés dans le dispositif d'intensification mis en place. Il est expliqué que les nouvelles politiques menées par l'Etat sont orientées de manière prioritaire vers le segment de la production céréalière qui fait l'objet, depuis 1998, d'incitations publiques importantes financées sur des fonds publics. L'argent de l'Etat assure le financement d'un Programme d'intensification de la céréaliculture (PIC) dans les zones potentielles de production. Cette option a été reconduite dans le cadre du PNDA. Elle implique une série de mesures comme le soutien à la mise en œuvre des itinéraires techniques pour l'intensification de la production céréalière, la protection des revenus des agriculteurs par la stabilisation des prix à la production et l'instauration d'une prime à la collecte des blés (570 et 770 DA respectivement pour les blés dur et tendre livrés aux organismes de stockage, le soutien aux investissements dans la perspective de la modernisation des exploitations agricoles, la réduction des taux de crédit pour la mécanisation des labours et la systématisation des préfinancements entre les agriculteurs et les CCLS pour l'achat des intrants industriels. Une analyse faite par certains chercheurs sur la période allant de 1998 à 2000 a montré que cette démarche n'a pas eu un impact significatif sur la sphère de la production céréalière. Exception faite d'une amélioration substantielle des volumes de blés collectés, les superficies dédiées à la culture des blés ont baissé significativement, alors que les rendements et la production en blés ont évolué de manière erratique. La conséquence en a été un accroissement des importations et une baisse de la part des blés locaux collectés dans l'approvisionnement du marché interne. Ces résultats préliminaires évoquent la persistance des contraintes ayant entravé l'essor de la production céréalière locale au cours de la période antérieure. Et l'une des premières contraintes réside dans la faiblesse de la politique agricole. Elle reste fort indigente puisque, à l'exception de l'instrumentation des aides publiques, elle néglige la nécessité de procéder à des réformes profondes des structures foncières, du secteur de la recherche agronomique entre autres.

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