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Un souffle nouveau pour une direction ancestrale
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 03 - 2010

Le 9e congrès ordinaire du FLN risque de durer plus longtemps que prévu. Hier, tard dans la soirée, les travaux des assises nationales du vieux parti n'ont pas été bouclés. L'enjeu est fondamental pour Abdelaziz Belkhadem secrétaire général de l'instance exécutive. Gagnera-t-il le pari de présenter un FLN, uni et unifié ?
Difficile de répondre, même s'il a été reconduit et plébiscité pour rempiler pour un 2e mandat à la tête de la première force politique du pays. La crise qui couvait au sein du FLN depuis mai 2003 tend-elle vers un dénouement définitif. Il semble que le temps des déchirements, ayant secoué l'ex-parti unique, est derrière. Abdelaziz Belkhadem a mis les tous les moyens pour concilier l'ensemble des militants, redresseurs inflexibles, légalistes pro-Benflis qui s'échinaient à prendre la tête d'un FLN déchiqueté.
La page de la crise ouverte entre le FLN mouvement de redressement et la direction du parti, conduite alors par son secrétaire général Ali Benflis est-elle une ancienne histoire. Entre temps que d'eau a coulé sous les ponts pour la prise en mains des affaires du parti. La restructure du parti, entamé au lendemain du 8e congrès bis s'est faite dans la douleur. Plusieurs mouhafadas du pays ont souffert longtemps de dissensions en leur sein. Il en est de même pour les kasma qui ont connu des querelles à ne plus en finir. Les élections communales et législatives ont mis leur grain de sable.
Des militants de la première heure se sont ligués contre la direction du parti, lui reprochant de les avoir écartés délibérément des listes des candidats aux assemblées élues en raison de leur proximité avec l'ex- secrétaire général du FLN, Ali Benflis.
Le recul du parti, observé à l'issue des élections communales et législatives a donné du grain à moudre aux contestataires qui ont reproché au secrétaire général une gestion hasardeuse des affaires du parti. Il n'en fallait pas plus pour que les vieilles querelles claniques resurgissent et émergent à la surface, faisant craindre le pire au vieux parti qui s'embourbait dans la restructuration du parti. Les membres de la direction ont beau claironné que le FLN est uni et indivisible, il n'empêche que cette profession de foi ne trouve pas sa traduction sur le terrain, miné par des recherches de positionnement de nombreux militants écartés pour une raison ou une autre. Les mécontents de la «gestion» des affaires du parti ont été jusqu'à réclamer la tête de Abdelaziz Belkhadem à l'image de la cellule centrale de suivi des affaires du parti, menée par Abbès Mekhallif, ex-chef de groupe du FLN à l'Assemblée populaire nationale. Beaucoup de bruits et des chuchotements pour suggérer le départ du premier responsable du parti, Abdelaziz Belkhadem qui s'est trouvé obliger d'investir tout son poids pour désamorcer une crise qui pesait sur les militants de la base et sur les cadres du parti.
Il a fallu beaucoup de talent et des trésors de diplomatie pour que le secrétaire général de l'instance exécutif puisse éteindre le feu de la "fitna" qui se propageait dangereusement au sein des kasma et mouhafadas du parti, du moins pour celles d'entre-elles qui sont restées longtemps sans une direction bien définie et surtout reconnue par les militants. Les stigmates de cette crise, qui n'a pas voulu dire son nom, se sont-elles pour autant estompées à la faveur de ce 9e congrès ?
Tout porte à le croire au vu du déroulement des travaux, le plébiscite auquel a eu droit Abdelaziz Belkhadem et le nombre record de congressistes qui ont participé aux travaux. Carte blanche ainsi a été donnée au secrétaire général FLN, débarrassé désormais des pesanteurs de l'instance exécutive, de mettre une fois pour toutes de l'ordre dans la maison FLN. Seul maître à bord, Abdelaziz Belkhadem pourra diriger à sa guise «les affaires du FLN», selon la feuille de route qu'il se sera tracé.
Sadek Belhocine.
Le 9e congrès ordinaire du FLN risque de durer plus longtemps que prévu. Hier, tard dans la soirée, les travaux des assises nationales du vieux parti n'ont pas été bouclés. L'enjeu est fondamental pour Abdelaziz Belkhadem secrétaire général de l'instance exécutive. Gagnera-t-il le pari de présenter un FLN, uni et unifié ?
Difficile de répondre, même s'il a été reconduit et plébiscité pour rempiler pour un 2e mandat à la tête de la première force politique du pays. La crise qui couvait au sein du FLN depuis mai 2003 tend-elle vers un dénouement définitif. Il semble que le temps des déchirements, ayant secoué l'ex-parti unique, est derrière. Abdelaziz Belkhadem a mis les tous les moyens pour concilier l'ensemble des militants, redresseurs inflexibles, légalistes pro-Benflis qui s'échinaient à prendre la tête d'un FLN déchiqueté.
La page de la crise ouverte entre le FLN mouvement de redressement et la direction du parti, conduite alors par son secrétaire général Ali Benflis est-elle une ancienne histoire. Entre temps que d'eau a coulé sous les ponts pour la prise en mains des affaires du parti. La restructure du parti, entamé au lendemain du 8e congrès bis s'est faite dans la douleur. Plusieurs mouhafadas du pays ont souffert longtemps de dissensions en leur sein. Il en est de même pour les kasma qui ont connu des querelles à ne plus en finir. Les élections communales et législatives ont mis leur grain de sable.
Des militants de la première heure se sont ligués contre la direction du parti, lui reprochant de les avoir écartés délibérément des listes des candidats aux assemblées élues en raison de leur proximité avec l'ex- secrétaire général du FLN, Ali Benflis.
Le recul du parti, observé à l'issue des élections communales et législatives a donné du grain à moudre aux contestataires qui ont reproché au secrétaire général une gestion hasardeuse des affaires du parti. Il n'en fallait pas plus pour que les vieilles querelles claniques resurgissent et émergent à la surface, faisant craindre le pire au vieux parti qui s'embourbait dans la restructuration du parti. Les membres de la direction ont beau claironné que le FLN est uni et indivisible, il n'empêche que cette profession de foi ne trouve pas sa traduction sur le terrain, miné par des recherches de positionnement de nombreux militants écartés pour une raison ou une autre. Les mécontents de la «gestion» des affaires du parti ont été jusqu'à réclamer la tête de Abdelaziz Belkhadem à l'image de la cellule centrale de suivi des affaires du parti, menée par Abbès Mekhallif, ex-chef de groupe du FLN à l'Assemblée populaire nationale. Beaucoup de bruits et des chuchotements pour suggérer le départ du premier responsable du parti, Abdelaziz Belkhadem qui s'est trouvé obliger d'investir tout son poids pour désamorcer une crise qui pesait sur les militants de la base et sur les cadres du parti.
Il a fallu beaucoup de talent et des trésors de diplomatie pour que le secrétaire général de l'instance exécutif puisse éteindre le feu de la "fitna" qui se propageait dangereusement au sein des kasma et mouhafadas du parti, du moins pour celles d'entre-elles qui sont restées longtemps sans une direction bien définie et surtout reconnue par les militants. Les stigmates de cette crise, qui n'a pas voulu dire son nom, se sont-elles pour autant estompées à la faveur de ce 9e congrès ?
Tout porte à le croire au vu du déroulement des travaux, le plébiscite auquel a eu droit Abdelaziz Belkhadem et le nombre record de congressistes qui ont participé aux travaux. Carte blanche ainsi a été donnée au secrétaire général FLN, débarrassé désormais des pesanteurs de l'instance exécutive, de mettre une fois pour toutes de l'ordre dans la maison FLN. Seul maître à bord, Abdelaziz Belkhadem pourra diriger à sa guise «les affaires du FLN», selon la feuille de route qu'il se sera tracé.
Sadek Belhocine.


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