La marche à laquelle a appelé, hier, la CNCD Boumerdès version partis politiques, à Béni Amrane, a été empêchée par un important dispositif sécuritaire. Près d'une centaine de manifestants se sont rassemblés, vers 10h30, à quelques pas du pont de la ville de Béni Amrane où devait s'ébranler la marche de la « dignité », la première du genre à être organisée dans la wilaya de Boumerdès. Mais la police est vite intervenue pour empêcher les marcheurs de battre le pavé. En un court laps de temps, les manifestants qui scandaient des slogans hostiles au pouvoir ont été encerclés par plusieurs policiers antiémeutes. Entre autres slogans scandés par les protestataires, « à bas la répression, vive la liberté d'expression », « pouvoir dégage ». Une bousculade s'en est suivie et a failli tourner à l'émeute notamment après la blessure d'un membre du conseil national du parti de Sadi. Les manifestants ont tenté vainement de forcer le cordon de sécurité qui cernait la foule. Cela a contraint les marcheurs à observer un sit-in. Le chargé à l'organique au RCD, R.Boucetta, a pris la parole et a dénoncé la logique « répressive de pouvoir ». Aucune banderole ou pancarte n'ont été montrées. Dans l'après midi, la CNCD a rendu une déclaration dans laquelle elle a « salué la mobilisation et la détermination des citoyens, malgré la campagne de désinformation menée par le pouvoir et ses relais ». Un membre de la coordination a précisé que d'autres marches seront organisées chaque samedi à travers plusieurs localités de Boumerdès et ce, dans l'optique de sensibiliser les citoyens à l'effet d'organiser une marche au niveau du chef-lieu de la wilaya. Vers 12h30, les manifestants se sont dispersés dans la calme. La marche à laquelle a appelé, hier, la CNCD Boumerdès version partis politiques, à Béni Amrane, a été empêchée par un important dispositif sécuritaire. Près d'une centaine de manifestants se sont rassemblés, vers 10h30, à quelques pas du pont de la ville de Béni Amrane où devait s'ébranler la marche de la « dignité », la première du genre à être organisée dans la wilaya de Boumerdès. Mais la police est vite intervenue pour empêcher les marcheurs de battre le pavé. En un court laps de temps, les manifestants qui scandaient des slogans hostiles au pouvoir ont été encerclés par plusieurs policiers antiémeutes. Entre autres slogans scandés par les protestataires, « à bas la répression, vive la liberté d'expression », « pouvoir dégage ». Une bousculade s'en est suivie et a failli tourner à l'émeute notamment après la blessure d'un membre du conseil national du parti de Sadi. Les manifestants ont tenté vainement de forcer le cordon de sécurité qui cernait la foule. Cela a contraint les marcheurs à observer un sit-in. Le chargé à l'organique au RCD, R.Boucetta, a pris la parole et a dénoncé la logique « répressive de pouvoir ». Aucune banderole ou pancarte n'ont été montrées. Dans l'après midi, la CNCD a rendu une déclaration dans laquelle elle a « salué la mobilisation et la détermination des citoyens, malgré la campagne de désinformation menée par le pouvoir et ses relais ». Un membre de la coordination a précisé que d'autres marches seront organisées chaque samedi à travers plusieurs localités de Boumerdès et ce, dans l'optique de sensibiliser les citoyens à l'effet d'organiser une marche au niveau du chef-lieu de la wilaya. Vers 12h30, les manifestants se sont dispersés dans la calme.