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L'UGTA plaide pour la constitutionnalisation de la liberté syndicale
Consultations politiques
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 06 - 2011

L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a plaidé auprès de la commission Bensalah sur les réformes politiques pour la promotion du pluralisme syndical et du droit de grève qu'elle a considérés comme partie intégrante des «droits sociaux fondamentaux» au même titre que le droit à la négociation collective, la consécration de l'emploi comme facteur primordial du progrès social et de la dignité humaine et l'accès gratuit à la santé et à l'éducation.
L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a plaidé auprès de la commission Bensalah sur les réformes politiques pour la promotion du pluralisme syndical et du droit de grève qu'elle a considérés comme partie intégrante des «droits sociaux fondamentaux» au même titre que le droit à la négociation collective, la consécration de l'emploi comme facteur primordial du progrès social et de la dignité humaine et l'accès gratuit à la santé et à l'éducation.
Tout en faisant ainsi l'aveu que tous ces droits ne sont pas garantis, la centrale syndicale propose leur constitutionnalisation. «La garantie de ces droits fondamentaux par la Constitution revêt une importance et une signification particulières» déclare l'UGTA. Abordant la problématique du dialogue social, l'organisation de Sidi Saïd soutient «que l'expérience algérienne en la matière a produit une culture de la négociation, du consensus et de la responsabilité et généré une dynamique de consolidation du dialogue social à travers le Pacte national économique et social». Et de proposer également la constitutionnalisation du «tripartisme (Gouvernement-syndicats des patrons et des travailleurs)» qui est selon la centrale une valeur «indispensable dans l'accélération et le développement socio-économique du pays». Le secteur des hydrocarbures et des mines, celui de l'énergie électrique, du gaz et de l'eau ainsi que le secteur du foncier agricole, sont aux yeux de l'UGTA les domaines réservés de l'Etat, à ne pas sacrifier sous aucun prétexte. Ils sont les «vecteurs essentiels de la sécurité alimentaire nationale» soutient la centrale. La société civile est l'autre point abordé par l'UGTA. A ce propos elle estime nécessaire «la valorisation et la promotion de la société Civile» qui constitue «indéniablement un cadre porteur pour le renouveau de l'Algérie dans le respect de la pluralité des opinions et de l'attachement à des valeurs communes». Selon elle «l'implication de la société civile est de nature à permettre à travers un dialogue national, de participer d'une manière active à instaurer des institutions démocratiques et consensuelles aptes à remplir les missions susceptibles de satisfaire les aspirations de la société algérienne». La centrale syndicale plaide aussi pour la valorisation du mouvement associatif «générateur de progrès» et de véritable démocratie. Dans le même ordre d'idées elle a réclamé la constitutionnalisation du Conseil national économique et social et revendiqué une «attention particulière» à la promotion de la société civile. La presse n'a pas échappé, elle aussi au désir de constitutionnalité de l'UGTA. Celle-ci prône à ce sujet
«l'émancipation et l'épanouissement de la noble mission de la presse et son affranchissement de toutes formes de contraintes» et de réclamer la «mise en exergue par la Constitution «de tous ces paramètres». «La protection des droits moraux et sociaux des journalistes comme leurs devoirs doivent être prévus dans la loi organique relative à l'information» souligne l'organisation de Sid Saïd.
Respect de tous les avis et suggestions sans exclusive
Au début des consultations, le 21 mai dernier, le président de l'Instance de consultations sur les réformes politiques, Abdelkader Bensalah avait planté le décor en affirmant qu'aucun acteur politique ne sera exclu des consultations, en dehors des tenants de la violence. Le porte-parole de l'Instance, Mohamed-Ali Boughazi qui animait un point de presse hebdomadaire chaque samedi, avait mis en évidence le "respect" de la part de l'Instance des avis et positions émanant de toutes les composantes de la société (politique et civile) concernant le contenu et la conduite de ces consultations. Il a ainsi souligné que la commission a œuvré, dès le début de ses rencontres, à mener des consultations "larges et profondes", en évitant d'émettre, conformément à sa mission, le moindre commentaire et/ou de répondre aux critiques dont elle fait l'objet. Les enseignants universitaires et académiciens ont appelé à l'ouverture d'un débat national auquel prendraient part toutes les forces politiques du pays sans exclusion à travers l'organisation d'une conférence nationale. L'Association des oulémas musulmans algériens, invitée à faire part de ses recommandations, a qualifié ces consultations de nouvelle étape historique pour l'ancrage de la démocratie. Les représentants d'associations de jeunes, de femmes et de syndicats de patronat, voire des journalistes n'ont pas été en reste puisqu'on a sollicité leurs avis sur les réformes, avançant des suggestions, chacun dans son domaine, telle que les associations de femmes qui ont soutenu le système des quotas au sein des assemblées élues. Les représentants des associations de jeunes ont appelé à revoir à la baisse l'âge de candidature, alors que ceux des journalistes ont plaidé pour plus d'ouverture, de liberté et surtout l'amélioration des conditions socioprofessionnelles de la corporation. Les consultations ont été conduites par Bensalah avec ses deux assistants Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi, au terme desquelles un rapport final détaillé, reflétant "fidèlement" les avis et les propositions émis par les participants, sera soumis au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Les propositions seront ensuite présentées au gouvernement qui élaborera, sur cette base, des projets de loi qui seront soumis à l'Assemblée populaire nationale en, septembre prochain. Le président de la République avait annoncé dans son discours à la nation du 15 avril dernier des réformes politiques englobant une révision, en 2011, de l'essentiel du dispositif législatif national (loi électorale, loi sur les partis politiques, loi sur les associations, code de l'information, code de wilaya, etc.) et devant être parachevées, après les législatives de 2012, par un amendement en "profondeur" de la Constitution. La commission Bensalah n'a pas cependant réussi à recevoir tout ce que l'Algérie compte de forces politiques et sociales, certaines parties préférant boycotter carrément l'initiative présidentielle.
Tout en faisant ainsi l'aveu que tous ces droits ne sont pas garantis, la centrale syndicale propose leur constitutionnalisation. «La garantie de ces droits fondamentaux par la Constitution revêt une importance et une signification particulières» déclare l'UGTA. Abordant la problématique du dialogue social, l'organisation de Sidi Saïd soutient «que l'expérience algérienne en la matière a produit une culture de la négociation, du consensus et de la responsabilité et généré une dynamique de consolidation du dialogue social à travers le Pacte national économique et social». Et de proposer également la constitutionnalisation du «tripartisme (Gouvernement-syndicats des patrons et des travailleurs)» qui est selon la centrale une valeur «indispensable dans l'accélération et le développement socio-économique du pays». Le secteur des hydrocarbures et des mines, celui de l'énergie électrique, du gaz et de l'eau ainsi que le secteur du foncier agricole, sont aux yeux de l'UGTA les domaines réservés de l'Etat, à ne pas sacrifier sous aucun prétexte. Ils sont les «vecteurs essentiels de la sécurité alimentaire nationale» soutient la centrale. La société civile est l'autre point abordé par l'UGTA. A ce propos elle estime nécessaire «la valorisation et la promotion de la société Civile» qui constitue «indéniablement un cadre porteur pour le renouveau de l'Algérie dans le respect de la pluralité des opinions et de l'attachement à des valeurs communes». Selon elle «l'implication de la société civile est de nature à permettre à travers un dialogue national, de participer d'une manière active à instaurer des institutions démocratiques et consensuelles aptes à remplir les missions susceptibles de satisfaire les aspirations de la société algérienne». La centrale syndicale plaide aussi pour la valorisation du mouvement associatif «générateur de progrès» et de véritable démocratie. Dans le même ordre d'idées elle a réclamé la constitutionnalisation du Conseil national économique et social et revendiqué une «attention particulière» à la promotion de la société civile. La presse n'a pas échappé, elle aussi au désir de constitutionnalité de l'UGTA. Celle-ci prône à ce sujet
«l'émancipation et l'épanouissement de la noble mission de la presse et son affranchissement de toutes formes de contraintes» et de réclamer la «mise en exergue par la Constitution «de tous ces paramètres». «La protection des droits moraux et sociaux des journalistes comme leurs devoirs doivent être prévus dans la loi organique relative à l'information» souligne l'organisation de Sid Saïd.
Respect de tous les avis et suggestions sans exclusive
Au début des consultations, le 21 mai dernier, le président de l'Instance de consultations sur les réformes politiques, Abdelkader Bensalah avait planté le décor en affirmant qu'aucun acteur politique ne sera exclu des consultations, en dehors des tenants de la violence. Le porte-parole de l'Instance, Mohamed-Ali Boughazi qui animait un point de presse hebdomadaire chaque samedi, avait mis en évidence le "respect" de la part de l'Instance des avis et positions émanant de toutes les composantes de la société (politique et civile) concernant le contenu et la conduite de ces consultations. Il a ainsi souligné que la commission a œuvré, dès le début de ses rencontres, à mener des consultations "larges et profondes", en évitant d'émettre, conformément à sa mission, le moindre commentaire et/ou de répondre aux critiques dont elle fait l'objet. Les enseignants universitaires et académiciens ont appelé à l'ouverture d'un débat national auquel prendraient part toutes les forces politiques du pays sans exclusion à travers l'organisation d'une conférence nationale. L'Association des oulémas musulmans algériens, invitée à faire part de ses recommandations, a qualifié ces consultations de nouvelle étape historique pour l'ancrage de la démocratie. Les représentants d'associations de jeunes, de femmes et de syndicats de patronat, voire des journalistes n'ont pas été en reste puisqu'on a sollicité leurs avis sur les réformes, avançant des suggestions, chacun dans son domaine, telle que les associations de femmes qui ont soutenu le système des quotas au sein des assemblées élues. Les représentants des associations de jeunes ont appelé à revoir à la baisse l'âge de candidature, alors que ceux des journalistes ont plaidé pour plus d'ouverture, de liberté et surtout l'amélioration des conditions socioprofessionnelles de la corporation. Les consultations ont été conduites par Bensalah avec ses deux assistants Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi, au terme desquelles un rapport final détaillé, reflétant "fidèlement" les avis et les propositions émis par les participants, sera soumis au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Les propositions seront ensuite présentées au gouvernement qui élaborera, sur cette base, des projets de loi qui seront soumis à l'Assemblée populaire nationale en, septembre prochain. Le président de la République avait annoncé dans son discours à la nation du 15 avril dernier des réformes politiques englobant une révision, en 2011, de l'essentiel du dispositif législatif national (loi électorale, loi sur les partis politiques, loi sur les associations, code de l'information, code de wilaya, etc.) et devant être parachevées, après les législatives de 2012, par un amendement en "profondeur" de la Constitution. La commission Bensalah n'a pas cependant réussi à recevoir tout ce que l'Algérie compte de forces politiques et sociales, certaines parties préférant boycotter carrément l'initiative présidentielle.


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