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En l'absence de l'alternative démocratique…
Législatives 2012
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 01 - 2012

C'est le temps des grandes manœuvres. Les élections législatives approchent à grands pas. Plus que trois mois et quelques jours avant le jour J. Les partis en activité et même ceux en voie d'agrément fourbissent leurs armes. Les formations politiques sont entrées dans l'esprit de la compétition et évoquent déjà des tractations, des négociations et peut-être des compromis qu'ils seront obligés de faire pour remporter ces élections ou à défaut pour certains partis politiques de mettre les pieds au prochain Parlement. Le courant islamiste est dans ce cas de figure. Des appels à l'union «des forces» se font de plus en plus insistants. Ils sont lancés par les leaders des partis de la même chapelle idéologique. Leur raisonnement est simple. Le pouvoir est fragilisé. Et il est à prendre. Les jeux sont faits. Les exemples de la Tunisie, de la Libye, du Maroc, de l'Egypte sont là pour soutenir ce constat. Il n'y a pas de raison pour que cette dynamique du «changement» épargne l'Algérie. Seulement, en Algérie au contraire des « frères» de ces pays «les forces» des «frères algériens» sont dispersées entre différentes formations politiques qui ne parlent pas d'une même voix et qui, sauf une «mouadjiza» (miracle, NDLR) continueront dans cette voie. L'électorat islamiste, qui est corps électoral, qui vote, ne sera pas aidé cette fois-ci dans sa tâche, tant il aura à choisir entre les partis de la même mouvance. Le handicap à surmonter est majeur pour ne pas dire infranchissable tant ils sont complètement atomisés et divisés. Qu'en est-il du courant démocratique ? Des voix ça et là appellent à la mobilisation pour barrer la route du pouvoir aux islamistes. Qui est «démocrate» et qui ne l'est pas ? Il est difficile de répondre à cette question ? Aujourd'hui, conséquence des bouleversements survenus dans le monde arabe, sous l'œil bienveillant des puissances occidentales qui en font leur cheval de bataille, tout le monde se dit démocrate et nul n'envisage de remettre en cause les principes de la démocratie. Pour autant, existe-t-il une alternative démocratique pour contrebalancer le poids du courant islamiste en Algérie ? Le courant qui symbolise cette alternative est tout autant atomisé et divisé que la mouvance islamique sinon plus. Il reste que certains «démocrates» sont optimistes et croient en une victoire si, et seulement si, les acteurs de cette mouvance font corps dans une union sacrée. « Il n'y a pas d'autre solution pour ce pays en dehors d'un rassemblement des forces démocratiques, patriotiques et modernistes», avertit Amara Benyounès, le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et la république (UDR). Une rencontre des démocrates est inévitable selon lui. «Autant s'y prendre à l'avance», suggère-t-il. Sera-t-il entendu par le Front des forces socialistes (FFS) et le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) qui s'inscrivent dans ce courant. Le FFS et le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) n'ont pas encore décidé de leur participation. Des débats agitent ces deux formations politiques quant à l'opportunité ou non de participer à ces joutes électorales. La surprise peut venir du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune ne rate, ces derniers jours, aucune occasion de tirer à boulets rouges sur les partis islamistes, les accusant d'être à la solde des Américains. Louisa Hanoune, l'allié objectif des démocrates ? Les prochaines élections seront sans nul doute pleines de surprises.
C'est le temps des grandes manœuvres. Les élections législatives approchent à grands pas. Plus que trois mois et quelques jours avant le jour J. Les partis en activité et même ceux en voie d'agrément fourbissent leurs armes. Les formations politiques sont entrées dans l'esprit de la compétition et évoquent déjà des tractations, des négociations et peut-être des compromis qu'ils seront obligés de faire pour remporter ces élections ou à défaut pour certains partis politiques de mettre les pieds au prochain Parlement. Le courant islamiste est dans ce cas de figure. Des appels à l'union «des forces» se font de plus en plus insistants. Ils sont lancés par les leaders des partis de la même chapelle idéologique. Leur raisonnement est simple. Le pouvoir est fragilisé. Et il est à prendre. Les jeux sont faits. Les exemples de la Tunisie, de la Libye, du Maroc, de l'Egypte sont là pour soutenir ce constat. Il n'y a pas de raison pour que cette dynamique du «changement» épargne l'Algérie. Seulement, en Algérie au contraire des « frères» de ces pays «les forces» des «frères algériens» sont dispersées entre différentes formations politiques qui ne parlent pas d'une même voix et qui, sauf une «mouadjiza» (miracle, NDLR) continueront dans cette voie. L'électorat islamiste, qui est corps électoral, qui vote, ne sera pas aidé cette fois-ci dans sa tâche, tant il aura à choisir entre les partis de la même mouvance. Le handicap à surmonter est majeur pour ne pas dire infranchissable tant ils sont complètement atomisés et divisés. Qu'en est-il du courant démocratique ? Des voix ça et là appellent à la mobilisation pour barrer la route du pouvoir aux islamistes. Qui est «démocrate» et qui ne l'est pas ? Il est difficile de répondre à cette question ? Aujourd'hui, conséquence des bouleversements survenus dans le monde arabe, sous l'œil bienveillant des puissances occidentales qui en font leur cheval de bataille, tout le monde se dit démocrate et nul n'envisage de remettre en cause les principes de la démocratie. Pour autant, existe-t-il une alternative démocratique pour contrebalancer le poids du courant islamiste en Algérie ? Le courant qui symbolise cette alternative est tout autant atomisé et divisé que la mouvance islamique sinon plus. Il reste que certains «démocrates» sont optimistes et croient en une victoire si, et seulement si, les acteurs de cette mouvance font corps dans une union sacrée. « Il n'y a pas d'autre solution pour ce pays en dehors d'un rassemblement des forces démocratiques, patriotiques et modernistes», avertit Amara Benyounès, le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et la république (UDR). Une rencontre des démocrates est inévitable selon lui. «Autant s'y prendre à l'avance», suggère-t-il. Sera-t-il entendu par le Front des forces socialistes (FFS) et le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) qui s'inscrivent dans ce courant. Le FFS et le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) n'ont pas encore décidé de leur participation. Des débats agitent ces deux formations politiques quant à l'opportunité ou non de participer à ces joutes électorales. La surprise peut venir du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune ne rate, ces derniers jours, aucune occasion de tirer à boulets rouges sur les partis islamistes, les accusant d'être à la solde des Américains. Louisa Hanoune, l'allié objectif des démocrates ? Les prochaines élections seront sans nul doute pleines de surprises.

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