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Hausse vertigineuse des prix
Khemis Miliana, Ramadhan
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 08 - 2010

Les magasins étaient pris d'assaut, surtout les boucheries, même les vendeurs de bouquets garnis ont réalisé de très bonnes affaires. Pour ces premiers jous du Ramadhan, la viande est affichée à 850 DA le kg et le foie à 1.500 DA le kg. Le poulet, lui aussi, suit la hausse puisqu'il est vendu à 350 DA le kg.
Les magasins étaient pris d'assaut, surtout les boucheries, même les vendeurs de bouquets garnis ont réalisé de très bonnes affaires. Pour ces premiers jous du Ramadhan, la viande est affichée à 850 DA le kg et le foie à 1.500 DA le kg. Le poulet, lui aussi, suit la hausse puisqu'il est vendu à 350 DA le kg.
On a beau faire de la morale, prêcher, démontrer les buts essentiels de ce mois sacré, rien à faire et chacun veut satisfaire son tube digestif par n'importe quel moyen. Dehors, la veille du Ramadhan, les magasins étaient pris d'assaut, surtout les boucheries, même les vendeurs de bouquets garnis ont réalisé de très bonnes affaires : une petite touffe de menthe à 25 DA, une branche minuscule de céleri à 30 DA…
Tout a augmenté comme par enchantement et on devine aisément le désespoir et l'affolement des pères de famille. Comme ce monsieur, panier à la main, qui m'accoste et m'explique : "Les marchands n'ont pas honte, ils n'ont peur de rien ! Et dire que le Ramadhan est le mois du pardon et de la piété !"Une vieille dame crie à qui veut l'entendre : "C'est normal que les prix augmentent. Partout le monde se bouscule pour remplir le couffin sans marchander !" Cela est vrai, vu les longues chaînes devant les boucheries et les marchands de légumes.
Pour ce troisième jour de Ramadhan, la viande est affichée à 850 DA le kg et le foie à 1.500 DA le kg. Le poulet, lui aussi, suit la hausse puisqu'il est vendu à 350 DA le kg. Alors tout le monde se rabat chez les marchands de viande congelée où les prix sont plutôt abordables. Au grand marché, c'est la ruée vers les fruits et légumes : voici quelques exemple : tomate 50 DA, salade 70 DA, courgettes 70 DA, poivrons 70 DA, figue 100 DA, prune 90 DA. Certains préfèrent, en guise de dessert, acheter deux douzaines de figues de barbarie pour contenter toute la famille. Tenez, nous allons vous donner une image de cette journée de Ramadhan 2010 : 10 heures : La ville se réveille peu à peu et les boutiques s'ouvrent une après une. 11 heures : Il y a beaucoup de monde au marché, c'est la ruée vers les boucheries.
Les abats et la sardine qui, d'habitude, ne sont guère prisés pendant ce mois, sont vendus rapidement. 14 heures : La corporation des vendeurs de kalb ellouz, des dioul et des ketaïf s'installe sur la place où la foule devient de plus en plus compacte. Plus loin, c'est le rayon du pain.
On trouve de tous genres et de toutes qualités et beaucoup de jeunes deviennent marchands de galettes, car la marchandise est écoulée en un clin d'œil. 18 heures : C'est la chaîne devant les marchands de zlabia. On se bouscule, on en jure par tous les saints d'être parmi le premier arrivé. Pour l'hygiène, il vaut mieux ne pas en parler !!!19 heures 30 : Les rues commencent à se vider. Des voitures traversent en trombe le centre de la ville. Quelques personnes chargées de victuailles regagnent leurs demeures. 19 heures 50 : Le muezzin annonce la rupture du jeûne et les sans-abris, les démunis et les passagers regagnent les six restaurants du cœur installés dans les grands quartiers de la cité. Ils retrouvront une certaine chaleur et un repas complet. 20 heures 15 :
Les cafés ouvrent leurs portes et reçoivent les premiers clients. Au boulodrome, seul endroit animé, jeunes et moins jeunes entament de longues parties de rami ou de dominos. Dehors, aucune animation et la salle des fêtes demeure fermée depuis longtemps. Devant les immeubles des cités, des groupes se forment en improvisant des jeux de société comme, par exemple, le jeu de la bague passe, temps très prisé. 1 heure du matin : Les rues sont vides.La ville est plongée dans un silence profond, mais on entend au loin de la rue le grincement des machines, boulangers et apprentis se préparent pour la fournée du lendemain…
On a beau faire de la morale, prêcher, démontrer les buts essentiels de ce mois sacré, rien à faire et chacun veut satisfaire son tube digestif par n'importe quel moyen. Dehors, la veille du Ramadhan, les magasins étaient pris d'assaut, surtout les boucheries, même les vendeurs de bouquets garnis ont réalisé de très bonnes affaires : une petite touffe de menthe à 25 DA, une branche minuscule de céleri à 30 DA…
Tout a augmenté comme par enchantement et on devine aisément le désespoir et l'affolement des pères de famille. Comme ce monsieur, panier à la main, qui m'accoste et m'explique : "Les marchands n'ont pas honte, ils n'ont peur de rien ! Et dire que le Ramadhan est le mois du pardon et de la piété !"Une vieille dame crie à qui veut l'entendre : "C'est normal que les prix augmentent. Partout le monde se bouscule pour remplir le couffin sans marchander !" Cela est vrai, vu les longues chaînes devant les boucheries et les marchands de légumes.
Pour ce troisième jour de Ramadhan, la viande est affichée à 850 DA le kg et le foie à 1.500 DA le kg. Le poulet, lui aussi, suit la hausse puisqu'il est vendu à 350 DA le kg. Alors tout le monde se rabat chez les marchands de viande congelée où les prix sont plutôt abordables. Au grand marché, c'est la ruée vers les fruits et légumes : voici quelques exemple : tomate 50 DA, salade 70 DA, courgettes 70 DA, poivrons 70 DA, figue 100 DA, prune 90 DA. Certains préfèrent, en guise de dessert, acheter deux douzaines de figues de barbarie pour contenter toute la famille. Tenez, nous allons vous donner une image de cette journée de Ramadhan 2010 : 10 heures : La ville se réveille peu à peu et les boutiques s'ouvrent une après une. 11 heures : Il y a beaucoup de monde au marché, c'est la ruée vers les boucheries.
Les abats et la sardine qui, d'habitude, ne sont guère prisés pendant ce mois, sont vendus rapidement. 14 heures : La corporation des vendeurs de kalb ellouz, des dioul et des ketaïf s'installe sur la place où la foule devient de plus en plus compacte. Plus loin, c'est le rayon du pain.
On trouve de tous genres et de toutes qualités et beaucoup de jeunes deviennent marchands de galettes, car la marchandise est écoulée en un clin d'œil. 18 heures : C'est la chaîne devant les marchands de zlabia. On se bouscule, on en jure par tous les saints d'être parmi le premier arrivé. Pour l'hygiène, il vaut mieux ne pas en parler !!!19 heures 30 : Les rues commencent à se vider. Des voitures traversent en trombe le centre de la ville. Quelques personnes chargées de victuailles regagnent leurs demeures. 19 heures 50 : Le muezzin annonce la rupture du jeûne et les sans-abris, les démunis et les passagers regagnent les six restaurants du cœur installés dans les grands quartiers de la cité. Ils retrouvront une certaine chaleur et un repas complet. 20 heures 15 :
Les cafés ouvrent leurs portes et reçoivent les premiers clients. Au boulodrome, seul endroit animé, jeunes et moins jeunes entament de longues parties de rami ou de dominos. Dehors, aucune animation et la salle des fêtes demeure fermée depuis longtemps. Devant les immeubles des cités, des groupes se forment en improvisant des jeux de société comme, par exemple, le jeu de la bague passe, temps très prisé. 1 heure du matin : Les rues sont vides.La ville est plongée dans un silence profond, mais on entend au loin de la rue le grincement des machines, boulangers et apprentis se préparent pour la fournée du lendemain…


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