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L'alimentation en eau et l'assainissement, clés du progrès
Afrique
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 09 - 2011

Les pays africains qui sont prêts à prendre en main la fourniture de services de distribution d'eau potable et d'assainissement aux millions de personnes non desservies ont une occasion sans précédent de réduire considérablement le nombre de laissés-pour-compte d'ici à 2015, selon un rapport publié à la fin août par le programme «Eau et assainissement» de la Banque Mondiale.
Les pays africains qui sont prêts à prendre en main la fourniture de services de distribution d'eau potable et d'assainissement aux millions de personnes non desservies ont une occasion sans précédent de réduire considérablement le nombre de laissés-pour-compte d'ici à 2015, selon un rapport publié à la fin août par le programme «Eau et assainissement» de la Banque Mondiale.
Selon ce rapport publié sous le titre Pathways to Progress: Transitioning to Country-Led Service Delivery Pathways to Meet Africa's Water Supply and Sanitation Targets (La voie du progrès : prise en main des services d'eau et d'assainissement pour atteindre les objectifs de l'Afrique dans ce domaine), la croissance économique, les allégements de dette et une plus grande stabilité politique ont créé de nouvelles possibilités pour les pays à faible revenu qui sont fragiles mais riches en ressources de prendre en main leurs services d'alimentation en eau et d'assainissement en définissant des modes de prestation viables.
«La stabilité politique a contribué pour beaucoup à améliorer l'accès à l'eau et aux services d'assainissement», déclare l'auteur du rapport et spécialiste financier senior Dominick de Waal. «Les pays à faible revenu qui sont stables ont obtenu de meilleurs résultats que les pays à faible revenu riches en ressources mais fragiles, grâce à l'amélioration sensible de l'accès à l'eau et au net recul de la pratique consistant à déféquer en plein air dans les zones rurales. Les pays à faible revenu qui sont stables ont également mieux réussi à accroître le taux de desserte en eau urbaine pour faire face à la croissance démographique, et à assurer un accès plus équitable aux services d'alimentation en eau et d'assainissement.» Les chefs de file du groupe des pays stables à faible revenu ont de solides modes de prestation de services qui reposent sur des institutions et des systèmes nationaux capables d'utiliser les financements (extérieurs et intérieurs) pour desservir davantage de gens, indique le rapport. Selon le rapport -- qui regroupe des rapports sur la situation de 32 pays et un rapport de synthèse régional -- le taux de desserte en eau a augmenté de 13 points de pourcentage depuis 1990, pour atteindre 58% de la population, tandis que l'augmentation est de 11 points de pourcentage pour les services d'assainissement, avec 36% de la population aujourd'hui desservis. Pour atteindre les objectifs nationaux, il faudra desservir 42 millions de personnes par an en eau potable et fournir des services d'assainissement à 61 millions de personnes.Le rapport ajoute que, pour accélérer les progrès, les niveaux actuels de financement devront augmenter d'au moins 6 milliards de dollars par an, en accroissant à la fois les apports intérieurs et ceux des bailleurs de fonds dans le secteur. Le déficit de financement est l'écart entre le montant total requis pour permettre à ces pays d'atteindre leurs objectifs, soit 15 milliards de dollars, et les financements attendus des gouvernements, des bailleurs de fonds, des organisations de la société civile et des ménages, soit environ 9,5 milliards de dollars par an.«Comme les financements au titre de l'aide au développement ne suffiront sans doute pas à combler ce déficit, les pays devront se tourner vers leurs ministères des finances», explique Wambui Gichuri, chef d'équipe principal pour la région Afrique. «En ce qui concerne la part des recettes nationales consacrée aux dépenses d'eau et d'assainissement, notre analyse montre qu'on peut raisonnablement utiliser un chiffre de 5 % comme point de référence et objectif à atteindre.» Selon le rapport, l'accélération des progrès passe par la prise en main nationale de la prestation des services, moyennant la mobilisation de tous les moyens disponibles -- société civile, secteur privé, secteur public et usagers -- pour fournir des services durable et l'harmonisation des flux d'aide avec les financements intérieurs et la participation financière des usagers, par l'intermédiaire des institutions et des systèmes nationaux. «Les pays africains n'en sont pas tous au même point par rapport à l'objectif consistant à améliorer l'accès aux services d'alimentation en eau et d'assainissement d'ici à 2015», déclare Jose Luis Irigoyen, directeur du département des transports, de l'eau et des technologies de l'information et des communications à la Banque Mondiale. «Au niveau national, les sous-secteurs (eau rurale, eau urbaine, assainissement rural, assainissement urbain) n'ont pas évolué au même rythme. Il est donc difficile de bien cibler l'aide au développement. Ce rapport jette un regard nouveau sur les obstacles à la prestation de services dans les sous-secteurs au niveau national et recommande des moyens de combler ces lacunes.»
Le rapport indique les mesures à prendre pour combler les lacunes. Les ministères de tutelle peuvent mettre en place des modes de prestation de services renforcés et mener une action de mobilisation fondée sur des données concrètes pour combler le déficit de financement.
Les partenaires de développement peuvent répondre aux besoins et récompenser les efforts déployés en adaptant l'assistance technique et les modalités de l'aide aux différents stades de développement décrits dans le rapport.
Les ministères des Finances peuvent augmenter progressivement la part du secteur dans le budget national à 5% des recettes nationales et collaborer avec les ministères de l'Eau et de l'Assainissement pour intégrer les dispositifs sectoriels dans les systèmes centraux du gouvernement, comme la gestion du budget et des dépenses.
Enfin, le Conseil africain des ministres de l'Eau peut plaider en faveur d'une aide extérieure plus importante dans le secteur de l'eau et de l'assainissement et encourager l'apprentissage mutuel au niveau régional.
Selon ce rapport publié sous le titre Pathways to Progress: Transitioning to Country-Led Service Delivery Pathways to Meet Africa's Water Supply and Sanitation Targets (La voie du progrès : prise en main des services d'eau et d'assainissement pour atteindre les objectifs de l'Afrique dans ce domaine), la croissance économique, les allégements de dette et une plus grande stabilité politique ont créé de nouvelles possibilités pour les pays à faible revenu qui sont fragiles mais riches en ressources de prendre en main leurs services d'alimentation en eau et d'assainissement en définissant des modes de prestation viables.
«La stabilité politique a contribué pour beaucoup à améliorer l'accès à l'eau et aux services d'assainissement», déclare l'auteur du rapport et spécialiste financier senior Dominick de Waal. «Les pays à faible revenu qui sont stables ont obtenu de meilleurs résultats que les pays à faible revenu riches en ressources mais fragiles, grâce à l'amélioration sensible de l'accès à l'eau et au net recul de la pratique consistant à déféquer en plein air dans les zones rurales. Les pays à faible revenu qui sont stables ont également mieux réussi à accroître le taux de desserte en eau urbaine pour faire face à la croissance démographique, et à assurer un accès plus équitable aux services d'alimentation en eau et d'assainissement.» Les chefs de file du groupe des pays stables à faible revenu ont de solides modes de prestation de services qui reposent sur des institutions et des systèmes nationaux capables d'utiliser les financements (extérieurs et intérieurs) pour desservir davantage de gens, indique le rapport. Selon le rapport -- qui regroupe des rapports sur la situation de 32 pays et un rapport de synthèse régional -- le taux de desserte en eau a augmenté de 13 points de pourcentage depuis 1990, pour atteindre 58% de la population, tandis que l'augmentation est de 11 points de pourcentage pour les services d'assainissement, avec 36% de la population aujourd'hui desservis. Pour atteindre les objectifs nationaux, il faudra desservir 42 millions de personnes par an en eau potable et fournir des services d'assainissement à 61 millions de personnes.Le rapport ajoute que, pour accélérer les progrès, les niveaux actuels de financement devront augmenter d'au moins 6 milliards de dollars par an, en accroissant à la fois les apports intérieurs et ceux des bailleurs de fonds dans le secteur. Le déficit de financement est l'écart entre le montant total requis pour permettre à ces pays d'atteindre leurs objectifs, soit 15 milliards de dollars, et les financements attendus des gouvernements, des bailleurs de fonds, des organisations de la société civile et des ménages, soit environ 9,5 milliards de dollars par an.«Comme les financements au titre de l'aide au développement ne suffiront sans doute pas à combler ce déficit, les pays devront se tourner vers leurs ministères des finances», explique Wambui Gichuri, chef d'équipe principal pour la région Afrique. «En ce qui concerne la part des recettes nationales consacrée aux dépenses d'eau et d'assainissement, notre analyse montre qu'on peut raisonnablement utiliser un chiffre de 5 % comme point de référence et objectif à atteindre.» Selon le rapport, l'accélération des progrès passe par la prise en main nationale de la prestation des services, moyennant la mobilisation de tous les moyens disponibles -- société civile, secteur privé, secteur public et usagers -- pour fournir des services durable et l'harmonisation des flux d'aide avec les financements intérieurs et la participation financière des usagers, par l'intermédiaire des institutions et des systèmes nationaux. «Les pays africains n'en sont pas tous au même point par rapport à l'objectif consistant à améliorer l'accès aux services d'alimentation en eau et d'assainissement d'ici à 2015», déclare Jose Luis Irigoyen, directeur du département des transports, de l'eau et des technologies de l'information et des communications à la Banque Mondiale. «Au niveau national, les sous-secteurs (eau rurale, eau urbaine, assainissement rural, assainissement urbain) n'ont pas évolué au même rythme. Il est donc difficile de bien cibler l'aide au développement. Ce rapport jette un regard nouveau sur les obstacles à la prestation de services dans les sous-secteurs au niveau national et recommande des moyens de combler ces lacunes.»
Le rapport indique les mesures à prendre pour combler les lacunes. Les ministères de tutelle peuvent mettre en place des modes de prestation de services renforcés et mener une action de mobilisation fondée sur des données concrètes pour combler le déficit de financement.
Les partenaires de développement peuvent répondre aux besoins et récompenser les efforts déployés en adaptant l'assistance technique et les modalités de l'aide aux différents stades de développement décrits dans le rapport.
Les ministères des Finances peuvent augmenter progressivement la part du secteur dans le budget national à 5% des recettes nationales et collaborer avec les ministères de l'Eau et de l'Assainissement pour intégrer les dispositifs sectoriels dans les systèmes centraux du gouvernement, comme la gestion du budget et des dépenses.
Enfin, le Conseil africain des ministres de l'Eau peut plaider en faveur d'une aide extérieure plus importante dans le secteur de l'eau et de l'assainissement et encourager l'apprentissage mutuel au niveau régional.


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