Ils étaient, hier, quelques dizaines de journalistes à avoir répondu à l'appel de l'Initiative pour la dignité de la presse qui avait saisi l'occasion de l'examen du projet de loi organique relatif à l'information par l'Assemblée populaire nationale pour protester contre «le risque de recul de la liberté de la presse que va instaurer ce nouveau projet». Pour parer à tout débordement, un important dispositif de sécuritaire a été déployé le matin devant le siège de la chambre basse du Parlement, lieu de rassemblement des journalistes initié par l'Initiative nationale pour la dignité du journaliste. Les policiers n'ont pas eu fort à faire. Les professionnels de la presse ont raté l'occasion de faire entendre leurs voix. Le rassemblement n'a pas drainé grand-monde. Les gens de l'information ont relevé les contradictions entre les réformes promises par le président de la République et certains articles contenus dans l'avant-projet de loi qui sera présenté par le ministre de la Communication. Ce rassemblement se veut «une action pour éveiller la conscience des parlementaires sur le rôle de la presse dans le développement du pays», et «nous comptons sur leurs interventions pour défendre les acquis de la corporation et pour préserver le rôle primordial de la presse», ont déclaré les initiateurs du rassemblement qui dénoncent la discrimination entre le secteur public et le secteur privé et ne cachent leurs craintes de voir l'autocensure érigée en règle du fait que «les peines imposées aux journalistes sont plus lourdes que celles décidées lors des procès de corruption» outre que la responsabilité pénale n'est plus partagée entre le directeur de la publication et le journaliste. «Le projet de loi sur l'information présenté par le gouvernement à l'APN ne répond pas aux préoccupations et aux aspirations des journalistes», lit-on dans la déclaration finale sanctionnant ce rassemblement. L'Initiative pour la dignité s'élève particulièrement contre la suppression du Conseil supérieur de l'information et son remplacement par le Conseil de régulation qui, avec les prérogatives qui seront les siennes, sera une menace pour les acquis consacrés par la loi de 1990. L'Initiative réitère sa volonté de rester mobilisée pour avorter toutes les tentatives visant à minimiser le rôle des médias dans le processus de développement. Dans ce cadre, elle décide d'alerter le chef de l'Etat pour l'informer des incohérences et blocages qui entravent le développement de la presse algérienne. Le rassemblement a été couvert par la presse internationale. Une députée du PT s'est présentée au lieu du rassemblement pour recueillir les revendications des journalistes. Ils étaient, hier, quelques dizaines de journalistes à avoir répondu à l'appel de l'Initiative pour la dignité de la presse qui avait saisi l'occasion de l'examen du projet de loi organique relatif à l'information par l'Assemblée populaire nationale pour protester contre «le risque de recul de la liberté de la presse que va instaurer ce nouveau projet». Pour parer à tout débordement, un important dispositif de sécuritaire a été déployé le matin devant le siège de la chambre basse du Parlement, lieu de rassemblement des journalistes initié par l'Initiative nationale pour la dignité du journaliste. Les policiers n'ont pas eu fort à faire. Les professionnels de la presse ont raté l'occasion de faire entendre leurs voix. Le rassemblement n'a pas drainé grand-monde. Les gens de l'information ont relevé les contradictions entre les réformes promises par le président de la République et certains articles contenus dans l'avant-projet de loi qui sera présenté par le ministre de la Communication. Ce rassemblement se veut «une action pour éveiller la conscience des parlementaires sur le rôle de la presse dans le développement du pays», et «nous comptons sur leurs interventions pour défendre les acquis de la corporation et pour préserver le rôle primordial de la presse», ont déclaré les initiateurs du rassemblement qui dénoncent la discrimination entre le secteur public et le secteur privé et ne cachent leurs craintes de voir l'autocensure érigée en règle du fait que «les peines imposées aux journalistes sont plus lourdes que celles décidées lors des procès de corruption» outre que la responsabilité pénale n'est plus partagée entre le directeur de la publication et le journaliste. «Le projet de loi sur l'information présenté par le gouvernement à l'APN ne répond pas aux préoccupations et aux aspirations des journalistes», lit-on dans la déclaration finale sanctionnant ce rassemblement. L'Initiative pour la dignité s'élève particulièrement contre la suppression du Conseil supérieur de l'information et son remplacement par le Conseil de régulation qui, avec les prérogatives qui seront les siennes, sera une menace pour les acquis consacrés par la loi de 1990. L'Initiative réitère sa volonté de rester mobilisée pour avorter toutes les tentatives visant à minimiser le rôle des médias dans le processus de développement. Dans ce cadre, elle décide d'alerter le chef de l'Etat pour l'informer des incohérences et blocages qui entravent le développement de la presse algérienne. Le rassemblement a été couvert par la presse internationale. Une députée du PT s'est présentée au lieu du rassemblement pour recueillir les revendications des journalistes.