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Equipe de France ou l'exemple algérien ?
Le Midi quatorze heures
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 06 - 2010

Un vrai champ de ruines que cette équipe de France, devenue «la risée du monde» selon l'appréciation de l'entraîneur qui a offert la seule Coupe du monde à l'Hexagone. Sur les «ruines» desquelles le très contesté Domenech essaye de construire un groupe capable de réécrire l'histoire douze ans après que, sur deux belles têtes magiques de l'artiste Zidane (d'origine algérienne faut-il s'en prévaloir) face à l'épouvantail brésilien, le «bleu» eut flotté sur le toit du monde. Peine perdue pour une sélection ne quittant plus désormais le couloir des scandales. Touche le fond. Un vrai bateau ivre. Pas loin de réécrire le scénario du fameux film Les révoltés du Bounty. Avec les mêmes ingrédients. Mutinerie. Un football au creux de la vague, emporté par la houle de ses contradictions. Où il n'est plus question de jeu. Ni de terrain. Le comble étant atteint par la menace des joueurs de ne pas honorer leur dernier engagement, ce dernier match pour «l'honneur» face au pays organisateur également proche de la porte de sortie, dans une Coupe du monde bien africaine, mais aux dégâts énormes pour une école-modèle par la qualité de ses écoles de formation. A commencer par le regard sur ce même football par le reste du monde. Déformé. Aimé Jacquet dit vrai avec ce cinglant «la France est la risée du monde». Tellement vrai que ça ne laisse pas indifférent le président Sarkozy qui entre en «jeu», dans une partie où l'on ne parlera pas forcément, étrangement, que de foot. L'équipe de France, depuis la correction mexicaine, n'a plus d'avenir dans ce Mondial. Une débâcle sportive, des joueurs accablés, un encadrement technique ne maîtrisant plus rien, une fédération à la limite de la reddition. Consternation. La France prise de vertige, prête à brûler des «stars» déjà vouées au bûcher dans un décor irréel. Joueront, ne joueront pas cette «der» face à l'Afrique du Sud ? Evra et le reste, en dissidence ouverte, maintiennent entier le suspense pendant que des voix s'élèvent pour mettre en place un tribunal d'exception. Attendent qu'on fasse entrer les accusés coupables d'avoir «cassé un jouet qui ne leur appartient pas». Pour justifier leur attitude, rendre compte des énormes dégâts sur l'avenir d'un football dans l'œil du cyclone. Une crise au «retentissement bien plus nocif que l'incapacité de l'équipe à gagner des matches» s'accorde à reconnaître une presse française sous le choc. Qui s'interroge comment sortir de ce cauchemar, si «l'institution équipe de France survivra à la tempête.» Un football à la dérive, une cote au plus bas et un coach en faillite totale. Dont le mandat de six ans se termine sur un cuisant échec. Dans une grosse confusion. Un sélectionneur auquel il reste un ultime défi à relever: mettre fin à la rébellion, convaincre ses joueurs de «rejouer» et s'en retourner au pays avec une victoire pour espérer le «grand pardon.» Un coach face à ses doutes, son échec et des choix tactiques - un terrain sur lequel il a failli - pas évidents. Qui a peut-être trouvé la solution en citant en exemple le jeu de cette équipe d'Algérie que le très «sérieux» Libération ne porte assurément pas dans son coeur. «J'ai vu jouer l'équipe d'Algérie et je dis : ben voila, le don il est là.» Un argument pour motiver ceux des «Bleus» qui accepteront de relever le dernier défi, aujourd'hui, face à l'AfSud ? Il ajoutera (il ne le dira pas comme ça) que les «Verts» ont arraché le droit de «rêver le plus longtemps possible» avec cette véritable finale contre les Etats-Unis, tremplin pour aller au bout des rêves, arracher une présence historique en 8es. Face à une grande Angleterre, la bande à Saâdane a forcé le respect de grands spécialistes, d'éminentes personnalités et d'entraîneurs de renommée mondiale à l'image notamment d'Alex Fergusson ou le «Kaiser» Franz Beckenbauer qui lui ont rendu un grand hommage pour avoir livré un match «héroïque et bousculé un grand favori.» Des propos élogieux qui inspirent un Domenech devant sûrement regretter cette touche nord-africaine, de folie technique qu'aurait pu apporter le trio Benzema-Nasri-Benarfa, laissé inexplicablement à la maison pour des raisons sujettes à débat à l'heure où le dossier de l'immigration est de brûlante actualité en France. Avec le «beur» en moins, le drapeau tricolore (le fameux bleu -blanc-beur) a paru sans éclat. Un onze au potentiel limité. Dans le milieu du foot français (ce n'est pas une blague), on veut désormais bien admettre que «la vraie équipe de France, c'est bien celle d'Algérie !» Avec la succession de scandales qui secouent le football français, il y a fort à parier que les derniers doutes qui habitent les talents binationaux qui frappent aux portes des «Bleus» sont en passe d'être évacués. Que les Benfodil, Feghouli, Tafer et tous les hésitants ont déjà fait leur choix. Opteront pour le vert. Celui de la sélection nationale. C'est notre souhait.
Le Mondial 2014 n'en sera que plus beau. A ce niveau, Domenech a réussi. Merci pour le service rendu.
Un vrai champ de ruines que cette équipe de France, devenue «la risée du monde» selon l'appréciation de l'entraîneur qui a offert la seule Coupe du monde à l'Hexagone. Sur les «ruines» desquelles le très contesté Domenech essaye de construire un groupe capable de réécrire l'histoire douze ans après que, sur deux belles têtes magiques de l'artiste Zidane (d'origine algérienne faut-il s'en prévaloir) face à l'épouvantail brésilien, le «bleu» eut flotté sur le toit du monde. Peine perdue pour une sélection ne quittant plus désormais le couloir des scandales. Touche le fond. Un vrai bateau ivre. Pas loin de réécrire le scénario du fameux film Les révoltés du Bounty. Avec les mêmes ingrédients. Mutinerie. Un football au creux de la vague, emporté par la houle de ses contradictions. Où il n'est plus question de jeu. Ni de terrain. Le comble étant atteint par la menace des joueurs de ne pas honorer leur dernier engagement, ce dernier match pour «l'honneur» face au pays organisateur également proche de la porte de sortie, dans une Coupe du monde bien africaine, mais aux dégâts énormes pour une école-modèle par la qualité de ses écoles de formation. A commencer par le regard sur ce même football par le reste du monde. Déformé. Aimé Jacquet dit vrai avec ce cinglant «la France est la risée du monde». Tellement vrai que ça ne laisse pas indifférent le président Sarkozy qui entre en «jeu», dans une partie où l'on ne parlera pas forcément, étrangement, que de foot. L'équipe de France, depuis la correction mexicaine, n'a plus d'avenir dans ce Mondial. Une débâcle sportive, des joueurs accablés, un encadrement technique ne maîtrisant plus rien, une fédération à la limite de la reddition. Consternation. La France prise de vertige, prête à brûler des «stars» déjà vouées au bûcher dans un décor irréel. Joueront, ne joueront pas cette «der» face à l'Afrique du Sud ? Evra et le reste, en dissidence ouverte, maintiennent entier le suspense pendant que des voix s'élèvent pour mettre en place un tribunal d'exception. Attendent qu'on fasse entrer les accusés coupables d'avoir «cassé un jouet qui ne leur appartient pas». Pour justifier leur attitude, rendre compte des énormes dégâts sur l'avenir d'un football dans l'œil du cyclone. Une crise au «retentissement bien plus nocif que l'incapacité de l'équipe à gagner des matches» s'accorde à reconnaître une presse française sous le choc. Qui s'interroge comment sortir de ce cauchemar, si «l'institution équipe de France survivra à la tempête.» Un football à la dérive, une cote au plus bas et un coach en faillite totale. Dont le mandat de six ans se termine sur un cuisant échec. Dans une grosse confusion. Un sélectionneur auquel il reste un ultime défi à relever: mettre fin à la rébellion, convaincre ses joueurs de «rejouer» et s'en retourner au pays avec une victoire pour espérer le «grand pardon.» Un coach face à ses doutes, son échec et des choix tactiques - un terrain sur lequel il a failli - pas évidents. Qui a peut-être trouvé la solution en citant en exemple le jeu de cette équipe d'Algérie que le très «sérieux» Libération ne porte assurément pas dans son coeur. «J'ai vu jouer l'équipe d'Algérie et je dis : ben voila, le don il est là.» Un argument pour motiver ceux des «Bleus» qui accepteront de relever le dernier défi, aujourd'hui, face à l'AfSud ? Il ajoutera (il ne le dira pas comme ça) que les «Verts» ont arraché le droit de «rêver le plus longtemps possible» avec cette véritable finale contre les Etats-Unis, tremplin pour aller au bout des rêves, arracher une présence historique en 8es. Face à une grande Angleterre, la bande à Saâdane a forcé le respect de grands spécialistes, d'éminentes personnalités et d'entraîneurs de renommée mondiale à l'image notamment d'Alex Fergusson ou le «Kaiser» Franz Beckenbauer qui lui ont rendu un grand hommage pour avoir livré un match «héroïque et bousculé un grand favori.» Des propos élogieux qui inspirent un Domenech devant sûrement regretter cette touche nord-africaine, de folie technique qu'aurait pu apporter le trio Benzema-Nasri-Benarfa, laissé inexplicablement à la maison pour des raisons sujettes à débat à l'heure où le dossier de l'immigration est de brûlante actualité en France. Avec le «beur» en moins, le drapeau tricolore (le fameux bleu -blanc-beur) a paru sans éclat. Un onze au potentiel limité. Dans le milieu du foot français (ce n'est pas une blague), on veut désormais bien admettre que «la vraie équipe de France, c'est bien celle d'Algérie !» Avec la succession de scandales qui secouent le football français, il y a fort à parier que les derniers doutes qui habitent les talents binationaux qui frappent aux portes des «Bleus» sont en passe d'être évacués. Que les Benfodil, Feghouli, Tafer et tous les hésitants ont déjà fait leur choix. Opteront pour le vert. Celui de la sélection nationale. C'est notre souhait.
Le Mondial 2014 n'en sera que plus beau. A ce niveau, Domenech a réussi. Merci pour le service rendu.


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