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Le quotidien l'emporte
A un jour de la clôture des inscription sur les listes électorales
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 02 - 2012

Donc, plus qu'une journée pour s'inscrire en vue de pouvoir accomplir son devoir de citoyen. Les élections législatives sont prévues pour le 10 mai prochain. La révision exceptionnelle des listes électorales est entrée dans sa dernière étape. Qu'en est-il de cette opération sur le terrain ? Direction, le siège de l'APC d'Alger-Centre. Il est 13h 30mn. Deuxième porte derrière le bâtiment, nous lance le vigile posté à l'entrée du siège de la municipalité. Sur les lieux, un autre vigile nous indique le bureau des élections. Deuxième étage, au fond à droite, c'est là le bureau des élections. Le long du couloir, il fait sombre, aucune indication. Au fond du passage, une dizaine de personnes. Alignées l'une derrière l'autre, elles font la queue. «Vous êtes là pour l'inscription ?, lançons-nous au dernier individu de la file. Apparemment, notre interlocuteur a bien compris qu'on voulait faire une inscription sur la liste électorale.
«Oui, c'est ici», répond-t-il. Nous prîmes place pour attendre notre tour. Il y a une semaine, a débuté l'opération de révision exceptionnelle des listes électorales qui doit s'étaler jusqu'au 21 février. C'est-à-dire qu'elle prendra fin demain mardi. Au communiqué diffusé par le ministère de l'Intérieur, se sont ajoutés des envois par SMS par les différents opérateurs de téléphonie mobile appelant les citoyens non inscrits et en âge de voter de s'inscrire sur les listes électorales A cet effet, les citoyennes et citoyens non inscrits sur les listes électorales, notamment celles et ceux âgés de 18 ans révolus le jour du scrutin, sont invités à s'inscrire sur la liste électorale de leur commune de résidence. En outre, le ministère de l'Intérieur appelle, de ce fait, tout électeur ou électrice ayant changé de résidence à demander sa radiation de la liste électorale de son ancienne commune et son inscription sur celle de sa nouvelle commune de résidence. Le dossier à fournir pour la demande d'inscription : la carte nationale d'identité ou le passeport, un document justificatif de résidence (titre de propriété, contrat de location, reçu de loyer, attestation d'hébergement, quittance d'électricité et gaz ou quittance des services des eaux), ainsi que l'attestation de radiation de la liste électorale de l'ancienne commune de résidence pour les électeurs et électrices ayant changé de lieu de résidence. Une liste bien fournie. Il semble que les citoyens-électeurs qui sont venus pour s'inscrire sur les listes électorales étaient bien renseignés sur la liste des documents qu'il fallait présenter. La formalité se déroule dans une lenteur exaspérante. «Je suis là depuis une demi-heure et durant ce temps il y a uniquement deux personnes qui sont passées», lance sur un ton agacé un homme âgé d'une quarantaine d'année. Juste à ce moment, quelqu'un sort du bureau d'inscription. Il sourit, heureux d'en avoir fini avec cette corvée. Un autre s'engouffre aussitôt dans le bureau. Il tient le dossier entre ses mains. Avant d'entrer, il a pris soin de vérifier qu'aucun «papier» ne manque. Une femme d'un certain âge arrive. Elle se met dans la file. Elle est vite priée de passer sans faire la chaîne. Le premier de la file s'y oppose. La discussion est assez «animée» entre les deux protagonistes. Tout y passe. Les élections, la révision des listes électorales, les candidats et sur le fait de leur présence sur les lieux. Ils sont d'accord sur un fait : «Je m'inscris sur la liste pour avoir ma carte de vote. On ne sait jamais ce qu'on pourra me demander pour compléter un dossier», justifie l'un d'eux. L'autre acquiesce. Et tout le monde d'acquiescer aussi sur ce point. Entre-temps la personne qui est entrée dans le bureau sort. Elle est très fâchée envers la préposée qui lui a demandé la carte d' identité de sa femme. Il est venu inscrire sa femme. Le couple vient de changer de résidence. Il ne comprend pas. «J'ai ramené l'attestation de la radiation de la liste électorale de mon ancienne commune», dit-il convaincu de son bon droit. Il attend le chef de bureau qui doit être là dans quelques minutes, selon cet agent. Il espère qu'il pourra régler son cas parce qu'il ne veut pas revenir une autre fois et surtout qu'il ne reste qu'une journée pour cette opération. Les minutes ont passé et toujours pas de chef de bureau.
«S'il ne tenait qu'à moi, je partirai tout de suite sans m'inscrire», confie-t-il d'un air dépité. «J'ai une carte de vote depuis 20 ans. Je n'ai jamais voté et si Dieu me prête encore vie, je ne voterai jamais», avoue-t-il. Les minutes s'égrènent lentement. D'autres personnes arrivent pour s'inscrire. Elles sont plutôt âgées. Les jeunes brillent par leur absence. Durant l'heure que nous avons passée dans ce couloir, aucun jeune dans la tranche d'âge 18-24 ans n'a pointé le bout de son nez. Et dire que cette tranche d'âge est majoritaire dans notre pays. Les pronostics quant à un éventuel fort taux d'abstention pour ces législatives risquent de se confirmer dans la nuit du 10 mai prochain.
Donc, plus qu'une journée pour s'inscrire en vue de pouvoir accomplir son devoir de citoyen. Les élections législatives sont prévues pour le 10 mai prochain. La révision exceptionnelle des listes électorales est entrée dans sa dernière étape. Qu'en est-il de cette opération sur le terrain ? Direction, le siège de l'APC d'Alger-Centre. Il est 13h 30mn. Deuxième porte derrière le bâtiment, nous lance le vigile posté à l'entrée du siège de la municipalité. Sur les lieux, un autre vigile nous indique le bureau des élections. Deuxième étage, au fond à droite, c'est là le bureau des élections. Le long du couloir, il fait sombre, aucune indication. Au fond du passage, une dizaine de personnes. Alignées l'une derrière l'autre, elles font la queue. «Vous êtes là pour l'inscription ?, lançons-nous au dernier individu de la file. Apparemment, notre interlocuteur a bien compris qu'on voulait faire une inscription sur la liste électorale.
«Oui, c'est ici», répond-t-il. Nous prîmes place pour attendre notre tour. Il y a une semaine, a débuté l'opération de révision exceptionnelle des listes électorales qui doit s'étaler jusqu'au 21 février. C'est-à-dire qu'elle prendra fin demain mardi. Au communiqué diffusé par le ministère de l'Intérieur, se sont ajoutés des envois par SMS par les différents opérateurs de téléphonie mobile appelant les citoyens non inscrits et en âge de voter de s'inscrire sur les listes électorales A cet effet, les citoyennes et citoyens non inscrits sur les listes électorales, notamment celles et ceux âgés de 18 ans révolus le jour du scrutin, sont invités à s'inscrire sur la liste électorale de leur commune de résidence. En outre, le ministère de l'Intérieur appelle, de ce fait, tout électeur ou électrice ayant changé de résidence à demander sa radiation de la liste électorale de son ancienne commune et son inscription sur celle de sa nouvelle commune de résidence. Le dossier à fournir pour la demande d'inscription : la carte nationale d'identité ou le passeport, un document justificatif de résidence (titre de propriété, contrat de location, reçu de loyer, attestation d'hébergement, quittance d'électricité et gaz ou quittance des services des eaux), ainsi que l'attestation de radiation de la liste électorale de l'ancienne commune de résidence pour les électeurs et électrices ayant changé de lieu de résidence. Une liste bien fournie. Il semble que les citoyens-électeurs qui sont venus pour s'inscrire sur les listes électorales étaient bien renseignés sur la liste des documents qu'il fallait présenter. La formalité se déroule dans une lenteur exaspérante. «Je suis là depuis une demi-heure et durant ce temps il y a uniquement deux personnes qui sont passées», lance sur un ton agacé un homme âgé d'une quarantaine d'année. Juste à ce moment, quelqu'un sort du bureau d'inscription. Il sourit, heureux d'en avoir fini avec cette corvée. Un autre s'engouffre aussitôt dans le bureau. Il tient le dossier entre ses mains. Avant d'entrer, il a pris soin de vérifier qu'aucun «papier» ne manque. Une femme d'un certain âge arrive. Elle se met dans la file. Elle est vite priée de passer sans faire la chaîne. Le premier de la file s'y oppose. La discussion est assez «animée» entre les deux protagonistes. Tout y passe. Les élections, la révision des listes électorales, les candidats et sur le fait de leur présence sur les lieux. Ils sont d'accord sur un fait : «Je m'inscris sur la liste pour avoir ma carte de vote. On ne sait jamais ce qu'on pourra me demander pour compléter un dossier», justifie l'un d'eux. L'autre acquiesce. Et tout le monde d'acquiescer aussi sur ce point. Entre-temps la personne qui est entrée dans le bureau sort. Elle est très fâchée envers la préposée qui lui a demandé la carte d' identité de sa femme. Il est venu inscrire sa femme. Le couple vient de changer de résidence. Il ne comprend pas. «J'ai ramené l'attestation de la radiation de la liste électorale de mon ancienne commune», dit-il convaincu de son bon droit. Il attend le chef de bureau qui doit être là dans quelques minutes, selon cet agent. Il espère qu'il pourra régler son cas parce qu'il ne veut pas revenir une autre fois et surtout qu'il ne reste qu'une journée pour cette opération. Les minutes ont passé et toujours pas de chef de bureau.
«S'il ne tenait qu'à moi, je partirai tout de suite sans m'inscrire», confie-t-il d'un air dépité. «J'ai une carte de vote depuis 20 ans. Je n'ai jamais voté et si Dieu me prête encore vie, je ne voterai jamais», avoue-t-il. Les minutes s'égrènent lentement. D'autres personnes arrivent pour s'inscrire. Elles sont plutôt âgées. Les jeunes brillent par leur absence. Durant l'heure que nous avons passée dans ce couloir, aucun jeune dans la tranche d'âge 18-24 ans n'a pointé le bout de son nez. Et dire que cette tranche d'âge est majoritaire dans notre pays. Les pronostics quant à un éventuel fort taux d'abstention pour ces législatives risquent de se confirmer dans la nuit du 10 mai prochain.


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