Les travailleurs de l'Entreprise des industries du câble (ENICAB) de Biskra ont entamé, mercredi, une grève ouverte pour faire valoir des revendications socioprofessionnelles, une grève qualifiée d''illégale'' par l'administration de l'entreprise. Le secrétaire général du syndicat d'entreprise, M. Mohamed-Yazid Benaïssa, a indiqué que la plate-forme de revendications des travailleurs a trait à ''une augmentation des salaires de 13 à 20%, la revalorisation de la prime de motivation de 12% à 17% et le versement d'une prime de panier mensuelle de 250 DA, en plus de l'indemnité de salaire unique (femme au foyer) de 1.300 DA par mois. L'ensemble des 950 travailleurs de l'entreprise ont adhéré à la grève, soit un taux de suivi de 100%, selon le responsable syndical, qui précise que tous les ateliers de l'entreprise sont paralysés par ce débrayage. Le directeur des ressources humaines de l'ENICAB, M. Mohamed Bensassi, représentant l'administration, a affirmé, de son côté, que cette grève était illégale car ''n'ayant pas respecté la procédure réglementaire d'exercice de ce droit''. Il a souligné, en outre, qu'une rencontre de conciliation a été organisée le 11 octobre courant entre l'administration et le syndicat en présence de l'inspection du travail et son procès-verbal signé le 13 du même mois. Ce procès-verbal prévoit, a-t-il ajouté, la reprise des négociations autour de la plate-forme des revendications et la soumission de celle-ci au partenaire étranger, à savoir la société américaine ''General Cable''. ''L'administration de l'entreprise attendait la réponse du partenaire étranger lorsqu'elle a été surprise par le mouvement de grève et le refus de dialogue du syndicat'', a ajouté le même cadre dirigeant. Devant l'entrée de l'entreprise située dans la zone industrielle de Biskra, les travailleurs se sont regroupés et ont élevé des banderoles annonçant ce débrayage, a-t-on constaté. Les travailleurs de l'Entreprise des industries du câble (ENICAB) de Biskra ont entamé, mercredi, une grève ouverte pour faire valoir des revendications socioprofessionnelles, une grève qualifiée d''illégale'' par l'administration de l'entreprise. Le secrétaire général du syndicat d'entreprise, M. Mohamed-Yazid Benaïssa, a indiqué que la plate-forme de revendications des travailleurs a trait à ''une augmentation des salaires de 13 à 20%, la revalorisation de la prime de motivation de 12% à 17% et le versement d'une prime de panier mensuelle de 250 DA, en plus de l'indemnité de salaire unique (femme au foyer) de 1.300 DA par mois. L'ensemble des 950 travailleurs de l'entreprise ont adhéré à la grève, soit un taux de suivi de 100%, selon le responsable syndical, qui précise que tous les ateliers de l'entreprise sont paralysés par ce débrayage. Le directeur des ressources humaines de l'ENICAB, M. Mohamed Bensassi, représentant l'administration, a affirmé, de son côté, que cette grève était illégale car ''n'ayant pas respecté la procédure réglementaire d'exercice de ce droit''. Il a souligné, en outre, qu'une rencontre de conciliation a été organisée le 11 octobre courant entre l'administration et le syndicat en présence de l'inspection du travail et son procès-verbal signé le 13 du même mois. Ce procès-verbal prévoit, a-t-il ajouté, la reprise des négociations autour de la plate-forme des revendications et la soumission de celle-ci au partenaire étranger, à savoir la société américaine ''General Cable''. ''L'administration de l'entreprise attendait la réponse du partenaire étranger lorsqu'elle a été surprise par le mouvement de grève et le refus de dialogue du syndicat'', a ajouté le même cadre dirigeant. Devant l'entrée de l'entreprise située dans la zone industrielle de Biskra, les travailleurs se sont regroupés et ont élevé des banderoles annonçant ce débrayage, a-t-on constaté.