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La crise libyenne s'enlise
Kadhafi bombarde, les insurgés défendent leurs positions
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 03 - 2011

Le colonel Khadafi affiche toujours sa détermination à reprendre le terrain perdu. Les insurgés, eux défendent farouchement les positions acquises. Le seul langage qu'emploient les deux parties est le langage des armes
Le colonel Khadafi affiche toujours sa détermination à reprendre le terrain perdu. Les insurgés, eux défendent farouchement les positions acquises. Le seul langage qu'emploient les deux parties est le langage des armes
La crise libyenne s'inscrit dans la durée et nul ne peut prévoir, en l'état actuel des choses, un dénouement dans les prochains jours. Le colonel Khadafi affiche toujours sa détermination à reprendre le terrain perdu. Les insurgés, eux défendent farouchement les positions acquises. Le seul langage qu'emploient les deux parties est le langage des armes. Dimanche, les forces loyalistes ont lancé une contre-attaque à Misrata, située sur la côte entre Syrte et Tripoli. Les insurgés affirment cependant avoir repoussé les assauts : bilan, 18 morts dans la ville selon un médecin exerçant à l'hôpital de la ville. Autre ville sur laquelle les forces de Kadhafi concentrent leurs attaques, Ras Lanouf. Une frappe aérienne avait eu lieu contre un point de contrôle, à deux kilomètres à l'est de la ville, dans le désert et peu après un deuxième raid aérien a visé le port stratégique de la ville. Des rebelles ont riposté par des salves de tirs. Ces frappes aériennes se déroulent simultanément aux attaques terrestres. Selon certains témoins des combats étaient en cours, hier dans la matinée, dans la ville de Zaouia, à l'ouest de la capitale libyenne Tripoli. Les violences ont déjà au moins douze morts et plus de cinquante ont été blessées dans les combats. Les morts étaient tous des combattants volontaires, la plupart de Benghazi.
Contre-attaque médiatique de Kadhafi
Parallèlement à l'emploi de la force pour tenter de reprendre les villes aux mains des insurgés, le colonel Kadhafi multiplie les sorties médiatiques. Dans une interview à la chaîne de télévision France 24, il indique que «les porteurs d'armes à Benghazi n'ont pas de revendications claires. Il faut se débarrasser des traîtres qui sont armés», a-t-il souligné, affirmant que «le peuple va s'occuper d'eux». Il semble que la guerre des positions va se poursuivre dans les jours qui viennent en perspective d'éventuelles négociations qui se dessinent. Un membre éminent du régime libyen a adressé, hier, un appel au dialogue, à la télévision nationale, aux dirigeants de l'insurrection contre Mouammar Kadhafi. Il a invité les anciens de Benghazi à «donner une chance au dialogue national pour résoudre la crise, à contribuer à la fin du bain de sang et à ne pas fournir une occasion aux étrangers de venir prendre à nouveau le contrôle de notre pays». De son côté, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a nommé «un représentant spécial pour traiter avec le régime libyen», a indiqué un porte-parole onusien. Le choix de l'instance onusienne s'est porté sur Abdelilah al-Khatib, ancien ministre jordanien des Affaires étrangères. Des informations qui laissent à penser que le leader libyen cherche à négocier son départ. Selon les médias, des sources libyennes ont affirmé au journal pan-arabe Al-Sharq al-Awsat que le colonel Kadhafi s'efforce de négocier les conditions de son départ avec le Conseil national de transition à Benghazi. Il aurait proposé de partir en échange d'une protection accordée à sa famille, et envoyé un négociateur à Benghazi. Les pressions internationales exercées sur le colonel et l'échec subi par ses forces sur le terrain ont-il entamé sa détermination à s'accrocher au pouvoir coûte que coûte ?
L'intervention étrangère se fait de plus en plus pressante
«Si Kadhafi et ses militaires continuent à attaquer la population libyenne de manière systématique, je ne peux imaginer que la communauté internationale et l'Onu restent passives», a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen. «L'Otan n'a pas l'intention d'intervenir» sans mandat de l'Onu, a-t-il néanmoins insisté, même si les responsables militaires de l'alliance atlantique ont reçu consigne de se préparer à toute éventualité. Les insurgés sont partagés sur l'opportunité d'une intervention étrangère mais le soutien à la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne est discutée. Mais une autre frange de l'opposition opte elle pour une intervention directe des puissances étrangères. Un porte-parole du Conseil national libyen avertit que Kadhafi pourrait chercher à détruire les installations pétrolières si aucune intervention étrangère n'avait lieu rapidement. «L'Occident doit bouger sinon ce fou intentera une action contre les champs de pétrole», a-t-il déclaré à Reuters. En tout état de cause, toutes ces options sont sur la table pour obtenir le départ du numéro 1 libyen. Il reste à trouver le moment opportun pour engager les actions qui aboutiront à l'éviction de Mouammar Kadhafi au pouvoir pendant plus de 42 ans.
La crise libyenne s'inscrit dans la durée et nul ne peut prévoir, en l'état actuel des choses, un dénouement dans les prochains jours. Le colonel Khadafi affiche toujours sa détermination à reprendre le terrain perdu. Les insurgés, eux défendent farouchement les positions acquises. Le seul langage qu'emploient les deux parties est le langage des armes. Dimanche, les forces loyalistes ont lancé une contre-attaque à Misrata, située sur la côte entre Syrte et Tripoli. Les insurgés affirment cependant avoir repoussé les assauts : bilan, 18 morts dans la ville selon un médecin exerçant à l'hôpital de la ville. Autre ville sur laquelle les forces de Kadhafi concentrent leurs attaques, Ras Lanouf. Une frappe aérienne avait eu lieu contre un point de contrôle, à deux kilomètres à l'est de la ville, dans le désert et peu après un deuxième raid aérien a visé le port stratégique de la ville. Des rebelles ont riposté par des salves de tirs. Ces frappes aériennes se déroulent simultanément aux attaques terrestres. Selon certains témoins des combats étaient en cours, hier dans la matinée, dans la ville de Zaouia, à l'ouest de la capitale libyenne Tripoli. Les violences ont déjà au moins douze morts et plus de cinquante ont été blessées dans les combats. Les morts étaient tous des combattants volontaires, la plupart de Benghazi.
Contre-attaque médiatique de Kadhafi
Parallèlement à l'emploi de la force pour tenter de reprendre les villes aux mains des insurgés, le colonel Kadhafi multiplie les sorties médiatiques. Dans une interview à la chaîne de télévision France 24, il indique que «les porteurs d'armes à Benghazi n'ont pas de revendications claires. Il faut se débarrasser des traîtres qui sont armés», a-t-il souligné, affirmant que «le peuple va s'occuper d'eux». Il semble que la guerre des positions va se poursuivre dans les jours qui viennent en perspective d'éventuelles négociations qui se dessinent. Un membre éminent du régime libyen a adressé, hier, un appel au dialogue, à la télévision nationale, aux dirigeants de l'insurrection contre Mouammar Kadhafi. Il a invité les anciens de Benghazi à «donner une chance au dialogue national pour résoudre la crise, à contribuer à la fin du bain de sang et à ne pas fournir une occasion aux étrangers de venir prendre à nouveau le contrôle de notre pays». De son côté, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a nommé «un représentant spécial pour traiter avec le régime libyen», a indiqué un porte-parole onusien. Le choix de l'instance onusienne s'est porté sur Abdelilah al-Khatib, ancien ministre jordanien des Affaires étrangères. Des informations qui laissent à penser que le leader libyen cherche à négocier son départ. Selon les médias, des sources libyennes ont affirmé au journal pan-arabe Al-Sharq al-Awsat que le colonel Kadhafi s'efforce de négocier les conditions de son départ avec le Conseil national de transition à Benghazi. Il aurait proposé de partir en échange d'une protection accordée à sa famille, et envoyé un négociateur à Benghazi. Les pressions internationales exercées sur le colonel et l'échec subi par ses forces sur le terrain ont-il entamé sa détermination à s'accrocher au pouvoir coûte que coûte ?
L'intervention étrangère se fait de plus en plus pressante
«Si Kadhafi et ses militaires continuent à attaquer la population libyenne de manière systématique, je ne peux imaginer que la communauté internationale et l'Onu restent passives», a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen. «L'Otan n'a pas l'intention d'intervenir» sans mandat de l'Onu, a-t-il néanmoins insisté, même si les responsables militaires de l'alliance atlantique ont reçu consigne de se préparer à toute éventualité. Les insurgés sont partagés sur l'opportunité d'une intervention étrangère mais le soutien à la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne est discutée. Mais une autre frange de l'opposition opte elle pour une intervention directe des puissances étrangères. Un porte-parole du Conseil national libyen avertit que Kadhafi pourrait chercher à détruire les installations pétrolières si aucune intervention étrangère n'avait lieu rapidement. «L'Occident doit bouger sinon ce fou intentera une action contre les champs de pétrole», a-t-il déclaré à Reuters. En tout état de cause, toutes ces options sont sur la table pour obtenir le départ du numéro 1 libyen. Il reste à trouver le moment opportun pour engager les actions qui aboutiront à l'éviction de Mouammar Kadhafi au pouvoir pendant plus de 42 ans.


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