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Boumediene, Boussouf et Gaid Salah: Trois hommes, une révolution
Publié dans Le Maghreb le 30 - 12 - 2019

Pour l'Algérie le mois de décembre est un porte-malheur dans la mesure où elle a perdu trois importants héros qui ont forcé le destin et façonné son histoire, tout en sacrifiant dans les temps et toutes les circonstances pour qu'elle demeure stable, prospère, libre et indépendante. Ils se sont sacrifiés pour la souveraineté de la Terre des ancêtres pour reste une, unifiée et indivisible. Ces hommes sont tous décédés durant le mois de décembre. Il s'agit notamment de feu l'ex-président de la République, le frère révolutionnaire Houari Boumediene que le peuple a pleuré sa tragique disparition un certain 27 décembre 1978.

Le stratège de la glorieuse révolution de libération nationale, le défunt Abdelhafid Boussouf, mort le 31 décembre 1980 et enfin feu le général-major de corps d'armée, vice-ministre de la Défense et chef d'état-major, feu Ahmed Gaid Salah récemment inhumé au cimetière El Alia où il a rejoint les martyrs au carré de Martyrs, accompagné par une marée humaine venue de tous le territoire national pour l'accompagner à sa dernière demeure dans des funérailles présidentielles. Aussi, c'était le 23 décembre 2019 que les Algériens ont appris la mort tragique et subite de cet homme inoubliable.

Houari Boumediene : le père des démunis
Ce vendredi 27 décembre 2019, les Algériens commémorent le 41e anniversaire de la mort de feu le Président Houari Boumediene, dont le nom demeure collé à la lutte contre l'impérialisme et l'exploitation de l'homme par l'homme.
Pour beaucoup d'Algériens, feu Houari Boumediene, n'était pas seulement un chef d'Etat ordinaire, mais un homme d'Etat ayant réussi à mettre les premiers jalons pour sortir du joug du colonialisme et l'impérialisme. Ses décisions de nationalisation des richesses naturelles du pays et ses positions constantes de soutien aux causes des opprimés de ce monde, demeurent gravées dans les mémoires non seulement des Algériens, mais aussi dans les mémoires des peuples qui aspiraient à la liberté et l'indépendance.
Houari Boumediene, de son vrai nom Mohamed Boukharouba, est né le 23 août 1932 à Aïn Hassainia, près de Guelma. Il est décédé le 27 décembre 1978 à Alger, des suites d'une maladie.
Il a été président de la République algérienne de 1965 à 1978 après une longue carrière de militaire durant la Guerre de Libération nationale durant laquelle il a été chef d'état-major général de l'Armée de libération nationale (ALN). Après l'indépendance du pays en 1962, il occupe de hautes fonctions d'Etat, dont celle de ministre de la Défense nationale, poste qu'il cumule avec celui de vice-président du Conseil de la Révolution durant la présidence d'Ahmed Ben Bella, de mai 1963 à juin 1965.
A la suite du " réajustement révolutionnaire ", Houari Boumediene devient président du Conseil de la Révolution jusqu'en 1976, date à laquelle il est élu président de la République jusqu'à sa mort.
Les positions de principe de feu Houari Boumediene
Les "positions de principe" de l'ancien Président Houari Boumediene sont essentiellement son soutien "immuable" aux causes justes dans le monde, citant plus particulièrement celles des peuples palestinien et sahraoui. Cette personnalité historique et homme d'Etat, était connue à travers ses déclarations marquantes en soutien au droit du peuple palestinien à l'autodétermination, prononcées lors de sommets et de rencontres régionales et internationales. Il avait mis en garde contre la poursuite de la politique de colonisation juive en Palestine, prédisant que cette politique allait menacer la stabilité dans toute la région du Proche-Orient et de la Méditerranée. Il avait également déclaré qu'Israël "ne vaincra pas tant que subsistent les dimensions humaine et géographique". Autant d'assertions "encore vivantes, car elles sont toujours d'actualité".Sa disparition est une perte non pas uniquement pour l'Algérie, mais aussi pour l'ensemble de la nation musulmane, pour les mouvements de libération de par le monde et pour l'humanité entière".

Feu le moudjahid Abdelhafid Boussouf : le stratège de la Révolution de Libération nationale:
Feu le moudjahid Abdelhafid Boussouf , ce révolutionnaire aux pas de velours , tel l'a qualifié l'auteur d'un livre portant le même intitulé de l'écrivain -journaliste Cherif Abdaim y relatant la biographie et le parcours de lutte et de militantisme d'un nationaliste dévoué qui n'a ménagé aucun effort pour la liberté de sa patrie des chaîne du joug colonial. De son nom révolutionnaire Si Mebrouk , Abdelhafid Boussouf est né à Mila ,dans le Nord-Constantinois, mort le 31 décembre 1980 à Paris, est un militant nationaliste algérien durant la guerre d'Algérie. Il joue un rôle décisif dans la naissance des services de renseignements algériens.Le Colonel Abdelhafid Boussouf (alias Si Mabrouk) était un homme doté de grandes qualités de visionnaire qui, outre son rôle déterminant dans la lutte contre les forces coloniales, avait réussi en pleine Guerre de libération à former des hommes pour l'après-indépendance". Il a joué un "grand rôle" dans toutes les étapes de la Guerre de libération et notamment la création de l'appareil de renseignements et de contre-renseignements, grâce auquel "des informations capitales ont été exploitées pour contrecarrer les actions de l'ennemi, et qui a valu au colonel Boussouf le surnom de père des services de renseignements algériens". Il a aussi joué un très grand rôle dans la guerre médiatique en créant en décembre 1956 la radio "La voix de l'Algérie libre et combattante" pour mettre en échec la propagande coloniale, soutenant que le moudjahid avait également fourni d'importants dossiers pour renforcer la position du côté algérien lors des négociations. Abdelhafid Boussouf est de la trempe des grands hommes "dignes d'être pris en exemple pour les générations montantes". Il était militant au sein du Parti du peuple algérien (PPA) lorsqu'il y fait la connaissance, entre autres, de Mohamed Boudiaf, Larbi Ben M'hidi, Lakhdar Bentobal.
Il fut l'un des membres les plus éminents de l'Organisation spéciale (OS), du Mouvement pour le Triomphe des Libertés démocratiques (MTLD).
Il a assisté à l'historique réunion des 22 et, après le déclenchement de la révolution, il a été nommé en avril 1954, adjoint de Ben M'hidi dans la wilaya V, chargé de la région de Tlemcen. Abdelhafid Boussouf est décédé le 31 décembre 1980.

Le défunt Gaïd Salah, une sommité et un grand homme de l'Algérie
c'est avec une grande tristesse que les Algériens ont appris la nouvelle du décès du Moudjahid et Général de Corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, Vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, ce lundi 23 décembre , une des sommités et grands hommes de l'Algérie qui ont tenu leurs engagements, ont fait montre de loyauté, ont emprunté la voie des Chouhada et bienfaiteurs, et qui ont été, par voie de conséquence, accueillis par le peuple algérien à bras ouvert. Il a mérité, paix à son âme, estime et fierté pour son sens élevé de patriotisme et d'abnégation, et restera gravé à jamais dans la mémoire des générations.
Le défunt général de corps d'armée, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le Moudjahid Ahmed Gaïd Salah, s'est distingué, tout au long de son parcours révolutionnaire et militaire, par son sacrifice, patriotisme et fidélité.

Obsèques d'Ahmed Gaïd Salah: le défunt inhumé au cimétière El Alia:
"Les obsèques se sont déroulées au Palais du Peuple, en rendant un dernier hommage au défunt, avant de rejoindre sa dernière demeure au carré des Martyrs au cimetière d'El Alia après la prière du Dohr", lit-on dans le communiqué.
"Il est parmi les croyants des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers Allah. Certains d'entre eux ont atteint leur fin, et d'autres attendent encore, et ils n'ont varié aucunement. 'A dieu nous appartenons et à Lui nous retournerons'".
Le défunt Ahmed Gaïd Salah: un riche parcours militant au service de l'Algérie et de son armée:
Le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, décédé lundi matin, a consacré sa vie entière au service de l'Algérie, aussi bien lors de la Glorieuse Guerre de libération qu'après l'indépendance en tant qu'officier supérieur dans l'Armée nationale populaire.
Tout au long de sa carrière, le défunt avait eu un rôle axial dans la préservation de la stabilité et de la sécurité de l'Algérie.
Né le 13 janvier 1940 dans la wilaya de Batna, jeune militant du mouvement national, Ahmed Gaïd Salah rejoint le maquis où il gravit les échelons de la hiérarchie pour être désigné Commandant de compagnie, respectivement aux 21e, 29e, et 39e bataillons de l'Armée de Libération Nationale (ALN). A l'indépendance, après un cycle de formation en Algérie, pendant deux (02) ans et en ex-URSS, pendant deux (02) ans également, de 1969 à 1971, il a été diplômé notamment à l'Académie de Vystrel (Moscou).Le défunt a participé, en 1968, à la campagne du Moyen-Orient en Egypte.


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