Les partis politiques sortent de leur léthargie. Ça sent les élections ! C'est devenu un rituel politique dans notre pays. Entre la flambée spectaculaire des prix de produits de large consommation à la veille du mois sacré, les émeutes du logement et de l'électricité en plus d'un désintérêt éperdu des citoyens vis-à-vis des élections, nos partis politiques persistent, contre vents et marées, à courtiser les Algériens afin de glaner leurs voix. On assiste en effet ces derniers jours à une course effrénée pour parachever les démarches organiques dans le cadre des préparatifs des élections. Les partis sont sur les starting-blocks. Les multiples rencontres dégagent un parfum de pré-campagne. Les citoyens ne s'emballent pas pour autant, sachant pertinemment que la période des fausses promesses et des yeux doux va commencer. Si des sièges d'APC sont fermés ou carrément incendiés aujourd'hui, c'est que ces mêmes citoyens, électeurs il y a de cela près de cinq ans, n'ont plus confiance en leurs élus. La multiplication des foyers de contestation sociale renseigne sur la faillite des élus locaux et des députés. Cette perte de confiance s'est illustrée par le fort taux d'abstention enregistré lors des dernières échéances électorales. D'ailleurs, c'est la seule phobie qui hante les formations politiques actuellement. L'effervescence qui caractérise la scène politique ces jours-ci et la multiplication des rencontres de proximité avec les citoyens servent justement au rétablissement de ce lien, en faisant miroiter l'apport indispensable des élus dans la société. Ce qui est loin de convaincre des citoyens, courtisés à l'approche des urnes, aussitôt fuis après la proclamation des résultats. Les citoyens-électeurs risquent de faire échouer les ambitions des partis politiques lors des prochaines élections. Les partis politiques sortent de leur léthargie. Ça sent les élections ! C'est devenu un rituel politique dans notre pays. Entre la flambée spectaculaire des prix de produits de large consommation à la veille du mois sacré, les émeutes du logement et de l'électricité en plus d'un désintérêt éperdu des citoyens vis-à-vis des élections, nos partis politiques persistent, contre vents et marées, à courtiser les Algériens afin de glaner leurs voix. On assiste en effet ces derniers jours à une course effrénée pour parachever les démarches organiques dans le cadre des préparatifs des élections. Les partis sont sur les starting-blocks. Les multiples rencontres dégagent un parfum de pré-campagne. Les citoyens ne s'emballent pas pour autant, sachant pertinemment que la période des fausses promesses et des yeux doux va commencer. Si des sièges d'APC sont fermés ou carrément incendiés aujourd'hui, c'est que ces mêmes citoyens, électeurs il y a de cela près de cinq ans, n'ont plus confiance en leurs élus. La multiplication des foyers de contestation sociale renseigne sur la faillite des élus locaux et des députés. Cette perte de confiance s'est illustrée par le fort taux d'abstention enregistré lors des dernières échéances électorales. D'ailleurs, c'est la seule phobie qui hante les formations politiques actuellement. L'effervescence qui caractérise la scène politique ces jours-ci et la multiplication des rencontres de proximité avec les citoyens servent justement au rétablissement de ce lien, en faisant miroiter l'apport indispensable des élus dans la société. Ce qui est loin de convaincre des citoyens, courtisés à l'approche des urnes, aussitôt fuis après la proclamation des résultats. Les citoyens-électeurs risquent de faire échouer les ambitions des partis politiques lors des prochaines élections.