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Le matériel stérilisé par le personnel d'hygiène
Cliniques et cabinets privés de chirurgie dentaire
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 04 - 2010

Au moment où l'hygiène dans les structures de santé privées fait l'objet d'un suivi sans précédent par les pouvoirs publics, par l'instauration de nouvelles réglementations à respecter pour la prévention des hépatites virales et autre infections nosocomiales, les professionnels de la chirurgie dentaire tiennent à dénoncer les pratiques dangereuses de certains «pseudo» chirurgiens-dentistes qui dérogent à cette règle. Des cabinets et cliniques privées spécialisés abandonnent la tâche de la stérilisation du matériel médical aux femmes de ménage. Pis encore, ces employées utilisent de l'eau de javel pour la stérilisation de ce matériel, ce qui provoque sa corrosion, synonyme de danger sur la santé publique. «Il existe malheureusement certaines structures privées de chirurgie dentaire qui recrutent des jeunes femmes sans formation spécifique dans le domaine. Pire encore, ils cèdent la tâche de la stérilisation du matériel médical aux femmes de ménage, or, ces femmes ne connaissent pas grand-chose en la matière», a déploré, hier à Alger, le professeur Berkane, président de la section ordinaire régionale des chirurgiens dentistes d'Alger, lors d'une conférence animée au forum d'El Moudjahid. Selon ce professeur, l'eau de javel est, en effet, un antibactérien 100% efficace pour les surfaces, en revanche, il est strictement déconseillé pour le matériel médical. Outre le risque inévitable de rouille, les bactéries de l'hépatite B survivent à l'eau de javel, ce qui explique le taux élevé de la contamination au sein de la population. Le Pr Berkane a, à ce titre, déploré l'absence inexplicable de formation en matière d'assistant dentaire qualifié, qui est censé accompagner le travail du chirurgien-dentiste, notamment en procédant à la stérilisation du matériel. Evoquant les récentes mesures prises par le ministre da la Santé, le 1er avril dernier, relatives à l'acquisition obligatoire par les cliniques privées, d'un autoclave (appareil de stérilisation) dans un délai de vingt jours, le conférencier a déploré cette décision ministérielle qu'il juge «insignifiante». «Nous somme pour l'acquisition des autoclaves, mais on n'est pas d'accord sur les conditions fixées», a-t-il dit. Le délai accordé est jugé trop court, de même que l'indisponibilité de l'autoclave sur le marché, les chirurgiens dentistes, poursuit-il, sont obligés malgré eux de prolonger le délai jusqu'à la fin de l'année. Il a indiqué que certains opportunistes profiteront certainement de la situation pour "faire leurs business". «D'ici peu de temps, le marché national sera inondé d'autoclaves de toutes marques, mais surtout de mauvaise qualité. On veut qu'il y ait un contrôle strict pour éviter les mauvaises surprises», a-t-il souligné. «Si le ministre insiste sur l'importation d'équipement médical de qualité, nous aussi nous ne voulons pas acheter de gadgets», a-t-il ajouté. Cependant, le professeur a affirmé qu'avoir un autoclave sans savoir l'utiliser ne servira pas à grand-chose. Le ministre de la Santé, poursuit-il, doit d'abord accentuer la formation continue du personnel spécialisé en maintenance pour ensuite exiger ce genre d'appareil, soulignant que l'autoclave n'est qu'un maillon de la chaîne de la stérilisation. «Les décisions sont prises par les décideurs, or, les propositions doivent être faites par les professionnels du métier», a-t-il regretté.
Au moment où l'hygiène dans les structures de santé privées fait l'objet d'un suivi sans précédent par les pouvoirs publics, par l'instauration de nouvelles réglementations à respecter pour la prévention des hépatites virales et autre infections nosocomiales, les professionnels de la chirurgie dentaire tiennent à dénoncer les pratiques dangereuses de certains «pseudo» chirurgiens-dentistes qui dérogent à cette règle. Des cabinets et cliniques privées spécialisés abandonnent la tâche de la stérilisation du matériel médical aux femmes de ménage. Pis encore, ces employées utilisent de l'eau de javel pour la stérilisation de ce matériel, ce qui provoque sa corrosion, synonyme de danger sur la santé publique. «Il existe malheureusement certaines structures privées de chirurgie dentaire qui recrutent des jeunes femmes sans formation spécifique dans le domaine. Pire encore, ils cèdent la tâche de la stérilisation du matériel médical aux femmes de ménage, or, ces femmes ne connaissent pas grand-chose en la matière», a déploré, hier à Alger, le professeur Berkane, président de la section ordinaire régionale des chirurgiens dentistes d'Alger, lors d'une conférence animée au forum d'El Moudjahid. Selon ce professeur, l'eau de javel est, en effet, un antibactérien 100% efficace pour les surfaces, en revanche, il est strictement déconseillé pour le matériel médical. Outre le risque inévitable de rouille, les bactéries de l'hépatite B survivent à l'eau de javel, ce qui explique le taux élevé de la contamination au sein de la population. Le Pr Berkane a, à ce titre, déploré l'absence inexplicable de formation en matière d'assistant dentaire qualifié, qui est censé accompagner le travail du chirurgien-dentiste, notamment en procédant à la stérilisation du matériel. Evoquant les récentes mesures prises par le ministre da la Santé, le 1er avril dernier, relatives à l'acquisition obligatoire par les cliniques privées, d'un autoclave (appareil de stérilisation) dans un délai de vingt jours, le conférencier a déploré cette décision ministérielle qu'il juge «insignifiante». «Nous somme pour l'acquisition des autoclaves, mais on n'est pas d'accord sur les conditions fixées», a-t-il dit. Le délai accordé est jugé trop court, de même que l'indisponibilité de l'autoclave sur le marché, les chirurgiens dentistes, poursuit-il, sont obligés malgré eux de prolonger le délai jusqu'à la fin de l'année. Il a indiqué que certains opportunistes profiteront certainement de la situation pour "faire leurs business". «D'ici peu de temps, le marché national sera inondé d'autoclaves de toutes marques, mais surtout de mauvaise qualité. On veut qu'il y ait un contrôle strict pour éviter les mauvaises surprises», a-t-il souligné. «Si le ministre insiste sur l'importation d'équipement médical de qualité, nous aussi nous ne voulons pas acheter de gadgets», a-t-il ajouté. Cependant, le professeur a affirmé qu'avoir un autoclave sans savoir l'utiliser ne servira pas à grand-chose. Le ministre de la Santé, poursuit-il, doit d'abord accentuer la formation continue du personnel spécialisé en maintenance pour ensuite exiger ce genre d'appareil, soulignant que l'autoclave n'est qu'un maillon de la chaîne de la stérilisation. «Les décisions sont prises par les décideurs, or, les propositions doivent être faites par les professionnels du métier», a-t-il regretté.

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