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Le Hezbollah rapatrie ses armes
Inquiet de la situation en Syrie
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 06 - 2011

La situation en Syrie, secouée depuis plus de trois mois par un mouvement de contestation populaire sans précédent, inquiète le Hezbollah. La milice chiite, qui redoute un changement de régime à Damas, serait en train de transférer son matériel militaire au Liban, selon Le Figaro. Inquiet à l'idée de perdre son allié à Damas, arrière-cour par laquelle transite l'armement que l'Iran envoie au Hezbollah, le Hezbollah cherche à rapatrier au Liban ses armes cachées dans des dépôts en Syrie avant que le régime baasiste tombe, explique au quotidien un expert occidental, qui suit de près la relation Iran-Syrie-Hezbollah. Des "mouvements de camions près de la frontière poreuse entre la Syrie et la plaine de la Bekaa au Liban" ont été repérés ces dernières semaines par les services de renseignements occidentaux, et confirmés par l'Onu, rapporte cet expert. Ces transferts concerneraient des missiles sol-sol Zelzal de moyenne portée, ainsi que des roquettes Fajr 3 et Fajr 5. Certaines des infrastructures militaires du Hezbollah en Syrie sont situés dans des foyers de la contestation, comme Douma, près de Damas, et la région de Homs. Le Hezbollah avait jusqu'ici entreposé des armes en Syrie, pays qu'Israël a décidé d'épargner dans sa confrontation avec la milice chiite, souligne Le Figaro. Le mouvement de contestation qui embrase le pays chaque vendredi depuis le 15 mars a visiblement changé la donne.
Les manifestants promettent un "volcan" le 30 juin
Vendredi 24 juin, les forces de sécurité syriennes ont de nouveau tiré sur la foule, faisant 18 morts, tandis que des dizaines de milliers de personnes défilaient dans le pays. Depuis qu'un mouvement de contestation inédit est né dans le pays, le 15 mars, 1.332 civils ont été tués et 341 membres de la police et de l'armée ont perdu la vie, selon un nouveau bilan publié par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme sur son site internet. Ce bilan, qui ne cesse de s'alourdir en dépit des condamnations internationales, n'a pas empêché les organisateurs de la page Facebook "The Syrian Revolution 2011", moteur de la contestation, d'appeler à un nouveau vendredi de défi, promettant "un volcan" à Alep le 30 juin. Deuxième ville du pays, située dans le nord, à 90 km de la Turquie, Alep est un bastion du régime. Les autorités d'Ankara - qui ont déjà accueilli près de 12.000 réfugiés - redoutent une catastrophe humanitaire en cas de révolte
La situation en Syrie, secouée depuis plus de trois mois par un mouvement de contestation populaire sans précédent, inquiète le Hezbollah. La milice chiite, qui redoute un changement de régime à Damas, serait en train de transférer son matériel militaire au Liban, selon Le Figaro. Inquiet à l'idée de perdre son allié à Damas, arrière-cour par laquelle transite l'armement que l'Iran envoie au Hezbollah, le Hezbollah cherche à rapatrier au Liban ses armes cachées dans des dépôts en Syrie avant que le régime baasiste tombe, explique au quotidien un expert occidental, qui suit de près la relation Iran-Syrie-Hezbollah. Des "mouvements de camions près de la frontière poreuse entre la Syrie et la plaine de la Bekaa au Liban" ont été repérés ces dernières semaines par les services de renseignements occidentaux, et confirmés par l'Onu, rapporte cet expert. Ces transferts concerneraient des missiles sol-sol Zelzal de moyenne portée, ainsi que des roquettes Fajr 3 et Fajr 5. Certaines des infrastructures militaires du Hezbollah en Syrie sont situés dans des foyers de la contestation, comme Douma, près de Damas, et la région de Homs. Le Hezbollah avait jusqu'ici entreposé des armes en Syrie, pays qu'Israël a décidé d'épargner dans sa confrontation avec la milice chiite, souligne Le Figaro. Le mouvement de contestation qui embrase le pays chaque vendredi depuis le 15 mars a visiblement changé la donne.
Les manifestants promettent un "volcan" le 30 juin
Vendredi 24 juin, les forces de sécurité syriennes ont de nouveau tiré sur la foule, faisant 18 morts, tandis que des dizaines de milliers de personnes défilaient dans le pays. Depuis qu'un mouvement de contestation inédit est né dans le pays, le 15 mars, 1.332 civils ont été tués et 341 membres de la police et de l'armée ont perdu la vie, selon un nouveau bilan publié par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme sur son site internet. Ce bilan, qui ne cesse de s'alourdir en dépit des condamnations internationales, n'a pas empêché les organisateurs de la page Facebook "The Syrian Revolution 2011", moteur de la contestation, d'appeler à un nouveau vendredi de défi, promettant "un volcan" à Alep le 30 juin. Deuxième ville du pays, située dans le nord, à 90 km de la Turquie, Alep est un bastion du régime. Les autorités d'Ankara - qui ont déjà accueilli près de 12.000 réfugiés - redoutent une catastrophe humanitaire en cas de révolte


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