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Les dérèglements de la glande peuvent avoir plusieurs origines
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 01 - 2010

La catastrophe de Tchernobyl (accident nucléaire qui s'est produit le 26 avril 1986 dans la centrale nucléaire Lénine en Ukrain) est très souvent citée, mais elle est, bien évidemment, loin d'être la seule cause, les maladies thyroïdiennes étaient bien antérieures à elle, cela va de soi.
Petite histoire de la découverte de notre petit glande :
Les maladies de la thyroïde, et plus précisément les goitres, sont observées depuis plus de 5 mille ans et plus exactement en 2800 ans avant JC, c'est un empereur chinois qui les cite en premier.
A l'époque, on traite les goitres avec des algues et des éponges marines calcifiées.
Et c'est au IVe siècle après JC, et toujours en Chine, qu'on commence même à traiter les goitres avec de la poudre de thyroïde d'animaux. Comme quoi, ces traitements à base de poudre de thyroïde d'animaux ont fait leurs preuves depuis déjà très longtemps.
Ces connaissances arrivent avec Marco Polo au XIIIe siècle et surtout elles expliqueront la cause probable des goitres et donc donne la solution : l'eau. En effet, dans les régions où peu de goitres sont observés, l'eau contiendrait plus d'iode. Alors que donc, a contrario, dans les régions où il y a beaucoup de goitre, l'eau contient très peu d'iode.
Ce fait est toujours considéré aujourd'hui, en tous cas, il n'est pas contredit.
Si on a, enfin, pu connaître l'anatomie complète de la thyroïde au XVIIIe siècle, il n'en est pas de même quant à sa fonction. En effet, pendant très longtemps on lui a donné des fonctions complètement farfelues du genre, on a pensé, jusqu'à la Renaissance, qu'elle servait de lubrifiant et d'humidificateur du larynx.
Autres exemples farfelus (mais avec quelques fonds de vérités) de fonctions :
Wharton : la thyroïde sert à régulariser et embellir le cou : ceci est très net chez la femme et c'est la raison pour laquelle la nature a doté les femmes d'une thyroïde plus volumineuse que celle des hommes. Ce point n'a pas échappé à Ingres dont plusieurs modèles avaient un goitre assez volumineux, mais en général la thyroïde des femmes est plus petite que celle des hommes.
Vercelloni : la thyroïde est un réceptacle pour des vers qui gagnent ensuite l'œsophage par des canaux spécifiques.
Lalouette : la thyroïde intervient pour moduler l'expression de la voix au moyen du liquide qu'elle élabore
Meckel : (qui a décrit le diverticule du tube digestif qui porte son nom) considérait la thyroïde comme la répétition de la matrice au cou, c'est-à-dire comme une espèce de miroir de l'utérus. A son époque, on avait déjà observé l'augmentation du volume thyroïdien au cours de la grossesse.
Léonard De Vinci (peintre) : au XVIe siècle fut le premier à faire une représentation dessinée de la thyroïde. Il fit aussi quelques beaux dessins représentant des goitres très importants.
Paraselce : c'est également à ce siècle qu'un médecin suisse, Paraselce, émettra l'hypothèse (très vite abandonnée par ailleurs en raison de la personnalité de Paraselce, très critiqué pour certains actes mais aussi pour des raisons de mises en avant de théories plus que douteuses) que la fonction de la thyroïde va être mise en rapport avec le problème de la présence d'un goitre chez des personnes atteintes de crétinisme. On apprendra plus tard l'origine et la cause exacte de ce crétinisme qui est donc due à une insuffisance thyroïdienne foetale mais aussi néonatale, avec les conséquences très difficiles que l'on connaît, dont l'abêtissement ou imbécillité profonde et une forme aggravée du nanisme (diformités).
André Vésale : anatomiste et médecin bruxellois de renommée, car reconnu par les historiens comme étant le plus grand anatomiste de la Renaissance mais serait même le plus grand de la médecine, décrivit en premier les lobes thyroïdiens.
Vingt ans plus tard que Bartoloméo Eustachi : qui était un savant anatomiste, médecin italien et professeur à Rome (on lui doit, entre autres, la découverte de la trompe d'eustache, mais également le système des os, des muscles, des nerfs…), observera que les deux lobes de la thyroïde sont rattachés par l'isthme.
Thomas Wharton : au XVIIe siècle, celui-ci donne le nom de thyréoïde, tiré du nom des boucliers grecs de l'époque bien que la comparaison soit difficilement acceptable, car on peut constater qu'il n'y a pas vraiment de ressemblance.
Plus tard, le nom changera et deviendra donc thyroïde.
Au 19ème siècle : on fera la description biologique précise de la thyroïde en mettant en évidence d'autres cellules qui se situent dans le parenchyme thyroïdien : les cellules C qui permettent la synthétisation de la thyrocalcitonine.
C'est aussi à ce siècle que, enfin, on trouve une correspondance entre la thyroïde et une maladie connue depuis la Renaissance : le myxoedème qui entraîne les symptômes que tous les hypothyroïdiens connaissent bien : frilosité, prise de poids, constipation, bradycardie, troubles cognitifs, chute des cheveux et non repousse ou beaucoup plus lente des poils et des ongles, etc.
A la fin du XIXe siècle : on va vraiment mettre en avant que l'iode joue un rôle important dans les insuffisances thyroïdiennes et ce, malgré pourtant qu'en 1791, un médecin français de Saint-Jean-de-Maurienne, François-Emmanuel Fodéré, avait effectué une enquête qui démontrait que la présence des goitres étaient bien plus nombreuse dans les régions montagneuses que dans les régions proches de la mer. On mettra alors en place plusieurs mesures afin de favoriser l'iode dans la consommation des aliments afin d'éviter ces goitres et insuffisances thyroïdiennes.
Depuis 1910, la science a encore évolué et de nombreuses recherches ont permit d'obtenir les connaissances actuelles sur tous les dysfonctionnements thyroïdiens qui ne se résument plus maintenant à la seule insuffisance de l'iode.
Source Wikipedia
La catastrophe de Tchernobyl (accident nucléaire qui s'est produit le 26 avril 1986 dans la centrale nucléaire Lénine en Ukrain) est très souvent citée, mais elle est, bien évidemment, loin d'être la seule cause, les maladies thyroïdiennes étaient bien antérieures à elle, cela va de soi.
Petite histoire de la découverte de notre petit glande :
Les maladies de la thyroïde, et plus précisément les goitres, sont observées depuis plus de 5 mille ans et plus exactement en 2800 ans avant JC, c'est un empereur chinois qui les cite en premier.
A l'époque, on traite les goitres avec des algues et des éponges marines calcifiées.
Et c'est au IVe siècle après JC, et toujours en Chine, qu'on commence même à traiter les goitres avec de la poudre de thyroïde d'animaux. Comme quoi, ces traitements à base de poudre de thyroïde d'animaux ont fait leurs preuves depuis déjà très longtemps.
Ces connaissances arrivent avec Marco Polo au XIIIe siècle et surtout elles expliqueront la cause probable des goitres et donc donne la solution : l'eau. En effet, dans les régions où peu de goitres sont observés, l'eau contiendrait plus d'iode. Alors que donc, a contrario, dans les régions où il y a beaucoup de goitre, l'eau contient très peu d'iode.
Ce fait est toujours considéré aujourd'hui, en tous cas, il n'est pas contredit.
Si on a, enfin, pu connaître l'anatomie complète de la thyroïde au XVIIIe siècle, il n'en est pas de même quant à sa fonction. En effet, pendant très longtemps on lui a donné des fonctions complètement farfelues du genre, on a pensé, jusqu'à la Renaissance, qu'elle servait de lubrifiant et d'humidificateur du larynx.
Autres exemples farfelus (mais avec quelques fonds de vérités) de fonctions :
Wharton : la thyroïde sert à régulariser et embellir le cou : ceci est très net chez la femme et c'est la raison pour laquelle la nature a doté les femmes d'une thyroïde plus volumineuse que celle des hommes. Ce point n'a pas échappé à Ingres dont plusieurs modèles avaient un goitre assez volumineux, mais en général la thyroïde des femmes est plus petite que celle des hommes.
Vercelloni : la thyroïde est un réceptacle pour des vers qui gagnent ensuite l'œsophage par des canaux spécifiques.
Lalouette : la thyroïde intervient pour moduler l'expression de la voix au moyen du liquide qu'elle élabore
Meckel : (qui a décrit le diverticule du tube digestif qui porte son nom) considérait la thyroïde comme la répétition de la matrice au cou, c'est-à-dire comme une espèce de miroir de l'utérus. A son époque, on avait déjà observé l'augmentation du volume thyroïdien au cours de la grossesse.
Léonard De Vinci (peintre) : au XVIe siècle fut le premier à faire une représentation dessinée de la thyroïde. Il fit aussi quelques beaux dessins représentant des goitres très importants.
Paraselce : c'est également à ce siècle qu'un médecin suisse, Paraselce, émettra l'hypothèse (très vite abandonnée par ailleurs en raison de la personnalité de Paraselce, très critiqué pour certains actes mais aussi pour des raisons de mises en avant de théories plus que douteuses) que la fonction de la thyroïde va être mise en rapport avec le problème de la présence d'un goitre chez des personnes atteintes de crétinisme. On apprendra plus tard l'origine et la cause exacte de ce crétinisme qui est donc due à une insuffisance thyroïdienne foetale mais aussi néonatale, avec les conséquences très difficiles que l'on connaît, dont l'abêtissement ou imbécillité profonde et une forme aggravée du nanisme (diformités).
André Vésale : anatomiste et médecin bruxellois de renommée, car reconnu par les historiens comme étant le plus grand anatomiste de la Renaissance mais serait même le plus grand de la médecine, décrivit en premier les lobes thyroïdiens.
Vingt ans plus tard que Bartoloméo Eustachi : qui était un savant anatomiste, médecin italien et professeur à Rome (on lui doit, entre autres, la découverte de la trompe d'eustache, mais également le système des os, des muscles, des nerfs…), observera que les deux lobes de la thyroïde sont rattachés par l'isthme.
Thomas Wharton : au XVIIe siècle, celui-ci donne le nom de thyréoïde, tiré du nom des boucliers grecs de l'époque bien que la comparaison soit difficilement acceptable, car on peut constater qu'il n'y a pas vraiment de ressemblance.
Plus tard, le nom changera et deviendra donc thyroïde.
Au 19ème siècle : on fera la description biologique précise de la thyroïde en mettant en évidence d'autres cellules qui se situent dans le parenchyme thyroïdien : les cellules C qui permettent la synthétisation de la thyrocalcitonine.
C'est aussi à ce siècle que, enfin, on trouve une correspondance entre la thyroïde et une maladie connue depuis la Renaissance : le myxoedème qui entraîne les symptômes que tous les hypothyroïdiens connaissent bien : frilosité, prise de poids, constipation, bradycardie, troubles cognitifs, chute des cheveux et non repousse ou beaucoup plus lente des poils et des ongles, etc.
A la fin du XIXe siècle : on va vraiment mettre en avant que l'iode joue un rôle important dans les insuffisances thyroïdiennes et ce, malgré pourtant qu'en 1791, un médecin français de Saint-Jean-de-Maurienne, François-Emmanuel Fodéré, avait effectué une enquête qui démontrait que la présence des goitres étaient bien plus nombreuse dans les régions montagneuses que dans les régions proches de la mer. On mettra alors en place plusieurs mesures afin de favoriser l'iode dans la consommation des aliments afin d'éviter ces goitres et insuffisances thyroïdiennes.
Depuis 1910, la science a encore évolué et de nombreuses recherches ont permit d'obtenir les connaissances actuelles sur tous les dysfonctionnements thyroïdiens qui ne se résument plus maintenant à la seule insuffisance de l'iode.
Source Wikipedia


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