L'actualité des ces derniers mois indique un regain de vitalité du football national au niveau international. L'Algérie du foot semble se réveiller. Après la qualification de l'équipe nationale de football pour l'édition sud-africaine de la coupe du monde, ce sont d'abord les clubs de la Division Une qui ont réussi –jusque-là – à poursuivre leur parcours dans les compétitions continentales des clubs: le Ligue des champions et la coupe de la Confédération. Pourvu que cela dure ! Puis, ce fut le tour de l'équipe nationale A', composée des joueurs évoluant dans le championnat national. Samedi à Tripoli, l'Algérie est le premier pays d'Afrique du Nord à se qualifier pour la prochaine édition du Championnat d'Afrique des nations, CHAN, prévu au Soudan, en janvier 2011. L'EN A' est le 9e pays qualifié pour le CHAN qui est une compétition réservée aux joueurs évoluant dans les championnats nationaux africains. C'est l'année de tous les bonheurs pour le football algérien. Pourvu que ça dure ! Même si le championnat national de football ne constitue pas forcément une référence en la matière en raison de la qualité des joueurs qui laisse beaucoup à désirer, l'Algérie s'est qualifiée avec les grandes nations du football du continent, notamment le Ghana, le Mali, le Sénégal, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, etc. Au niveau des clubs, on relèvera que les deux ténors de la compétition nationale, à savoir les équipes de l'Entente de Sétif et de la JS Kabylie sont toujours en course pour une éventuelle place dans la phase de poule de la Ligue des champions d'Afrique. Un troisième club algérien, le CR Bélouizdad, est toujours en lice dans la phase préliminaire de la Coupe de la CAF, dans l'espoir de figurer dans l'une des poules. Et, comme chacun le sait, il reste la Coupe du monde à disputer dans une cinquantaine de jours, en Afrique du sud. Avant de rejoindre le pays de Mandela, Saâdane et sa troupe auront passé quelques semaines en Europe pour les contrôles médicaux, le peaufinage de la préparation en altitude et à travers deux matchs d'application. Après quoi, place aux choses sérieuses: affronter, respectivement, les sélections de Slovénie, d'Angleterre et des Etats-Unis. Ensuite, on verra dans quel état nous allons nous réveiller. Sûrement avec la gueule de bois, mais avec les yeux rivés sur cet épais brouillard qui empêche de voir rouler le ballon au loin -footballistiquement parlant, bien sûr!- Il faudra se remettre à la réalité de l'amateurisme «chronique» interne de notre football et que la Coupe du monde ne pourra changer en rien. Plus dur sera le réveil d'un football sans âme, sans perspectives avec des clubs, des présidents, des joueurs et des sacs bourrés de pognon jeté par les fenêtres. La réalité est frappante ! Football sans perspectives, parce qu'on s'interroge légitimement sur la manière d' aborder le professionnalisme -la seule chance de salut pour notre football- en l'état actuel des choses ? Qui doit piloter cette grosse ambition ? Avec quels moyens ? Et par quoi commencer? Et, autre question pertinente : comment redonner confiance aux centaines de milliers de supporters qui ont déserté nos stades où se déroulent les matchs de championnat et de coupe ? Car c'est, d'abord, eux qui font le foot. Et lorsqu'ils sont là, c'est qu'ils ont une bonne raison d'y être. A. S. L'actualité des ces derniers mois indique un regain de vitalité du football national au niveau international. L'Algérie du foot semble se réveiller. Après la qualification de l'équipe nationale de football pour l'édition sud-africaine de la coupe du monde, ce sont d'abord les clubs de la Division Une qui ont réussi –jusque-là – à poursuivre leur parcours dans les compétitions continentales des clubs: le Ligue des champions et la coupe de la Confédération. Pourvu que cela dure ! Puis, ce fut le tour de l'équipe nationale A', composée des joueurs évoluant dans le championnat national. Samedi à Tripoli, l'Algérie est le premier pays d'Afrique du Nord à se qualifier pour la prochaine édition du Championnat d'Afrique des nations, CHAN, prévu au Soudan, en janvier 2011. L'EN A' est le 9e pays qualifié pour le CHAN qui est une compétition réservée aux joueurs évoluant dans les championnats nationaux africains. C'est l'année de tous les bonheurs pour le football algérien. Pourvu que ça dure ! Même si le championnat national de football ne constitue pas forcément une référence en la matière en raison de la qualité des joueurs qui laisse beaucoup à désirer, l'Algérie s'est qualifiée avec les grandes nations du football du continent, notamment le Ghana, le Mali, le Sénégal, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, etc. Au niveau des clubs, on relèvera que les deux ténors de la compétition nationale, à savoir les équipes de l'Entente de Sétif et de la JS Kabylie sont toujours en course pour une éventuelle place dans la phase de poule de la Ligue des champions d'Afrique. Un troisième club algérien, le CR Bélouizdad, est toujours en lice dans la phase préliminaire de la Coupe de la CAF, dans l'espoir de figurer dans l'une des poules. Et, comme chacun le sait, il reste la Coupe du monde à disputer dans une cinquantaine de jours, en Afrique du sud. Avant de rejoindre le pays de Mandela, Saâdane et sa troupe auront passé quelques semaines en Europe pour les contrôles médicaux, le peaufinage de la préparation en altitude et à travers deux matchs d'application. Après quoi, place aux choses sérieuses: affronter, respectivement, les sélections de Slovénie, d'Angleterre et des Etats-Unis. Ensuite, on verra dans quel état nous allons nous réveiller. Sûrement avec la gueule de bois, mais avec les yeux rivés sur cet épais brouillard qui empêche de voir rouler le ballon au loin -footballistiquement parlant, bien sûr!- Il faudra se remettre à la réalité de l'amateurisme «chronique» interne de notre football et que la Coupe du monde ne pourra changer en rien. Plus dur sera le réveil d'un football sans âme, sans perspectives avec des clubs, des présidents, des joueurs et des sacs bourrés de pognon jeté par les fenêtres. La réalité est frappante ! Football sans perspectives, parce qu'on s'interroge légitimement sur la manière d' aborder le professionnalisme -la seule chance de salut pour notre football- en l'état actuel des choses ? Qui doit piloter cette grosse ambition ? Avec quels moyens ? Et par quoi commencer? Et, autre question pertinente : comment redonner confiance aux centaines de milliers de supporters qui ont déserté nos stades où se déroulent les matchs de championnat et de coupe ? Car c'est, d'abord, eux qui font le foot. Et lorsqu'ils sont là, c'est qu'ils ont une bonne raison d'y être. A. S.
