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Améliorer le climat des affaires et l'investissement
Tractations gouvernement-patronat pour le redressement des entreprises privées
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 07 - 2011

Etant convaincu que les entreprises privées peuvent grandement contribuer à la croissance économique du pays, créer des richesses et des milliers d'emplois, le patronat, particulièrement le Forum des chefs d'entreprise, estime que l'essentiel consiste, notamment, à améliorer correctement l'environnement économique des entreprises, assainir le climat des affaires et relancer les investissements.
Etant convaincu que les entreprises privées peuvent grandement contribuer à la croissance économique du pays, créer des richesses et des milliers d'emplois, le patronat, particulièrement le Forum des chefs d'entreprise, estime que l'essentiel consiste, notamment, à améliorer correctement l'environnement économique des entreprises, assainir le climat des affaires et relancer les investissements.
Pour le patronat, le rôle des pouvoirs publics dans l'assainissement et la mise à niveau des entreprises est primordial.Car l'entreprise privée est confrontée à de multiples problèmes et difficultés d'ordre financier et d'accès aux lignes de crédits bancaires.
Le gouvernement et le patronat mènent actuellement des discussions pour impulser le développement des PME, notamment à travers un assainissement des entreprises en difficultés, a annoncé lundi le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani. " Nous sommes (patronat) en discussions avec plusieurs ministères. Le principe étant que chaque ministère va, sur instruction du Premier ministre, revenir en septembre avec des propositions concrètes qui tiennent compte de nos remarques et critiques afin d'améliorer le climat des affaires, l'investissement et la situation économique des entreprises ", a déclaré Hamiani lors d'un débat sur le rôle des entreprises organisé par le ''Forum Algérie-invest''. Se refusant de fournir plus de détails sur ces négociations, Hamiani a indiqué qu'elles portaient sur plusieurs volets, notamment sur l'assainissement des entreprises privées en difficultés financières, selon l'APS. Le président du FCE a souligné que les autorités se sont montrés disponibles pour donner une impulsion aux entreprises en difficulté financière avec leurs banques à travers la restructuration de leurs dettes et la prise en charge, par le Trésor, des frais financiers (intérêts) des crédits contractés. Le patronat a aussi introduit dans le document final qui sera discuté avec le gouvernement une série de propositions relatives à la fiscalité de l'entreprise, au droit du travail et à l'exportation, a ajouté Hamiani qui s'est félicité de la "capacité d'écoute" des autorités sur ces sujets. Au mois de mai dernier, une tripartite avait débouché sur des mesures concrètes en faveur de l'amélioration de l'environnement financier des PME-PMI, notamment le rééchelonnement de leur dette fiscale, comme première étape pour une reprise graduelle de la croissance de l'économie nationale. "Jusqu'ici, il n'y a pas de décisions arrêtées", a précisé Hamiani en indiquant que les deux partie doivent se rencontrer en septembre pour peaufiner les discussions. Avec 400.000 entreprises, le secteur de la PME-PMI est considéré comme le secteur le plus dynamique en Algérie, contribuant à hauteur de 80% de la valeur ajoutée de l'économie nationale, selon le président du FCE. Le secteur de la PME-PMI est en mesure de tirer vers le haut la croissance du pays, actuellement dopée par la dépense publique, dont les ressources sont générées par l'argent du pétrole, a noté au passage le Président du FCE. "Il faut orienter la croissance vers une logique plus entrepreneuriale, c'est à dire qui dépend moins de la dépense publique. La croissance portée par le pétrole c'est bien, mais ce serait encore mieux si on avait une croissance portée par les entreprises", a-t-il dit. Il a plaidé par ailleurs pour la démultiplication des PME productrices, signalant que pour chaque 100 PME créées en Algérie, 10 seulement sont des entreprises de production.
L'économie nationale doit relever son taux de croissance
''Ce fait s'explique, selon lui, par le taux élevé de rentabilité des capitaux engagés dans les entreprises commerciales par rapport à ceux investis dans les entreprises de production''. Hamiani a estimé a ce propos "anormale" qu'avec un volume important de dépenses publiques, l'Algérie ne réalise que des taux de croissance oscillant entre 4% et 5%, alors qu'ils devrait se situer à 9% voire 10%. L'économie algérienne a besoin d'un taux de croissance beaucoup plus important que ceux réalisés, car elle confrontée à une crise du chômage, a-t-il constaté en affirmant que ''le flambeau de la croissance pourrait être porté par le privé pour peu que le climat des affaires s'améliore''. D'ailleurs, a t-il constaté, la reprise des investissements au premier semestre 2011 a été le résultat des mesures prises par le gouvernement pour faciliter l'octroi du foncier et le traitement des dossiers au niveau des guichets uniques de l'Andi. Aussi, l'économie algérienne a besoin d'innovation et de savoir faire, a souligné Hamiani en indiquant que les producteurs algériens, notamment en agroalimentaire, doivent rechercher de nouveaux créneaux où la demande est moins satisfaite. En revanche, le président du FCE a émis des doutes sur la mise en œuvre du programme gouvernemental de mise à niveau des entreprises 2010-2014. D'un montant de cinq milliards de dollars, ce programme vise la mise à niveau de 20.000 entreprises algériennes. "Il y a des doutes sur la capacité de mettre à niveau tout ce nombre d'entreprises en cinq ans alors que le programme n'a pas encore démarré", a-t-il observé. Interrogé par ailleurs sur un éventuel retour des entreprises publiques au FCE, Hamiani a estimé que le forum souhaitait les récupérer mais la décision de réintégrer le forum revient en premier lieu à ces entreprises. "Ce sont des membres de qualité qui enrichissent le débat mais nous n'avons pas de politique de séduction à l'égard de ces entreprises", s'est contenté de dire le président du FCE en précisant que le Forum est ''partisan de toutes les entreprises quel que soit leur statut''.De nombreux opérateurs économiques estiment que la stratégie de mise à niveau des entreprises est aléatoire et sont, par conséquent, sceptiques quant aux résultats de ces opérations visant principalement des actions immatériels, donc, insuffisantes pour l'assainissement complet et durable des entreprises…
Pour le patronat, le rôle des pouvoirs publics dans l'assainissement et la mise à niveau des entreprises est primordial.Car l'entreprise privée est confrontée à de multiples problèmes et difficultés d'ordre financier et d'accès aux lignes de crédits bancaires.
Le gouvernement et le patronat mènent actuellement des discussions pour impulser le développement des PME, notamment à travers un assainissement des entreprises en difficultés, a annoncé lundi le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani. " Nous sommes (patronat) en discussions avec plusieurs ministères. Le principe étant que chaque ministère va, sur instruction du Premier ministre, revenir en septembre avec des propositions concrètes qui tiennent compte de nos remarques et critiques afin d'améliorer le climat des affaires, l'investissement et la situation économique des entreprises ", a déclaré Hamiani lors d'un débat sur le rôle des entreprises organisé par le ''Forum Algérie-invest''. Se refusant de fournir plus de détails sur ces négociations, Hamiani a indiqué qu'elles portaient sur plusieurs volets, notamment sur l'assainissement des entreprises privées en difficultés financières, selon l'APS. Le président du FCE a souligné que les autorités se sont montrés disponibles pour donner une impulsion aux entreprises en difficulté financière avec leurs banques à travers la restructuration de leurs dettes et la prise en charge, par le Trésor, des frais financiers (intérêts) des crédits contractés. Le patronat a aussi introduit dans le document final qui sera discuté avec le gouvernement une série de propositions relatives à la fiscalité de l'entreprise, au droit du travail et à l'exportation, a ajouté Hamiani qui s'est félicité de la "capacité d'écoute" des autorités sur ces sujets. Au mois de mai dernier, une tripartite avait débouché sur des mesures concrètes en faveur de l'amélioration de l'environnement financier des PME-PMI, notamment le rééchelonnement de leur dette fiscale, comme première étape pour une reprise graduelle de la croissance de l'économie nationale. "Jusqu'ici, il n'y a pas de décisions arrêtées", a précisé Hamiani en indiquant que les deux partie doivent se rencontrer en septembre pour peaufiner les discussions. Avec 400.000 entreprises, le secteur de la PME-PMI est considéré comme le secteur le plus dynamique en Algérie, contribuant à hauteur de 80% de la valeur ajoutée de l'économie nationale, selon le président du FCE. Le secteur de la PME-PMI est en mesure de tirer vers le haut la croissance du pays, actuellement dopée par la dépense publique, dont les ressources sont générées par l'argent du pétrole, a noté au passage le Président du FCE. "Il faut orienter la croissance vers une logique plus entrepreneuriale, c'est à dire qui dépend moins de la dépense publique. La croissance portée par le pétrole c'est bien, mais ce serait encore mieux si on avait une croissance portée par les entreprises", a-t-il dit. Il a plaidé par ailleurs pour la démultiplication des PME productrices, signalant que pour chaque 100 PME créées en Algérie, 10 seulement sont des entreprises de production.
L'économie nationale doit relever son taux de croissance
''Ce fait s'explique, selon lui, par le taux élevé de rentabilité des capitaux engagés dans les entreprises commerciales par rapport à ceux investis dans les entreprises de production''. Hamiani a estimé a ce propos "anormale" qu'avec un volume important de dépenses publiques, l'Algérie ne réalise que des taux de croissance oscillant entre 4% et 5%, alors qu'ils devrait se situer à 9% voire 10%. L'économie algérienne a besoin d'un taux de croissance beaucoup plus important que ceux réalisés, car elle confrontée à une crise du chômage, a-t-il constaté en affirmant que ''le flambeau de la croissance pourrait être porté par le privé pour peu que le climat des affaires s'améliore''. D'ailleurs, a t-il constaté, la reprise des investissements au premier semestre 2011 a été le résultat des mesures prises par le gouvernement pour faciliter l'octroi du foncier et le traitement des dossiers au niveau des guichets uniques de l'Andi. Aussi, l'économie algérienne a besoin d'innovation et de savoir faire, a souligné Hamiani en indiquant que les producteurs algériens, notamment en agroalimentaire, doivent rechercher de nouveaux créneaux où la demande est moins satisfaite. En revanche, le président du FCE a émis des doutes sur la mise en œuvre du programme gouvernemental de mise à niveau des entreprises 2010-2014. D'un montant de cinq milliards de dollars, ce programme vise la mise à niveau de 20.000 entreprises algériennes. "Il y a des doutes sur la capacité de mettre à niveau tout ce nombre d'entreprises en cinq ans alors que le programme n'a pas encore démarré", a-t-il observé. Interrogé par ailleurs sur un éventuel retour des entreprises publiques au FCE, Hamiani a estimé que le forum souhaitait les récupérer mais la décision de réintégrer le forum revient en premier lieu à ces entreprises. "Ce sont des membres de qualité qui enrichissent le débat mais nous n'avons pas de politique de séduction à l'égard de ces entreprises", s'est contenté de dire le président du FCE en précisant que le Forum est ''partisan de toutes les entreprises quel que soit leur statut''.De nombreux opérateurs économiques estiment que la stratégie de mise à niveau des entreprises est aléatoire et sont, par conséquent, sceptiques quant aux résultats de ces opérations visant principalement des actions immatériels, donc, insuffisantes pour l'assainissement complet et durable des entreprises…


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