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Minimiser la souffrance des malades
L'association d'aides aux cancéreux «Hayat» de Mostaganem
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 09 - 2010

Les malades chroniques en Algérie souffrent le martyr en l'absence d'une réelle prise en charge et la difficulté d'accéder aux soins et aux médicaments vitaux.
Les malades chroniques en Algérie souffrent le martyr en l'absence d'une réelle prise en charge et la difficulté d'accéder aux soins et aux médicaments vitaux.
Une situation alarmante et des malades qu souffrent sans que leurs cris trouvent un seul écho à part celui des associations qui essaient tant bien que mal de trouver des solutions en interpellant les pouvoirs publics et les personnes charitables leur demandant d'intervenir pour mettre fin aux peines de ces milliers de malades mais aussi à la mauvaise prise en charge dans nos hôpitaux et centre spécialisés. L'association d'aides aux personnes atteintes de cancer de Mostaganem El Hayat, est l'une de ces associations qui activent dans le silence et la discrétion pour apporter de l'aide aux malades de la wilaya mais aussi des wilayas avoisinantes. Ces associations déplorent la dégradation de la prise en charge des malades, les ruptures récurrentes de stocks de médicaments essentiels mais aussi et surtout le manque flagrant des spécialistes. Ainsi, M Mohamed Kacimi, présidente de ladite association dénonce les pannes à répétition du matériel de radiothérapie, ce qui entraîne généralement un report des rendez-vous. Un retard des soins qui pèse très lourd sur des malades en souffrance qui perdent très souvent confiance en leurs traitements et cèdent facilement à leur maladie. L'association Hayat est née en 2000 par un médecin qui venaient de perdre son fils deux ans avant la création de l'association soit en 1998, atteint lui aussi de cette même maladie. «J'ai perdu mon enfant alors qu'il n'avait encore que 5 ans, un véritable choc que je n'ai pu surmonter jusqu'à ce que j'ai crée mon association pour apporter de l'aide à cette frange sensible de notre société qui meurt en silence notamment depuis ces dernière années. Pourtant au moment où les autres pays développés mais même voisins à l'instar de la Tunisie arrive à guérir à 100% leurs malades atteints de cancer, des milliers d'Algériens souffrent seuls dans l'absence de prise en charge et de soutien», nous dira M Kacimi. «il faut savoir que des milliers de personnes qui vivent dans les régions oubliés de Mostaganem mais aussi de tout le pays à l'instar de ceux de l'extrême sud de l'Algérie sont démunis et désarmés face à la maladie et meurent chaque jour dans la négligence totale des pouvoirs publics». Combien de malades dans cette région meurent de Cancer du sang et de la peau sans même pas avoir droit aux moindres soins, «le problème de radiothérapie est l'un de ces soucis majeurs en Algérie entière, et qui est loin de connaître son épilogue», ajoute le responsable. Notant que, sur les cinq centres de radiothérapie existant au niveau national, seuls ceux du CPMC et de Blida fonctionnent. « Des centres complètement surchargés puisqu'ils accueillent les malades des quatre coins du pays et qu'ils n'arrivent plus à assumer», regrette M Kacimi. «Il faut savoir que le rendez-vous pour le dépistage de la maladie ou pour les soins sont beaucoup trop éloignés, ce qui baisse sérieusement les chances de guérison des cancéreux et aussi la découverte de la maladie à son stade. Vous imaginer qu'il y a des milliers de malades qui n'ont pas su qu'ils étaient atteints du cancer qu'à un stade très avancé et donc à quelques temps seulement de leur mort». «Nombreux sont ces cancéreux décédés faute de radiothérapie, chose qui est normalement inadmissible dans un pays qui se respecte», ajoute-t-il. Nous attendons toujours, «ces promesses des responsables en charge de la santé d'améliorer la prise en charge des cancéreux». «Les pénuries de médicaments anticancéreux et notamment celui du «Xeloba» qui n'est pas remboursé par la Sécurité sociale est un autre problème qui participe de la souffrance ce ces malades». Le cancer du sein est lui aussi un autre type de la maladie qui tue des milliers de femmes chaque année. À signaler que quelque 9000 nouveaux cas de cancer du sein et 3000 décès des suites de cette maladie sont enregistrés chaque année en Algérie. « Le cancer du sein représente aujourd'hui la maladie la plus grave atteignant les femmes », a souligné M Kacimi. Il y a plusieurs associations qui activent pour sensibiliser la société algérienne sur les symptômes de cette malade à l'instar de l'association El Amel qui n'arrêtent pas d'organiser des caravanes d'information dans tout le pays, accompagnée par des médecins spécialistes et des radiothérapeutes, dans le but de sensibiliser sur la nécessité du dépistage précoce de cette maladie. «Il faut savoir qu'un dépistage tardif de cette pathologie en constante expansion qui constitue le premier obstacle à sa guérison », a rappelé M. Kacimi, précisant que la prévention revêt en la matière, une «importance capitale». Il faut dire qu'en collaboration avec plusieurs associations, Hayat de Mostaganem entame un véritable combat contre la maladie mais aussi le disfonctionnement. Malgré le peu de moyen dont elle dispose, l'association Hayat prête assistance à quelque 250 malades du cancer par an, issus de différentes wilayas de l'ouest pour les informés et les orientés vers les PCMC et même les accompagnés et leurs assurés l'hébergement, des médicaments affin d'alléger leurs difficultés. «il faut dire que nous sommes encore dans un pays où il faut connaître quelqu'un pour se faire soigner et donc nous en tant qu'association humaine nous essayons de généraliser les soins et ce en collectant des dons pour faciliter l'accès aux soins à ces malades démunis ô combien nombreux dans notre pays et ce en collaboration avec des dizaines d'associations de partout en Algérie et aussi avec plusieurs médecins dans le PCMC et l'hôpital de Blida. Il est à noter que l'association Hayat anime périodiquement des rencontres et des campagnes d'information et de sensibilisation en collaboration avec des spécialistes qui essaient très souvent d'expliquer la maladie au public , notamment les premiers symptômes et la façon dont se propage le mal. L'association d'aides aux malades cancéreux de Mostaganem, multiplie ces démarches auprès des autorités concernée pour la réalisation des ses objectifs noble dont le plus important est la création d'un centre anti-douleur ou centre d'accompagnement de la mort, qui vise à aider le malade et l'assisté psychologiquement notamment pats avoir terminer sa chimiothérapie, où il se sent très souvent délaissé et même maudit donc nous essayons de juste l'accepter et lui apporter un peu d'amour et d'affection. Ce rêve qui est le centre serait destiné a accompagner dignement jusqu'à la mort tous ces malades pour lesquels, l'hôpital et la famille ne peuvent Plus rien. Il serait également destiné à la recherche et à la formation. La création d'un centre de dépistage à Mostaganem. Aussi l'association travaille durement pour développer une véritable politique de dépistage et ce en organisant des campagnes d'information et de sensibilisation et aussi encourage la réalisation de documentaires pour mieux présenter la maladie. La création d'une chaîne de solidarité pour la réalisation des actions de l'association. Il reste à dire que seuls, la volonté et la solidarité, sont les piliers des activités de ladite association qui fait à chaque fois, renaître l'espoir aux personnes qui s'accrochent difficilement à la vie.
Une situation alarmante et des malades qu souffrent sans que leurs cris trouvent un seul écho à part celui des associations qui essaient tant bien que mal de trouver des solutions en interpellant les pouvoirs publics et les personnes charitables leur demandant d'intervenir pour mettre fin aux peines de ces milliers de malades mais aussi à la mauvaise prise en charge dans nos hôpitaux et centre spécialisés. L'association d'aides aux personnes atteintes de cancer de Mostaganem El Hayat, est l'une de ces associations qui activent dans le silence et la discrétion pour apporter de l'aide aux malades de la wilaya mais aussi des wilayas avoisinantes. Ces associations déplorent la dégradation de la prise en charge des malades, les ruptures récurrentes de stocks de médicaments essentiels mais aussi et surtout le manque flagrant des spécialistes. Ainsi, M Mohamed Kacimi, présidente de ladite association dénonce les pannes à répétition du matériel de radiothérapie, ce qui entraîne généralement un report des rendez-vous. Un retard des soins qui pèse très lourd sur des malades en souffrance qui perdent très souvent confiance en leurs traitements et cèdent facilement à leur maladie. L'association Hayat est née en 2000 par un médecin qui venaient de perdre son fils deux ans avant la création de l'association soit en 1998, atteint lui aussi de cette même maladie. «J'ai perdu mon enfant alors qu'il n'avait encore que 5 ans, un véritable choc que je n'ai pu surmonter jusqu'à ce que j'ai crée mon association pour apporter de l'aide à cette frange sensible de notre société qui meurt en silence notamment depuis ces dernière années. Pourtant au moment où les autres pays développés mais même voisins à l'instar de la Tunisie arrive à guérir à 100% leurs malades atteints de cancer, des milliers d'Algériens souffrent seuls dans l'absence de prise en charge et de soutien», nous dira M Kacimi. «il faut savoir que des milliers de personnes qui vivent dans les régions oubliés de Mostaganem mais aussi de tout le pays à l'instar de ceux de l'extrême sud de l'Algérie sont démunis et désarmés face à la maladie et meurent chaque jour dans la négligence totale des pouvoirs publics». Combien de malades dans cette région meurent de Cancer du sang et de la peau sans même pas avoir droit aux moindres soins, «le problème de radiothérapie est l'un de ces soucis majeurs en Algérie entière, et qui est loin de connaître son épilogue», ajoute le responsable. Notant que, sur les cinq centres de radiothérapie existant au niveau national, seuls ceux du CPMC et de Blida fonctionnent. « Des centres complètement surchargés puisqu'ils accueillent les malades des quatre coins du pays et qu'ils n'arrivent plus à assumer», regrette M Kacimi. «Il faut savoir que le rendez-vous pour le dépistage de la maladie ou pour les soins sont beaucoup trop éloignés, ce qui baisse sérieusement les chances de guérison des cancéreux et aussi la découverte de la maladie à son stade. Vous imaginer qu'il y a des milliers de malades qui n'ont pas su qu'ils étaient atteints du cancer qu'à un stade très avancé et donc à quelques temps seulement de leur mort». «Nombreux sont ces cancéreux décédés faute de radiothérapie, chose qui est normalement inadmissible dans un pays qui se respecte», ajoute-t-il. Nous attendons toujours, «ces promesses des responsables en charge de la santé d'améliorer la prise en charge des cancéreux». «Les pénuries de médicaments anticancéreux et notamment celui du «Xeloba» qui n'est pas remboursé par la Sécurité sociale est un autre problème qui participe de la souffrance ce ces malades». Le cancer du sein est lui aussi un autre type de la maladie qui tue des milliers de femmes chaque année. À signaler que quelque 9000 nouveaux cas de cancer du sein et 3000 décès des suites de cette maladie sont enregistrés chaque année en Algérie. « Le cancer du sein représente aujourd'hui la maladie la plus grave atteignant les femmes », a souligné M Kacimi. Il y a plusieurs associations qui activent pour sensibiliser la société algérienne sur les symptômes de cette malade à l'instar de l'association El Amel qui n'arrêtent pas d'organiser des caravanes d'information dans tout le pays, accompagnée par des médecins spécialistes et des radiothérapeutes, dans le but de sensibiliser sur la nécessité du dépistage précoce de cette maladie. «Il faut savoir qu'un dépistage tardif de cette pathologie en constante expansion qui constitue le premier obstacle à sa guérison », a rappelé M. Kacimi, précisant que la prévention revêt en la matière, une «importance capitale». Il faut dire qu'en collaboration avec plusieurs associations, Hayat de Mostaganem entame un véritable combat contre la maladie mais aussi le disfonctionnement. Malgré le peu de moyen dont elle dispose, l'association Hayat prête assistance à quelque 250 malades du cancer par an, issus de différentes wilayas de l'ouest pour les informés et les orientés vers les PCMC et même les accompagnés et leurs assurés l'hébergement, des médicaments affin d'alléger leurs difficultés. «il faut dire que nous sommes encore dans un pays où il faut connaître quelqu'un pour se faire soigner et donc nous en tant qu'association humaine nous essayons de généraliser les soins et ce en collectant des dons pour faciliter l'accès aux soins à ces malades démunis ô combien nombreux dans notre pays et ce en collaboration avec des dizaines d'associations de partout en Algérie et aussi avec plusieurs médecins dans le PCMC et l'hôpital de Blida. Il est à noter que l'association Hayat anime périodiquement des rencontres et des campagnes d'information et de sensibilisation en collaboration avec des spécialistes qui essaient très souvent d'expliquer la maladie au public , notamment les premiers symptômes et la façon dont se propage le mal. L'association d'aides aux malades cancéreux de Mostaganem, multiplie ces démarches auprès des autorités concernée pour la réalisation des ses objectifs noble dont le plus important est la création d'un centre anti-douleur ou centre d'accompagnement de la mort, qui vise à aider le malade et l'assisté psychologiquement notamment pats avoir terminer sa chimiothérapie, où il se sent très souvent délaissé et même maudit donc nous essayons de juste l'accepter et lui apporter un peu d'amour et d'affection. Ce rêve qui est le centre serait destiné a accompagner dignement jusqu'à la mort tous ces malades pour lesquels, l'hôpital et la famille ne peuvent Plus rien. Il serait également destiné à la recherche et à la formation. La création d'un centre de dépistage à Mostaganem. Aussi l'association travaille durement pour développer une véritable politique de dépistage et ce en organisant des campagnes d'information et de sensibilisation et aussi encourage la réalisation de documentaires pour mieux présenter la maladie. La création d'une chaîne de solidarité pour la réalisation des actions de l'association. Il reste à dire que seuls, la volonté et la solidarité, sont les piliers des activités de ladite association qui fait à chaque fois, renaître l'espoir aux personnes qui s'accrochent difficilement à la vie.


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