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"Dans le silence, je sens rouler la terre" en introduction
Début de la 9e journée cinématographique de Bejaia
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 06 - 2011

Le coup d'envoi de la 9e journée cinématographique de Béjaïa a été donné par la projection de "Dans le silence, je sens rouler la terre", un documentaire de Lakhdar Tati en présence d'une pléiade de professionnels nationaux et de l'étranger, notamment de Tunisie, Maroc, France, Canada et Syrie.
Le coup d'envoi de la 9e journée cinématographique de Béjaïa a été donné par la projection de "Dans le silence, je sens rouler la terre", un documentaire de Lakhdar Tati en présence d'une pléiade de professionnels nationaux et de l'étranger, notamment de Tunisie, Maroc, France, Canada et Syrie.
L'œuvre, projetée samedi soir au théâtre Abdelmalek-Bouguermouh vacillant entre le reportage et le documentaire, met en relief, le drame des républicains espagnols, forcés à l'exil au lendemain de la victoire du fascisme en 1931. Parmi eux, quelque 1.500 personnes ont échoué dans des camps d'internement en Algérie, notamment à Djelfa, où ils durent subir de graves violences morales et physiques infligées par l'administration coloniale française. Tati, ostensiblement influencé par le récit poétique du littérateur Max Aub, lui-même victime de ces internements, a tenté de capter quelques moments de cette vie de géhenne, mais sans pour autant y parvenir à cause du manque de documentation sur le sujet et le peu de témoignages vivants sur cette période noire.
Le mérite du réalisateur aura été tout de même d'ouvrir, un pan de mémoire collective, et rappeler que les Espagnols ont été victimes, au même titre que les Algériens, de l'aveuglément colonial. Mais visiblement l'œuvre, déclinée selon un ton narratif linéaire, n'a pas apporté de faits nouveaux à la donne historique, rattrapant son inaccomplissement par le recours systématique à l'emphase poétique de Max Aub ou en s'ouvrant sur des digressions qui pour beaucoup sont apparues quelque peu anachroniques. Le cas vaut pour, à titre illustratif, cette image associée, d'une part aux républicains espagnols, appareillant au port d'Alicante et celle des jeunes harraga de Beni-Saf, tentés de faire l'itinéraire inverse a paru surfaite, même si l'auteur s'en défend, en mettant en avant son seul souci de montrer, dans une même chronique, un drame humain.
Ce film a suscité des débats passionnés et augure de la qualité et de l'animation attendue pendant ces journées, à l'ordre du jour desquelles, ont été retenues une cinquantaine d'œuvres mêlant le court et le long métrage ainsi que le documentaire. Une journée spécial cinéma Syrien a été retenue également pour l'occasion dont la programmation va permettre au public de découvrir «la diversité et l'audace de l'expression cinématographique en Syrie, souvent méconnues et insoupçonnées», selon les organisateurs, qui pour renforcer leur initiative ont invité, pour en débattre, le grand réalisateur Ghassan Salhab.
L'œuvre, projetée samedi soir au théâtre Abdelmalek-Bouguermouh vacillant entre le reportage et le documentaire, met en relief, le drame des républicains espagnols, forcés à l'exil au lendemain de la victoire du fascisme en 1931. Parmi eux, quelque 1.500 personnes ont échoué dans des camps d'internement en Algérie, notamment à Djelfa, où ils durent subir de graves violences morales et physiques infligées par l'administration coloniale française. Tati, ostensiblement influencé par le récit poétique du littérateur Max Aub, lui-même victime de ces internements, a tenté de capter quelques moments de cette vie de géhenne, mais sans pour autant y parvenir à cause du manque de documentation sur le sujet et le peu de témoignages vivants sur cette période noire.
Le mérite du réalisateur aura été tout de même d'ouvrir, un pan de mémoire collective, et rappeler que les Espagnols ont été victimes, au même titre que les Algériens, de l'aveuglément colonial. Mais visiblement l'œuvre, déclinée selon un ton narratif linéaire, n'a pas apporté de faits nouveaux à la donne historique, rattrapant son inaccomplissement par le recours systématique à l'emphase poétique de Max Aub ou en s'ouvrant sur des digressions qui pour beaucoup sont apparues quelque peu anachroniques. Le cas vaut pour, à titre illustratif, cette image associée, d'une part aux républicains espagnols, appareillant au port d'Alicante et celle des jeunes harraga de Beni-Saf, tentés de faire l'itinéraire inverse a paru surfaite, même si l'auteur s'en défend, en mettant en avant son seul souci de montrer, dans une même chronique, un drame humain.
Ce film a suscité des débats passionnés et augure de la qualité et de l'animation attendue pendant ces journées, à l'ordre du jour desquelles, ont été retenues une cinquantaine d'œuvres mêlant le court et le long métrage ainsi que le documentaire. Une journée spécial cinéma Syrien a été retenue également pour l'occasion dont la programmation va permettre au public de découvrir «la diversité et l'audace de l'expression cinématographique en Syrie, souvent méconnues et insoupçonnées», selon les organisateurs, qui pour renforcer leur initiative ont invité, pour en débattre, le grand réalisateur Ghassan Salhab.


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