La station de dessalement de l'eau de mer de Cap Djenet dans la wilaya de Boumerdès risque de ne pas être réceptionnée en octobre prochain comme l'a annoncé récemment le ministre de ressources en eau, M. Sellal. Et pour cause, les 350 travailleurs de l'entreprise italienne « Condotte », chargée du projet sont en grève depuis près d'une semaine pour réclamer l'amélioration de leurs conditions de travail. En effet, les grévistes réclament la mise en place d'un syndicat au sein de l'entreprise et ce afin d'assurer l'application des lois et réglementations qui régissent les relations de travail dans l'entreprise. Concernant ce point, des grévistes indiquent que des demandes ont été déposées pour créer une section syndicale mais, selon eux, rien n'a été fait pour avancer les choses. Les protestataires affirment que l'entreprise fonctionne sans règlement intérieur et sans convention collective comme stipulé par la réglementation algérienne en matière de travail.« Dans de telles conditions, le travailleur n'est pas protégé », nous dira un travailleur, qui ajoute « nous travaillons plusieurs heures supplémentaires sans contrepartie ». Les protestataires revendiquent, en outre, la revalorisation de leurs salaires ainsi que l'établissement d'indemnités de risque. La station de dessalement de l'eau de mer de Cap Djenet dans la wilaya de Boumerdès risque de ne pas être réceptionnée en octobre prochain comme l'a annoncé récemment le ministre de ressources en eau, M. Sellal. Et pour cause, les 350 travailleurs de l'entreprise italienne « Condotte », chargée du projet sont en grève depuis près d'une semaine pour réclamer l'amélioration de leurs conditions de travail. En effet, les grévistes réclament la mise en place d'un syndicat au sein de l'entreprise et ce afin d'assurer l'application des lois et réglementations qui régissent les relations de travail dans l'entreprise. Concernant ce point, des grévistes indiquent que des demandes ont été déposées pour créer une section syndicale mais, selon eux, rien n'a été fait pour avancer les choses. Les protestataires affirment que l'entreprise fonctionne sans règlement intérieur et sans convention collective comme stipulé par la réglementation algérienne en matière de travail.« Dans de telles conditions, le travailleur n'est pas protégé », nous dira un travailleur, qui ajoute « nous travaillons plusieurs heures supplémentaires sans contrepartie ». Les protestataires revendiquent, en outre, la revalorisation de leurs salaires ainsi que l'établissement d'indemnités de risque.