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Quelles chances pour la mouvance démocratique ?
Elections législatives
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 01 - 2012

Les élections législatives se profilent de plus en plus à l'horizon. Quelques mois seulement nous séparent de ce rendez-vous qui aura lieu, fort probablement, au mois de mai prochain. Tous les partis sont à pied-d'œuvre pour cette échéance électorale dont on dit, contexte politique régional oblige, qu'elle ne sera pas similaire à tous les scrutins précédents. On comprend dès lors pourquoi les formations politiques sont entrées de plain pied dans les préparatifs plus tôt que prévu et ce pour mettre le maximum d'atouts de leur côté le jour «J».
Qui remportera les élections ? La question est sur toutes les lèvres et les observateurs sont nombreux à créditer la mouvance islamiste d'un bon score ou même d'un possible raz-de-marée. Revigorés par les victoires des partis islamistes dans les pays voisins, comme ce fut le cas de la Tunisie, du Maroc et de l'Egypte, les islamistes espèrent en faire de même. S'il est beaucoup plus question des islamistes et des deux partis de la mouvance dite nationaliste, à savoir le FLN et le RND, d'aucuns ne manquent pas, cependant, d'évoquer la mouvance dite démocratique. Quel score vont réaliser les partis affiliés à cette mouvance ? Vont-ils faire jeu égal avec les islamistes ? Où, en revanche, vont-ils juste se contenter des seconds rôles en limitant les dégâts ? Ces questions et bien d'autres encore sont, à juste titre, d'une grande acuité, ce d'autant que les prochaines élections législatives risquent de marquer un tournant dans la vie politique nationale. En vérité l'état des lieux ne plaide guère en faveur du pôle dit démocratique ou républicain. Divisée, atomisée et minée par les luttes de leadership cette mouvance, estiment nombre d'observateurs, ne semble pas en mesure de concurrencer les partis islamistes ou les partis du pouvoir et ce, même si les élections peuvent réserver des surprises. Et là les regards se tournent forcément vers les partis les mieux structurés et les mieux implantés dans le pays.
Le FFS, le RCD et le PT sortent forcément du lot. Si la participation du RCD et du PT est acquise il en est peut-être autrement du FFS. Le plus vieux parti d'opposition a, rappelons- le, boycotté les deux précédentes élections législatives, celles de 2002 et de 2007. En fera-t-il de même pour l'élection du printemps prochain ? Le FFS réserve pour le moment sa réponse puisqu'il ne se prononcera, comme l'a déclaré son nouveau secrétaire national, Ali Laskri, que vers la fin du mois de janvier. En attendant certains analystes prédisent une participation du FFS dont on ignore le poids réel, ce d'autant qu'il a boycotté les législatives depuis une dizaine d'années. La dernière fois, où il a participé, soit en 1997, le FFS a obtenu 19 sièges. Fera-t-il mieux cette fois-ci si, à l'évidence, il participe. Le RCD, un parti qui n'a boycotté aucune élection, est dans la même situation puisqu'il a toujours obtenu 19 sièges seulement, au point où ses dirigeants ont accusé le pouvoir de les cantonner dans ce nombre.
En plus de ces deux partis la mouvance démocratique comprend également d'autres partis, dont certains sont en attente de l'agrément. Le Front démocratqiue de Sid-Ahmed Ghozali et l'UDR de Amara Benyounès sont dans ce registre. Rappelons que l'UDR avait participé en 2007 dans les listes de l'ANR de Redha Malek. Mais son leader, Amara Benyounes, qui s'est porté candidat à Alger, est sorti les mains vides. En sera-il autrement cette fois-ci ? Il semble que la tâche ne sera pas aisée pour l'UDR, mais aussi pour les autres partis de cette mouvance qui sont contraints, comme le disent les analystes, de s'allier et d'unir leurs forces en participant avec des listes communes pour pouvoir espérer réaliser de bons scores. Car en rangs dispersés, leurs chances risquent d'être minimes.
Les élections législatives se profilent de plus en plus à l'horizon. Quelques mois seulement nous séparent de ce rendez-vous qui aura lieu, fort probablement, au mois de mai prochain. Tous les partis sont à pied-d'œuvre pour cette échéance électorale dont on dit, contexte politique régional oblige, qu'elle ne sera pas similaire à tous les scrutins précédents. On comprend dès lors pourquoi les formations politiques sont entrées de plain pied dans les préparatifs plus tôt que prévu et ce pour mettre le maximum d'atouts de leur côté le jour «J».
Qui remportera les élections ? La question est sur toutes les lèvres et les observateurs sont nombreux à créditer la mouvance islamiste d'un bon score ou même d'un possible raz-de-marée. Revigorés par les victoires des partis islamistes dans les pays voisins, comme ce fut le cas de la Tunisie, du Maroc et de l'Egypte, les islamistes espèrent en faire de même. S'il est beaucoup plus question des islamistes et des deux partis de la mouvance dite nationaliste, à savoir le FLN et le RND, d'aucuns ne manquent pas, cependant, d'évoquer la mouvance dite démocratique. Quel score vont réaliser les partis affiliés à cette mouvance ? Vont-ils faire jeu égal avec les islamistes ? Où, en revanche, vont-ils juste se contenter des seconds rôles en limitant les dégâts ? Ces questions et bien d'autres encore sont, à juste titre, d'une grande acuité, ce d'autant que les prochaines élections législatives risquent de marquer un tournant dans la vie politique nationale. En vérité l'état des lieux ne plaide guère en faveur du pôle dit démocratique ou républicain. Divisée, atomisée et minée par les luttes de leadership cette mouvance, estiment nombre d'observateurs, ne semble pas en mesure de concurrencer les partis islamistes ou les partis du pouvoir et ce, même si les élections peuvent réserver des surprises. Et là les regards se tournent forcément vers les partis les mieux structurés et les mieux implantés dans le pays.
Le FFS, le RCD et le PT sortent forcément du lot. Si la participation du RCD et du PT est acquise il en est peut-être autrement du FFS. Le plus vieux parti d'opposition a, rappelons- le, boycotté les deux précédentes élections législatives, celles de 2002 et de 2007. En fera-t-il de même pour l'élection du printemps prochain ? Le FFS réserve pour le moment sa réponse puisqu'il ne se prononcera, comme l'a déclaré son nouveau secrétaire national, Ali Laskri, que vers la fin du mois de janvier. En attendant certains analystes prédisent une participation du FFS dont on ignore le poids réel, ce d'autant qu'il a boycotté les législatives depuis une dizaine d'années. La dernière fois, où il a participé, soit en 1997, le FFS a obtenu 19 sièges. Fera-t-il mieux cette fois-ci si, à l'évidence, il participe. Le RCD, un parti qui n'a boycotté aucune élection, est dans la même situation puisqu'il a toujours obtenu 19 sièges seulement, au point où ses dirigeants ont accusé le pouvoir de les cantonner dans ce nombre.
En plus de ces deux partis la mouvance démocratique comprend également d'autres partis, dont certains sont en attente de l'agrément. Le Front démocratqiue de Sid-Ahmed Ghozali et l'UDR de Amara Benyounès sont dans ce registre. Rappelons que l'UDR avait participé en 2007 dans les listes de l'ANR de Redha Malek. Mais son leader, Amara Benyounes, qui s'est porté candidat à Alger, est sorti les mains vides. En sera-il autrement cette fois-ci ? Il semble que la tâche ne sera pas aisée pour l'UDR, mais aussi pour les autres partis de cette mouvance qui sont contraints, comme le disent les analystes, de s'allier et d'unir leurs forces en participant avec des listes communes pour pouvoir espérer réaliser de bons scores. Car en rangs dispersés, leurs chances risquent d'être minimes.


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