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Froufrous sous toutes les coutures
Salon de l'habit traditionnel à la maison de la culture de Tizi-Ouzou
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 06 - 2010

L'habit traditionnel féminin, dans toutes ses coutures, est à l'honneur à Tizi-Ouzou, à la faveur d'un salon dédié à ce patrimoine ancestral, du samedi au lundi à la maison de la culture.
Organisé à l'initiative des associations culturelles "Tiguemmi" de Makouda et "Anza" de Boudjima, ce salon est décliné en plusieurs stands consacrés à la robe kabyle ancienne, le costume antique de la mariée, et leurs accessoires d'accompagnement, dont notamment les coiffures, les bijoux, les ceintures et les coffres traditionnels, qui faisaient office, dans le temps, de garde robes de la mariée. "Certaines pièces exposées ont plus d'un siècle et ont été empruntées à de vielles femmes de Attouche, qui les ont jalousement gardées car représentant un souvenir de leur parents", a indiqué Mme Lounas Fadila, présidente de l'association "Tiguemmi", qui a déploré l'absence de musée ou seraient conservées "ces richesses du passé qui, bien que transmises de génération en génération, sont exposées à la détérioration, voire à la disparition". Evoquant l'objectif de cette manifestation, cette couturière dira, de fil en aiguille, qu'"il s'agit essentiellement de faire découvrir les multiples facettes de ce patrimoine aux jeunes générations, pour les aider à se faire une idée sur les anciens cortèges nuptiaux, au temps où on vêtait la mariée d'un burnous, avant de rejoindre le domicile de sa belle-mère juchée sur une monture".
"Cette action ne relève pas d'une quelconque nostalgie, mais vise à retracer l'évolution des choses pour une meilleure compréhension de ce legs culturel par les jeunes, comparativement aux commodités offertes aux jeunes couples d'aujourd'hui, tels les chambres à coucher, et les voitures somptueuses formant les défilés de mariage d'aujourd'hui", a affirmé, pour sa part, Nna Fadhma, une septuagénaire de Boudjima, qui se souvient du temps où "la robe tissée en laine à la main servait, le jour, à vêtir la femme qui, la nuit venue, l'ôtait pour couvrir ses enfants et les protéger ainsi contre le froid".
Aujourd'hui, la robe kabyle remplit beaucoup plus une fonction esthétique que d'usage, et, assortie d'une fouta aux couleurs irisées, revêt un motif de distinction pour celle qui la porte. Certes, ce vêtement a subi des touches de modernité, mais sans pour autant en altérer l'originalité et l'authenticité, ont assuré à l'unanimité des exposantes dans ce salon, qui constitue pour elles une opportunité pour l'échange d'expériences, dans le souci de conférer davantage d'élégance à leurs produits. Trois jours durant, le hall de la maison de la culture est transformé en un lieu enchanteur fait des froufrous de tissus aux couleurs chatoyantes, rehaussées de dentelles et de broderies réalisées par des doigts de fées, jalouses de la qualité de leurs produits qui font la fierté des femmes de la région.
APS
L'habit traditionnel féminin, dans toutes ses coutures, est à l'honneur à Tizi-Ouzou, à la faveur d'un salon dédié à ce patrimoine ancestral, du samedi au lundi à la maison de la culture.
Organisé à l'initiative des associations culturelles "Tiguemmi" de Makouda et "Anza" de Boudjima, ce salon est décliné en plusieurs stands consacrés à la robe kabyle ancienne, le costume antique de la mariée, et leurs accessoires d'accompagnement, dont notamment les coiffures, les bijoux, les ceintures et les coffres traditionnels, qui faisaient office, dans le temps, de garde robes de la mariée. "Certaines pièces exposées ont plus d'un siècle et ont été empruntées à de vielles femmes de Attouche, qui les ont jalousement gardées car représentant un souvenir de leur parents", a indiqué Mme Lounas Fadila, présidente de l'association "Tiguemmi", qui a déploré l'absence de musée ou seraient conservées "ces richesses du passé qui, bien que transmises de génération en génération, sont exposées à la détérioration, voire à la disparition". Evoquant l'objectif de cette manifestation, cette couturière dira, de fil en aiguille, qu'"il s'agit essentiellement de faire découvrir les multiples facettes de ce patrimoine aux jeunes générations, pour les aider à se faire une idée sur les anciens cortèges nuptiaux, au temps où on vêtait la mariée d'un burnous, avant de rejoindre le domicile de sa belle-mère juchée sur une monture".
"Cette action ne relève pas d'une quelconque nostalgie, mais vise à retracer l'évolution des choses pour une meilleure compréhension de ce legs culturel par les jeunes, comparativement aux commodités offertes aux jeunes couples d'aujourd'hui, tels les chambres à coucher, et les voitures somptueuses formant les défilés de mariage d'aujourd'hui", a affirmé, pour sa part, Nna Fadhma, une septuagénaire de Boudjima, qui se souvient du temps où "la robe tissée en laine à la main servait, le jour, à vêtir la femme qui, la nuit venue, l'ôtait pour couvrir ses enfants et les protéger ainsi contre le froid".
Aujourd'hui, la robe kabyle remplit beaucoup plus une fonction esthétique que d'usage, et, assortie d'une fouta aux couleurs irisées, revêt un motif de distinction pour celle qui la porte. Certes, ce vêtement a subi des touches de modernité, mais sans pour autant en altérer l'originalité et l'authenticité, ont assuré à l'unanimité des exposantes dans ce salon, qui constitue pour elles une opportunité pour l'échange d'expériences, dans le souci de conférer davantage d'élégance à leurs produits. Trois jours durant, le hall de la maison de la culture est transformé en un lieu enchanteur fait des froufrous de tissus aux couleurs chatoyantes, rehaussées de dentelles et de broderies réalisées par des doigts de fées, jalouses de la qualité de leurs produits qui font la fierté des femmes de la région.
APS


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