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Alger et Nouakchott, seules contre tous
Paiement de rançons
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 03 - 2010

Seules l'Algérie et la Mauritanie se sont élevées contre la décision de la justice malienne de libérer trois terroristes notoires en échange de la libération d'un ressortissant français. Les deux pays ont vite fait de convoquer leurs ambassadeurs respectifs dans ce pays, signe de grande indignation contre ce genre d'agissement. Auparavant, l'Espagne et la France ont payé une rançon à Al-Qaida Maghreb (AQMI) en contrepartie de la libération de leurs touristes. Et ce, en contradiction à la résolution onusienne criminalisant le paiement de rançon dans la région, dont l'Algérie a été l'un des premiers instigateurs. Non seulement ces pays européens et bien d'autres transgressent les lois onusiennes, mais ils fortifient la présence des terroristes d'Al-Qaida dans la région du Sahel. Pourtant, l'Espagne a été l'un des premiers pays à appuyer l'initiative algérienne. Cette duplicité du discours diplomatique renforce de plus en plus la nébuleuse terroriste. A cela, s'ajoute le jeu trouble du Mali qui, contre toute attente, a libéré de redoutables rebelles sous la pression des occidentaux, faisant fi des accords de sécurité convenus avec les pays de la région dont l'Algérie. L'AQMI est devenue le bunker de l'Organisation terroriste de Ben Laden en la dotant en moyens logistiques et financiers colossaux. Les rançons sont le moyen le plus adéquat pour renflouer les caisses du terrorisme, en plus du trafic de drogue et de la traite humaine. Le Sahel est devenu une poudrière, où tous les fléaux trouvent coéxistent. Si les pays étroitement concernés tels le Niger, le Mali, le Burkina Faso et autres n'ont pas les moyens d'y faire face, donc manipulables, les occidentaux eux, s'adonnent à un jeu malsain comme pour perpétuer la tension dans cette région richissime en ressources naturelles. Reste l'Algérie et à un degré moindre la Mauritanie, résolument engagées dans la lutte antiterroriste, qui se battent contre tous. Entre la faiblesse des pays du Sahel et la mainmise des européens et américains, cette lutte risque d'être vaine. Les enjeux sont tellement nombreux et complexes, que les desseins des uns et des autres deviennent difficilement compréhensibles. Cependant, la multiplication des acteurs dans la région du Sahel n'est pas faite pour apaiser la situation. L'approvisionnement continue en artillerie lourde qui provient des rançons et du trafic de drogue, en fait une région dangereusement militarisée. Les observateurs y perçoivent un second Afghanistan.
M. C
Seules l'Algérie et la Mauritanie se sont élevées contre la décision de la justice malienne de libérer trois terroristes notoires en échange de la libération d'un ressortissant français. Les deux pays ont vite fait de convoquer leurs ambassadeurs respectifs dans ce pays, signe de grande indignation contre ce genre d'agissement. Auparavant, l'Espagne et la France ont payé une rançon à Al-Qaida Maghreb (AQMI) en contrepartie de la libération de leurs touristes. Et ce, en contradiction à la résolution onusienne criminalisant le paiement de rançon dans la région, dont l'Algérie a été l'un des premiers instigateurs. Non seulement ces pays européens et bien d'autres transgressent les lois onusiennes, mais ils fortifient la présence des terroristes d'Al-Qaida dans la région du Sahel. Pourtant, l'Espagne a été l'un des premiers pays à appuyer l'initiative algérienne. Cette duplicité du discours diplomatique renforce de plus en plus la nébuleuse terroriste. A cela, s'ajoute le jeu trouble du Mali qui, contre toute attente, a libéré de redoutables rebelles sous la pression des occidentaux, faisant fi des accords de sécurité convenus avec les pays de la région dont l'Algérie. L'AQMI est devenue le bunker de l'Organisation terroriste de Ben Laden en la dotant en moyens logistiques et financiers colossaux. Les rançons sont le moyen le plus adéquat pour renflouer les caisses du terrorisme, en plus du trafic de drogue et de la traite humaine. Le Sahel est devenu une poudrière, où tous les fléaux trouvent coéxistent. Si les pays étroitement concernés tels le Niger, le Mali, le Burkina Faso et autres n'ont pas les moyens d'y faire face, donc manipulables, les occidentaux eux, s'adonnent à un jeu malsain comme pour perpétuer la tension dans cette région richissime en ressources naturelles. Reste l'Algérie et à un degré moindre la Mauritanie, résolument engagées dans la lutte antiterroriste, qui se battent contre tous. Entre la faiblesse des pays du Sahel et la mainmise des européens et américains, cette lutte risque d'être vaine. Les enjeux sont tellement nombreux et complexes, que les desseins des uns et des autres deviennent difficilement compréhensibles. Cependant, la multiplication des acteurs dans la région du Sahel n'est pas faite pour apaiser la situation. L'approvisionnement continue en artillerie lourde qui provient des rançons et du trafic de drogue, en fait une région dangereusement militarisée. Les observateurs y perçoivent un second Afghanistan.
M. C


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