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Quelles conséquences sur la santé ?
Ramadhan
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 08 - 2010

Le Ramadhan rappelle la révélation du Coran au prophète Mohamed (QSSSL) par l'archange Gabriel. Il correspond au neuvième mois lunaire de l'année musulmane et c'est l'un des cinq piliers de la religion musulmane, avec la profession de foi, la prière, l'aumône et le pèlerinage. Tombant l'été, le jeûne du Ramadhan peut-il avoir des conséquences sur la santé ?
Le Ramadhan rappelle la révélation du Coran au prophète Mohamed (QSSSL) par l'archange Gabriel. Il correspond au neuvième mois lunaire de l'année musulmane et c'est l'un des cinq piliers de la religion musulmane, avec la profession de foi, la prière, l'aumône et le pèlerinage. Tombant l'été, le jeûne du Ramadhan peut-il avoir des conséquences sur la santé ?
Le Ramadhan tombe cette année à une période où les jours sont longs et les températures élevées. Quelles sont les conséquences de la pratique du jeûne pour la santé ? Quelles précautions prendre, en particulier pour les malades ?
Quelles sont les conséquences sur la santé ?
Les conséquences ne sont pas les mêmes suivant la période de l'année où le Ramadhan arrive. La durée du jour conditionnant la durée du jeûne (de 10 à 19 heures), au moins pour les musulmans d'Europe, plus les jours sont longs, plus la vulnérabilité à la dénutrition conférée par certaines maladies chroniques est sensible. L'autre élément c'est la chaleur. Plus les températures sont élevées, plus le risque de déshydratation est important.
La pratique du jeûne est-elle à risques ?
On ne peut pas dire que c'est systématiquement mauvais pour la santé des personnes âgées pour peu qu'elles n'aient pas une maladie chronique. Quand on est jeune et en bonne santé, le jeune est une obligation pour tout musulman, recommandant quand même pour les enfants d'attendre qu'ils "aient fini de grandir". Mais les gens "vulnérables, ou pas tout jeunes, ou qui ont le moindre problème de santé" ont tout intérêt à prendre un avis médical avant de faire le Ramadhan. Des études ont montré que les taux d'infarctus du myocarde et d'accidents vasculaires cérébraux (AVC) augmentaient pendant la période du Ramadhan. Femmes enceintes ou allaitant, malades et voyageurs ont le droit de ne pas observer le jeûne, mais le devoir de s'y soumettre dès qu'ils sont en état de le faire.
Comment l'organisme s'adapte-t-il ?
L'organisme s'habitue au jeûne, avec une phase d'adaptation puis une phase d'équilibre, un peu comme lors d'une grève de la faim. Si le rythme d'activité est modéré, le jeûne est généralement bien supporté. Les choses se compliquent pour les travailleurs, en particulier ceux exposés à la chaleur, comme les ouvriers, avec un risque de malaises. Même chose pour le sport, dont la pratique intensive est déconseillée. A la rupture du jeûne, la consommation d'hydrates de carbone d'absorption lente (féculents) est conseillée, pour permettre un stockage d'énergie.
La prise de médicaments est-elle compatible avec le jeûne ?
S'il s'agit d'un traitement en deux prises, une le matin, une le soir, cela est possible, on remplacera la prise du matin par une avant l'imshek. Mais si le médicament, ou l'insuline pour les diabétiques, doit être pris en trois prises, "là il faut s'encadrer des conseils d'un médecin". Un hypertendu qui modifie son traitement pour le Ramadhan, par exemple, risque une poussée de tension et un AVC.
Le diabète est- il une pathologie particulièrement sensible ?
"Il n'y a rien de tel que le Ramadhan pour déséquilibrer un diabète", mettent en garde les médecins. "Ça ne veut pas dire que tout diabétique ne peut pas faire le Ramadhan. S'il est bien équilibré et que le médecin arrive à adapter son traitement au changement de régime, cela doit bien se passer sans trop de danger". Une étude internationale a montré que près de 80% des musulmans pratiquants et diabétiques de type 2 observent le Ramadhan. Attention enfin aux diabétiques qui ne jeûnent pas : la tentation est grande de partager la convivialité de l'"iftar", le repas pris au coucher du soleil, au risque de trop manger, en particulier des sucreries.
Le Ramadhan tombe cette année à une période où les jours sont longs et les températures élevées. Quelles sont les conséquences de la pratique du jeûne pour la santé ? Quelles précautions prendre, en particulier pour les malades ?
Quelles sont les conséquences sur la santé ?
Les conséquences ne sont pas les mêmes suivant la période de l'année où le Ramadhan arrive. La durée du jour conditionnant la durée du jeûne (de 10 à 19 heures), au moins pour les musulmans d'Europe, plus les jours sont longs, plus la vulnérabilité à la dénutrition conférée par certaines maladies chroniques est sensible. L'autre élément c'est la chaleur. Plus les températures sont élevées, plus le risque de déshydratation est important.
La pratique du jeûne est-elle à risques ?
On ne peut pas dire que c'est systématiquement mauvais pour la santé des personnes âgées pour peu qu'elles n'aient pas une maladie chronique. Quand on est jeune et en bonne santé, le jeune est une obligation pour tout musulman, recommandant quand même pour les enfants d'attendre qu'ils "aient fini de grandir". Mais les gens "vulnérables, ou pas tout jeunes, ou qui ont le moindre problème de santé" ont tout intérêt à prendre un avis médical avant de faire le Ramadhan. Des études ont montré que les taux d'infarctus du myocarde et d'accidents vasculaires cérébraux (AVC) augmentaient pendant la période du Ramadhan. Femmes enceintes ou allaitant, malades et voyageurs ont le droit de ne pas observer le jeûne, mais le devoir de s'y soumettre dès qu'ils sont en état de le faire.
Comment l'organisme s'adapte-t-il ?
L'organisme s'habitue au jeûne, avec une phase d'adaptation puis une phase d'équilibre, un peu comme lors d'une grève de la faim. Si le rythme d'activité est modéré, le jeûne est généralement bien supporté. Les choses se compliquent pour les travailleurs, en particulier ceux exposés à la chaleur, comme les ouvriers, avec un risque de malaises. Même chose pour le sport, dont la pratique intensive est déconseillée. A la rupture du jeûne, la consommation d'hydrates de carbone d'absorption lente (féculents) est conseillée, pour permettre un stockage d'énergie.
La prise de médicaments est-elle compatible avec le jeûne ?
S'il s'agit d'un traitement en deux prises, une le matin, une le soir, cela est possible, on remplacera la prise du matin par une avant l'imshek. Mais si le médicament, ou l'insuline pour les diabétiques, doit être pris en trois prises, "là il faut s'encadrer des conseils d'un médecin". Un hypertendu qui modifie son traitement pour le Ramadhan, par exemple, risque une poussée de tension et un AVC.
Le diabète est- il une pathologie particulièrement sensible ?
"Il n'y a rien de tel que le Ramadhan pour déséquilibrer un diabète", mettent en garde les médecins. "Ça ne veut pas dire que tout diabétique ne peut pas faire le Ramadhan. S'il est bien équilibré et que le médecin arrive à adapter son traitement au changement de régime, cela doit bien se passer sans trop de danger". Une étude internationale a montré que près de 80% des musulmans pratiquants et diabétiques de type 2 observent le Ramadhan. Attention enfin aux diabétiques qui ne jeûnent pas : la tentation est grande de partager la convivialité de l'"iftar", le repas pris au coucher du soleil, au risque de trop manger, en particulier des sucreries.


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