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«Les Africains sont fiers»
George Weah:
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 07 - 2010

L'histoire retiendra que George Weah est devenu le premier Africain à remporter le titre de Joueur Mondial de la FIFA, lorsqu'il brillait sous les couleurs de l'AC Milan. Quinze ans plus tard, l'ancien international libérien suit la première Coupe du Monde de la FIFA organisée sur le Continent Mère en tant que consultant pour SABC, une chaîne de télévision sud-africaine.
L'histoire retiendra que George Weah est devenu le premier Africain à remporter le titre de Joueur Mondial de la FIFA, lorsqu'il brillait sous les couleurs de l'AC Milan. Quinze ans plus tard, l'ancien international libérien suit la première Coupe du Monde de la FIFA organisée sur le Continent Mère en tant que consultant pour SABC, une chaîne de télévision sud-africaine.
L'ancien Parisien partage désormais son temps entre le football, la politique et ses études de management aux Etats-Unis. En tant qu'ambassadeur de la candidature sud-africaine, il avait été l'un des premiers à affirmer que "l'Afrique du Sud [était] prête à accueillir la Coupe du Monde". Aujourd'hui, il constate avec plaisir que les événements lui donnent raison. A la veille de la finale, il explique au micro de FIFA.com en quoi cette première édition africaine de l'épreuve suprême peut être une source d'inspiration pour tout un continent, malgré les performances décevantes de ses représentants.
George Weah, que pensez-vous de cette première Coupe du Monde de la FIFA ?
Cela fait déjà trois semaines que je suis ici et je peux vous dire que ce tournoi est l'un des mieux organisés de toute l'histoire de la compétition. Tout est fantastique et tout se déroule comme prévu.
La sécurité est impeccable, les stades sont parfaits, les fans sont incroyables, les matches sont magnifiques et nous avons même eu droit à notre lot de surprises. C'est vraiment une belle Coupe du Monde.
En tant qu'Africain, comment considérez-vous l'attention que l'on porte actuellement à votre continent ?
Tout d'abord, tous les Africains sont fiers. On disait que nous n'étions pas capables d'organiser une grande compétition. En accueillant cette Coupe du Monde et en rassemblant des gens venus d'horizons très différents, nous avons prouvé au reste du monde que nous possédons cette culture de l'organisation. C'est l'une des meilleures choses qui pouvaient nous arriver.
Cette Coupe du Monde a uni les Africains. Des gens venus de toute l'Afrique sont venus assister à cette Coupe du Monde et ont apporté leur soutien à ce grand projet. Cela va laisser des traces.
Peut-on parler d'un héritage, non seulement pour l'Afrique du Sud mais aussi pour tout le continent africain ?
Je crois que la Coupe du Monde a eu un véritable impact. Beaucoup de gens sont venus se rendre compte par eux-mêmes de ce qui se passe en Afrique. L'Afrique du Sud est un pays développé, capable d'organiser une Coupe du Monde. Cela va forcément donner des idées à d'autres nations. Ce que nous voyons ici est tout simplement fantastique. C'est extraordinaire.
Le Ghana est la seule équipe africaine à avoir passé le premier tour. Qu'est-ce qui n'a pas marché pour les autres représentants du continent ?
La performance de l'Afrique sur le terrain est décevante. Je suis content pour les Ghanéens mais eux aussi auraient pu être éliminés dès le premier tour, s'ils avaient concédé un ou deux buts de plus contre l'Allemagne.
Nous aurions pu mieux faire mais la préparation n'était pas à la hauteur de l'événement. On peut toujours dire qu'on a les résultats que l'on mérite.
J'espère tout de même que la prochaine fois nous serons prêts à défier les meilleures équipes du monde. Il faut revenir aux fondamentaux et tenter de corriger les erreurs qui nous ont empêchés d'aller plus loin.
Quelles leçons les équipes africaines peuvent-elles tirer de ce tournoi ?
Il faut croire en nous, en notre culture et en notre style. Les tactiques employées ne cadrent pas toujours avec le type de joueurs dont nous disposons.
Le Ghana est la seule équipe qui a tiré son épingle du jeu en Coupe d'Afrique des Nations. C'est aussi celle qui a été le plus loin dans cette Coupe du Monde.
Justement, que vous inspire le parcours du Ghana ?
Franchement, je n'ai pas particulièrement apprécié le jeu proposé par les Ghanéens. Pour gagner une Coupe du Monde, il faut marquer plus de buts que ses adversaires et le Ghana n'a pas beaucoup marqué. C'est une équipe trop défensive.
Elle marque rarement mais elle encaisse très peu de buts. A l'avenir, j'espère que le Ghana alignera plusieurs attaquants pour faire la différence.
Qu'avez-vous pensé de la performance d'Asamoah Gyan, meilleur buteur africain de cette Coupe du Monde de la FIFA ?  
Je lui adresse mes félicitations mais il doit apprendre à être plus efficace. Il a souvent marqué sur penalty. Il a mis un très beau but contre les Etats-Unis. Cela dit, on le voit encore trop souvent en dehors de la surface de réparation. Il faut vraiment qu'il soit obsédé par l'idée de marquer. Si j'avais un conseil à lui donner, ce serait de camper dans les 18 mètres. J'ai vu qu'il n'avait marqué que 13 buts pour son club la saison passée. Ce n'est pas assez ! Un attaquant doit toujours se trouver dans la surface.
Quel regard portez-vous sur les performances de l'Afrique du Sud ?
Elle s'est bien débrouillée. Aucune individualité ne se détache mais les joueurs sont bons. Il y a des jeunes qui ont envie de progresser ensemble. S'ils conservent cet état d'esprit et qu'ils travaillent dur, ils feront leur trou en Afrique.
Vous avez fait l'essentiel de votre carrière en France et en Italie. Comment expliquez-vous l'échec cuisant qu'ont connu ces deux pays ?
Je ne sais pas trop comment ils se sont préparés mais le résultat n'est pas très satisfaisant. Je sais que les Italiens aiment contrôler le jeu. Malheureusement, dans un tournoi de ce genre, on ne va pas très loin si on ne marque pas. Or, l'Italie n'a jamais joué pour marquer. J'ai vu une équipe très défensive alors qu'il faut prendre des risques pour gagner. Je ne sais vraiment pas ce qui a pu se passer pour que cette équipe quitte la compétition dès le premier tour. En ce qui concerne la France, je crois que tout le monde connaît le problème. Il y avait quelques tensions au sein du groupe. L'équipe de France que je connaissais était très unie et ne jurait que par le collectif. Cette année, c'était différent. Espérons que les Français arriveront à surmonter ces difficultés
L'ancien Parisien partage désormais son temps entre le football, la politique et ses études de management aux Etats-Unis. En tant qu'ambassadeur de la candidature sud-africaine, il avait été l'un des premiers à affirmer que "l'Afrique du Sud [était] prête à accueillir la Coupe du Monde". Aujourd'hui, il constate avec plaisir que les événements lui donnent raison. A la veille de la finale, il explique au micro de FIFA.com en quoi cette première édition africaine de l'épreuve suprême peut être une source d'inspiration pour tout un continent, malgré les performances décevantes de ses représentants.
George Weah, que pensez-vous de cette première Coupe du Monde de la FIFA ?
Cela fait déjà trois semaines que je suis ici et je peux vous dire que ce tournoi est l'un des mieux organisés de toute l'histoire de la compétition. Tout est fantastique et tout se déroule comme prévu.
La sécurité est impeccable, les stades sont parfaits, les fans sont incroyables, les matches sont magnifiques et nous avons même eu droit à notre lot de surprises. C'est vraiment une belle Coupe du Monde.
En tant qu'Africain, comment considérez-vous l'attention que l'on porte actuellement à votre continent ?
Tout d'abord, tous les Africains sont fiers. On disait que nous n'étions pas capables d'organiser une grande compétition. En accueillant cette Coupe du Monde et en rassemblant des gens venus d'horizons très différents, nous avons prouvé au reste du monde que nous possédons cette culture de l'organisation. C'est l'une des meilleures choses qui pouvaient nous arriver.
Cette Coupe du Monde a uni les Africains. Des gens venus de toute l'Afrique sont venus assister à cette Coupe du Monde et ont apporté leur soutien à ce grand projet. Cela va laisser des traces.
Peut-on parler d'un héritage, non seulement pour l'Afrique du Sud mais aussi pour tout le continent africain ?
Je crois que la Coupe du Monde a eu un véritable impact. Beaucoup de gens sont venus se rendre compte par eux-mêmes de ce qui se passe en Afrique. L'Afrique du Sud est un pays développé, capable d'organiser une Coupe du Monde. Cela va forcément donner des idées à d'autres nations. Ce que nous voyons ici est tout simplement fantastique. C'est extraordinaire.
Le Ghana est la seule équipe africaine à avoir passé le premier tour. Qu'est-ce qui n'a pas marché pour les autres représentants du continent ?
La performance de l'Afrique sur le terrain est décevante. Je suis content pour les Ghanéens mais eux aussi auraient pu être éliminés dès le premier tour, s'ils avaient concédé un ou deux buts de plus contre l'Allemagne.
Nous aurions pu mieux faire mais la préparation n'était pas à la hauteur de l'événement. On peut toujours dire qu'on a les résultats que l'on mérite.
J'espère tout de même que la prochaine fois nous serons prêts à défier les meilleures équipes du monde. Il faut revenir aux fondamentaux et tenter de corriger les erreurs qui nous ont empêchés d'aller plus loin.
Quelles leçons les équipes africaines peuvent-elles tirer de ce tournoi ?
Il faut croire en nous, en notre culture et en notre style. Les tactiques employées ne cadrent pas toujours avec le type de joueurs dont nous disposons.
Le Ghana est la seule équipe qui a tiré son épingle du jeu en Coupe d'Afrique des Nations. C'est aussi celle qui a été le plus loin dans cette Coupe du Monde.
Justement, que vous inspire le parcours du Ghana ?
Franchement, je n'ai pas particulièrement apprécié le jeu proposé par les Ghanéens. Pour gagner une Coupe du Monde, il faut marquer plus de buts que ses adversaires et le Ghana n'a pas beaucoup marqué. C'est une équipe trop défensive.
Elle marque rarement mais elle encaisse très peu de buts. A l'avenir, j'espère que le Ghana alignera plusieurs attaquants pour faire la différence.
Qu'avez-vous pensé de la performance d'Asamoah Gyan, meilleur buteur africain de cette Coupe du Monde de la FIFA ?  
Je lui adresse mes félicitations mais il doit apprendre à être plus efficace. Il a souvent marqué sur penalty. Il a mis un très beau but contre les Etats-Unis. Cela dit, on le voit encore trop souvent en dehors de la surface de réparation. Il faut vraiment qu'il soit obsédé par l'idée de marquer. Si j'avais un conseil à lui donner, ce serait de camper dans les 18 mètres. J'ai vu qu'il n'avait marqué que 13 buts pour son club la saison passée. Ce n'est pas assez ! Un attaquant doit toujours se trouver dans la surface.
Quel regard portez-vous sur les performances de l'Afrique du Sud ?
Elle s'est bien débrouillée. Aucune individualité ne se détache mais les joueurs sont bons. Il y a des jeunes qui ont envie de progresser ensemble. S'ils conservent cet état d'esprit et qu'ils travaillent dur, ils feront leur trou en Afrique.
Vous avez fait l'essentiel de votre carrière en France et en Italie. Comment expliquez-vous l'échec cuisant qu'ont connu ces deux pays ?
Je ne sais pas trop comment ils se sont préparés mais le résultat n'est pas très satisfaisant. Je sais que les Italiens aiment contrôler le jeu. Malheureusement, dans un tournoi de ce genre, on ne va pas très loin si on ne marque pas. Or, l'Italie n'a jamais joué pour marquer. J'ai vu une équipe très défensive alors qu'il faut prendre des risques pour gagner. Je ne sais vraiment pas ce qui a pu se passer pour que cette équipe quitte la compétition dès le premier tour. En ce qui concerne la France, je crois que tout le monde connaît le problème. Il y avait quelques tensions au sein du groupe. L'équipe de France que je connaissais était très unie et ne jurait que par le collectif. Cette année, c'était différent. Espérons que les Français arriveront à surmonter ces difficultés


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