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Après le «crachat», une gifle qui retentit dans le monde entier
Quel avenir pour ces entretiens de proximité face à la politique israélienne ?
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 03 - 2010

Les Palestiniens ont salué hier la condamnation américaine et internationale du projet de colonisation à El Qods occupée, annoncé par Israël en pleine visite du vice-président américain, Joe Biden, dans la région.
Les Palestiniens ont salué hier la condamnation américaine et internationale du projet de colonisation à El Qods occupée, annoncé par Israël en pleine visite du vice-président américain, Joe Biden, dans la région.
Alors que les Palestiniens venaient tout juste de donner leur accord à des discuusions indirectes avec Israël, le ministère israélien de l'Intérieur a approuvé mardi la construction de 1.600 nouveaux logements à Ramat Shlomo, un quartier de colonisation habité par des juifs ultra-orthodoxes dans un secteur arabe d'El-Qods annexé en 1967 par Israël. La décision israélienne a provoqué le mécontentement des Etats-Unis et l'exaspération des Palestiniens."Je condamne la décision du gouvernement israélien de faire avancer ses plans pour de nouveaux logements à Jérusalem-est. Cette annonce, sa teneur et son calendrier sont précisément le genre de mesure qui sape la confiance nécessaire maintenant" au dialogue israélo-palestinien", a affirmé mardi soir M. Biden dans un communiqué au ton particulièrement vif. Il a tenu d'ailleurs à manifester son mécontentement en arrivant avec plus d'une heure de retard à un dîner offert mardi par le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Selon la presse israelienne, il aurait meme envisagé d'annuler sa participation avec son épouse au diner. La Maison Blanche a condamné également la décision israélienne, la qualifiant de ''malvenue'' en pleine visite en Israël de Joe Biden. A l'ONU, le secrétaire général Ban Ki-moon a réaffirmé que les colonies étaient "illégales aux termes de la loi internationale". La Haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, a déclaré devant le Parlement européen à Strasbourg :"Je me joins au vice-président (Joe) Biden pour condamner la décision de construire 1.600 nouveaux logements à El Qods-Est". "La décision de construire à Jérusalem-est revient à dire que les efforts américains ont échoué avant même que ne commencent les négociations indirectes", a dit le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina. Ce projet israélien est "évidemment préjudiciable" au processus de paix, a déclaré le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, d'autant qu'Israël a annoncé la veille encore la mise en chantier de 112 logements dans une colonie juive de Cisjordanie occupée. "Il n'y a aucun doute que ce geste sape la confiance dans la perspective du processus politique que nous sommes tous très attachés à voir relancer", a ajouté M. Fayyad. "Nous nous félicitons des réactions américaine et internationale qui condamnent la décision israélienne de construire des logements dans un quartier de colonisation à El Qods-est" occupée, a déclaré le négociateur palestinien Saëb Arekat. s'est félicité M. Arekat. "Nous voulons voir ces déclarations qui expriment le mécontentement et la colère envers la politique du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu, en particulier américaines, se traduire dans les faits afin de contraindre Israël à arrêter les activités de colonisation à El Qods et dans les Territoires palestiniens occupés", a-t-il plaidé. Les entretiens de M. Biden avec le président palestinien Mahmoud Abbas et son Premier ministre Salam Fayyad porteront essentiellement sur le contentieux des colonies, qui "détruit les efforts américains en faveur de la paix, la stabilité et la sécurité au Proche-Orient", a précisé M. Arekat.
Les Palestiniens ont accepté sans enthousiasme ces négociations, dites "de proximité", résultat de mois d'efforts diplomatiques et de navettes de l'envoyé spécial des Etats-Unis pour le Proche-Orient,George Mitchell, après avoir réclamé en vain un gel complet de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-est en vue de la relance des négociations de paix directes suspendues depuis l'agression israelienne contre Gaza l'hiver dernier. Refusant toute condition préalable, le premier ministre israelien n'a offert qu'un moratoire limité, temporaire (10 mois) et non respecté sur la colonisation en Cisjordanie --à l'exclusion d'El-Qods-Est, et ne concerne ni les 3.000 logements en chantier en Cisjordanie, ni la construction d'édifices publics. Alors que l'annonce de cette nouvelle implantation crée des remous au sein même de la coalition gouvernementale, il s'est abstenu de tout commentaire sur la crise israélo-américaine. "Il n'y aura aucun communiqué sur cette affaire", a assuré son porte-parole. Le ministère israélien de la Défense, le travailliste Ehud Barak, a fait part de sa colère après l'annonce superflue (de ce projet) qui perturbe les négociations de paix avec les Palestiniens - des négociations du plus haut intérêt pour Israël", indique un communiqué de son bureau. "C'est vraiment embarrassant, et nous devons présenter des excuses pour cette faute grave", a renchéri son collègue travailliste Yitzhak Herzog, ministre de la Santé. Les médias israéliens accusent leur premier ministre et son gouvernement de "ruiner" les relations cruciales avec l'allié américain. Un éditorialiste du Yediot Aharonot, premier quotidien en Israël, a parlé de "crachat au visage de Biden".
Pour Maariv, Benjamin "Netanyahu est incapable de mener un véritable dialogue avec les Américains. Biden est venu pour exprimer son soutien à Israël face à l'Iran et sa visite a été torpillée". Le Haaretz parle d'"une gifle qui retentit dans le monde entier" à propos de la condamnation par M. Biden du projet. M. Biden est le plus important responsable américain à visiter Israël et la Cisjordanie depuis l'arrivée au pouvoir de M. Obama en 2009. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, se rendra avant la fin du mois au Proche-Orient dans l'espoir d'aider à relancer les négociations de paix. Mme Ashton doit s'y rendra le 17 mars. La Ligue arabe doit se réunir mercredi soir au Caire pour donner une "réponse claire" à la poursuite par Israël de sa politique de colonisation dans les territoires palestiniens occupés. Une réunion du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, ONU, Union européenne) est prévue à Moscou ce 19 mars.
N. S.
Alors que les Palestiniens venaient tout juste de donner leur accord à des discuusions indirectes avec Israël, le ministère israélien de l'Intérieur a approuvé mardi la construction de 1.600 nouveaux logements à Ramat Shlomo, un quartier de colonisation habité par des juifs ultra-orthodoxes dans un secteur arabe d'El-Qods annexé en 1967 par Israël. La décision israélienne a provoqué le mécontentement des Etats-Unis et l'exaspération des Palestiniens."Je condamne la décision du gouvernement israélien de faire avancer ses plans pour de nouveaux logements à Jérusalem-est. Cette annonce, sa teneur et son calendrier sont précisément le genre de mesure qui sape la confiance nécessaire maintenant" au dialogue israélo-palestinien", a affirmé mardi soir M. Biden dans un communiqué au ton particulièrement vif. Il a tenu d'ailleurs à manifester son mécontentement en arrivant avec plus d'une heure de retard à un dîner offert mardi par le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Selon la presse israelienne, il aurait meme envisagé d'annuler sa participation avec son épouse au diner. La Maison Blanche a condamné également la décision israélienne, la qualifiant de ''malvenue'' en pleine visite en Israël de Joe Biden. A l'ONU, le secrétaire général Ban Ki-moon a réaffirmé que les colonies étaient "illégales aux termes de la loi internationale". La Haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, a déclaré devant le Parlement européen à Strasbourg :"Je me joins au vice-président (Joe) Biden pour condamner la décision de construire 1.600 nouveaux logements à El Qods-Est". "La décision de construire à Jérusalem-est revient à dire que les efforts américains ont échoué avant même que ne commencent les négociations indirectes", a dit le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina. Ce projet israélien est "évidemment préjudiciable" au processus de paix, a déclaré le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, d'autant qu'Israël a annoncé la veille encore la mise en chantier de 112 logements dans une colonie juive de Cisjordanie occupée. "Il n'y a aucun doute que ce geste sape la confiance dans la perspective du processus politique que nous sommes tous très attachés à voir relancer", a ajouté M. Fayyad. "Nous nous félicitons des réactions américaine et internationale qui condamnent la décision israélienne de construire des logements dans un quartier de colonisation à El Qods-est" occupée, a déclaré le négociateur palestinien Saëb Arekat. s'est félicité M. Arekat. "Nous voulons voir ces déclarations qui expriment le mécontentement et la colère envers la politique du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu, en particulier américaines, se traduire dans les faits afin de contraindre Israël à arrêter les activités de colonisation à El Qods et dans les Territoires palestiniens occupés", a-t-il plaidé. Les entretiens de M. Biden avec le président palestinien Mahmoud Abbas et son Premier ministre Salam Fayyad porteront essentiellement sur le contentieux des colonies, qui "détruit les efforts américains en faveur de la paix, la stabilité et la sécurité au Proche-Orient", a précisé M. Arekat.
Les Palestiniens ont accepté sans enthousiasme ces négociations, dites "de proximité", résultat de mois d'efforts diplomatiques et de navettes de l'envoyé spécial des Etats-Unis pour le Proche-Orient,George Mitchell, après avoir réclamé en vain un gel complet de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-est en vue de la relance des négociations de paix directes suspendues depuis l'agression israelienne contre Gaza l'hiver dernier. Refusant toute condition préalable, le premier ministre israelien n'a offert qu'un moratoire limité, temporaire (10 mois) et non respecté sur la colonisation en Cisjordanie --à l'exclusion d'El-Qods-Est, et ne concerne ni les 3.000 logements en chantier en Cisjordanie, ni la construction d'édifices publics. Alors que l'annonce de cette nouvelle implantation crée des remous au sein même de la coalition gouvernementale, il s'est abstenu de tout commentaire sur la crise israélo-américaine. "Il n'y aura aucun communiqué sur cette affaire", a assuré son porte-parole. Le ministère israélien de la Défense, le travailliste Ehud Barak, a fait part de sa colère après l'annonce superflue (de ce projet) qui perturbe les négociations de paix avec les Palestiniens - des négociations du plus haut intérêt pour Israël", indique un communiqué de son bureau. "C'est vraiment embarrassant, et nous devons présenter des excuses pour cette faute grave", a renchéri son collègue travailliste Yitzhak Herzog, ministre de la Santé. Les médias israéliens accusent leur premier ministre et son gouvernement de "ruiner" les relations cruciales avec l'allié américain. Un éditorialiste du Yediot Aharonot, premier quotidien en Israël, a parlé de "crachat au visage de Biden".
Pour Maariv, Benjamin "Netanyahu est incapable de mener un véritable dialogue avec les Américains. Biden est venu pour exprimer son soutien à Israël face à l'Iran et sa visite a été torpillée". Le Haaretz parle d'"une gifle qui retentit dans le monde entier" à propos de la condamnation par M. Biden du projet. M. Biden est le plus important responsable américain à visiter Israël et la Cisjordanie depuis l'arrivée au pouvoir de M. Obama en 2009. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, se rendra avant la fin du mois au Proche-Orient dans l'espoir d'aider à relancer les négociations de paix. Mme Ashton doit s'y rendra le 17 mars. La Ligue arabe doit se réunir mercredi soir au Caire pour donner une "réponse claire" à la poursuite par Israël de sa politique de colonisation dans les territoires palestiniens occupés. Une réunion du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, ONU, Union européenne) est prévue à Moscou ce 19 mars.
N. S.


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