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Les partis progressistes s'unissent contre Nahda
Tunisie
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 01 - 2012

En Tunisie, sur les sièges de l'Assemblée constituante, un an après la chute du dictateur déchu Zine el-Abidine Ben Ali, les partis politiques serrent un peu plus les rangs. Après l'échec des campagnes centristes lors du premier vote démocratique, trois partis d'opposition ont annoncé, mercredi 11 janvier 2012 à Tunis, leur «fusion», rapporte l'Agence Tunis Afrique presse (TAP).
En Tunisie, sur les sièges de l'Assemblée constituante, un an après la chute du dictateur déchu Zine el-Abidine Ben Ali, les partis politiques serrent un peu plus les rangs. Après l'échec des campagnes centristes lors du premier vote démocratique, trois partis d'opposition ont annoncé, mercredi 11 janvier 2012 à Tunis, leur «fusion», rapporte l'Agence Tunis Afrique presse (TAP).
En vue des prochaines échéances électorales, le Parti démocratique progressiste (PDP), Afèk Tounès (Horizons de Tunisie, ndlr) et le Parti républicain (PR) ont mis en œuvre la création d'un nouveau parti politique de rassemblement des forces dites progressistes :
Face à la majorité composée d'Ennahda, du Congrès pour la République (CPR) et d'Ettakatol, dont les représentants occupent la présidence, le gouvernement et la plupart des sièges de l'Assemblée constituante, la nouvelle alliance centriste deviendra lors du congrès du PDP, prévu en mars 2012, l'alternative politique la plus importante. Après avoir déterminé le nom du mouvement, le parti adoptera ses statuts et son règlement intérieur et procèdera à des élections internes pour parvenir à un consensus de représentants et de dirigeants. D'après la Secrétaire générale du PDP, Maya Jeribi, l'initiative viserait à «instaurer un équilibre politique». Une volonté de rendre plus audible la voix du centre qui commence par la prise en compte des leçons du premier vote démocratique du 23 octobre 2011 : «Les résultats des élections défavorables aux partis du centre témoignent du dispersement des centristes et de la faiblesse de leur impact au sein de la société», déclarait Youssef Chahed, le représentant du Parti républicain.
L'un des fondateurs du PDP, Ahmed Néjib Chebbi, a, pour sa part, accueilli cette nouvelle union comme un «message d'espoir» adressé aux forces du centre :
«La fusion des trois partis vise à préparer l'alternance du pouvoir comme étant une base importante de tout régime républicain et afin d'être présent dans les prochaines échéances politiques.»
Une alliance centriste inévitable ?
Rendue désormais officielle, l'entente était déjà pressentie. L'annonce de la «fusion» fait suite au meeting du 26 décembre 2011 organisé par l'association Esprit Citoyen, intitulé «Pour un parti unique» et qui réunissait déjà les trois partis à l'hôtel le Golden Tulip à Gammarth dans la banlieue de Tunis. Un meeting dont le choix du lieu avait été vivement critiqué, qualifié d'établissement élitiste et bourgeois, encore trop loin de la capitale et des électeurs.
Lors du meeting de décembre 2011, les participants avaient tous vivement appelé à «un grand parti démocrate». Mais les principaux leaders semblaient en ces temps moins enthousiastes qu'aujourd'hui à unir leurs forces, tous déterminés à conserver intacte la structure initiale de leur parti. Contrairement à Afèk Tounès et au Parti républicain, le PDP ne date pas de janvier 2011. Ses structures en Tunisie sont bien mieux implantées. Le parti a adopté un modèle économique de centre gauche tandis qu'Afèk Tounès suit un modèle libéral. Disposé à collaborer, le PDP ne comptait pas revenir sur ses spécificités historiques et sur son leadership au sein des partis centristes : «Nous sommes prêts à travailler main dans la main pour constituer une vraie alternative démocratique, mais se fondre dans un même parti n'est pas encore à l'ordre du jour, car chacun de nos partis a son histoire propre», soulignait Ahmed Néjib Chebbi lors du meeting de décembre.
En vue des prochaines échéances électorales, le Parti démocratique progressiste (PDP), Afèk Tounès (Horizons de Tunisie, ndlr) et le Parti républicain (PR) ont mis en œuvre la création d'un nouveau parti politique de rassemblement des forces dites progressistes :
Face à la majorité composée d'Ennahda, du Congrès pour la République (CPR) et d'Ettakatol, dont les représentants occupent la présidence, le gouvernement et la plupart des sièges de l'Assemblée constituante, la nouvelle alliance centriste deviendra lors du congrès du PDP, prévu en mars 2012, l'alternative politique la plus importante. Après avoir déterminé le nom du mouvement, le parti adoptera ses statuts et son règlement intérieur et procèdera à des élections internes pour parvenir à un consensus de représentants et de dirigeants. D'après la Secrétaire générale du PDP, Maya Jeribi, l'initiative viserait à «instaurer un équilibre politique». Une volonté de rendre plus audible la voix du centre qui commence par la prise en compte des leçons du premier vote démocratique du 23 octobre 2011 : «Les résultats des élections défavorables aux partis du centre témoignent du dispersement des centristes et de la faiblesse de leur impact au sein de la société», déclarait Youssef Chahed, le représentant du Parti républicain.
L'un des fondateurs du PDP, Ahmed Néjib Chebbi, a, pour sa part, accueilli cette nouvelle union comme un «message d'espoir» adressé aux forces du centre :
«La fusion des trois partis vise à préparer l'alternance du pouvoir comme étant une base importante de tout régime républicain et afin d'être présent dans les prochaines échéances politiques.»
Une alliance centriste inévitable ?
Rendue désormais officielle, l'entente était déjà pressentie. L'annonce de la «fusion» fait suite au meeting du 26 décembre 2011 organisé par l'association Esprit Citoyen, intitulé «Pour un parti unique» et qui réunissait déjà les trois partis à l'hôtel le Golden Tulip à Gammarth dans la banlieue de Tunis. Un meeting dont le choix du lieu avait été vivement critiqué, qualifié d'établissement élitiste et bourgeois, encore trop loin de la capitale et des électeurs.
Lors du meeting de décembre 2011, les participants avaient tous vivement appelé à «un grand parti démocrate». Mais les principaux leaders semblaient en ces temps moins enthousiastes qu'aujourd'hui à unir leurs forces, tous déterminés à conserver intacte la structure initiale de leur parti. Contrairement à Afèk Tounès et au Parti républicain, le PDP ne date pas de janvier 2011. Ses structures en Tunisie sont bien mieux implantées. Le parti a adopté un modèle économique de centre gauche tandis qu'Afèk Tounès suit un modèle libéral. Disposé à collaborer, le PDP ne comptait pas revenir sur ses spécificités historiques et sur son leadership au sein des partis centristes : «Nous sommes prêts à travailler main dans la main pour constituer une vraie alternative démocratique, mais se fondre dans un même parti n'est pas encore à l'ordre du jour, car chacun de nos partis a son histoire propre», soulignait Ahmed Néjib Chebbi lors du meeting de décembre.


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