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Chute de l'extrême pauvreté sur 2005-2010
Nouvelles estimations
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 04 - 2012

Il est aujourd'hui connu et reconnu que les pays en développement sont plus pauvres qu'on ne le croyait, mais le combat qu'ils mènent contre la pauvreté n'en porte pas moins ses fruits
L'extrême pauvreté s'est atténuée dans les six régions en développement entre 2005 et 2008, et probablement 2010. En 2008, environ 1,29 milliard de personnes vivaient dans l'extrême pauvreté. La pauvreté ne recule pas partout au même rythme.
Le pourcentage de la population vivant dans l'extrême pauvreté et le nombre de pauvres ont diminué de 2005 à 2008 dans toutes les régions du monde en développement. Cette baisse générale observée sur un cycle de suivi de trois ans constitue une première depuis que la Banque mondiale a commencé à recueillir des données sur la pauvreté extrême.
D'après les données qua publié ; le 26 mars, le groupe de recherche sur le développement de la Banque mondiale, 22 % de la population du monde en développement, soit quelque 1,29 milliard de personnes, vivaient avec moins de 1,25 dollar par jour en 2008, contre 43 % en 1990 et 52 % en 1981. Cette mise à jour s'appuie sur les résultats de plus de 850 enquêtes menées auprès ménages dans près de 130 pays, représentant 90 % de la population du monde en développement.
Si les données couvrent la période 1981 à 2008 seulement, c'est essentiellement parce que les statistiques plus récentes concernant les pays à faible revenu sont soit rares, soit impossibles à comparer avec les estimations antérieures ; néanmoins, nous possédons des statistiques plus récentes pour les pays à revenu intermédiaire et pour un petit nombre de pays pauvres, qui nous permettent d'établir des estimations préliminaires pour 2010.
Ces estimations, par conséquent fondées sur un échantillon plus petit que celui de la mise à jour jusqu'en 2008, indiquent qu'en 2010, la proportion des personnes subsistant avec moins de 1,25 dollar par jour était inférieure à la moitié de celle enregistrée en 1990. Elles montrent ainsi que le premier des objectifs du Millénaire pour le développement — réduire de moitié à l'horizon 2015, par rapport à 1990, le nombre de personnes vivant dans une extrême pauvreté – aura été atteint avant l'échéance fixée. Cela signifie également que la plupart des pays se sont vite remis des récentes crises alimentaire, énergétique et financière.
Ce que confirme Martin Ravallion, directeur du groupe de recherche sur le développement à la Banque mondiale et chef de l'équipe qui a produit les statistiques : «Le monde en développement a fait des progrès considérables dans sa lutte contre la pauvreté extrême, et s'est montré résilient face aux récents chocs économiques et au renchérissement des denrées alimentaires et du pétrole». Toutefois, nuance-t-il, «au rythme où vont les choses, environ un milliard de personnes vivront toujours dans l'extrême pauvreté en 2015, tandis que la masse de gens qui survivent juste au-dessus du seuil de 1,25 dollar trahit la vulnérabilité persistante dont pâtissent beaucoup de pauvres dans le monde».
Certaines régions enregistrent par ailleurs des progrès plus marqués que d'autres. En Asie de l'Est, la proportion de personnes vivant dans l'extrême pauvreté est tombée à 14 % en 2008, contre 77 % en 1981. La Chine, en particulier, comptait 663 millions de personnes de moins au-dessous du seuil de 1,25 dollar par jour en 2008 qu'en 1981, date qui correspond grosso modo au début de la période de réformes dans ce pays. Cependant, dans les pays en développement autres que la Chine, le tableau est plus mitigé : en 2008, environ 1,1 milliard de personnes vivaient dans la pauvreté, soit à peu près autant qu'en 1981, même si ce chiffre a grimpé jusqu'en 1999, avant de reculer. En Afrique subsaharienne, pour la première fois depuis 1981, moins de la moitié de la population (47 %) vivait sous le seuil de 1,25 dollar par jour. Et la région observe un recul des chiffres de l'extrême pauvreté depuis 2005, mettant fin à la longue hausse enregistrée depuis 1981.
En revanche, le nombre de personnes subsistant avec moins de 2 dollars par jour n'a que faiblement diminué entre 1981 et 2008, pour passer de 2,59 à 2,47 milliards, même si, entre-temps, il avait augmenté puis reculé, la baisse étant plus marquée depuis 1999 (2,94 milliards de personnes vivaient alors avec moins de 2 dollars par jour). Les statistiques sur la pauvreté sont actualisées régulièrement, à quelques années d'intervalle, par le groupe de recherche sur le développement de la Banque mondiale, et sont largement utilisées dans le domaine du développement international. Le seuil international officiel de 1,25 dollar par jour établi par la Banque correspond à la moyenne des seuils de pauvreté des 10 à 20 pays les plus pauvres du monde. Chaque pays a son propre seuil de pauvreté, et naturellement, les pays riches ont généralement un seuil plus élevé. La Banque a recours également à d'autres niveaux de seuil, et notamment à celui de 2 dollars par jour, qui correspond à la valeur médiane des seuils de pauvreté de tous les pays en développement.
Le seuil de pauvreté est conçu pour tenir compte du pouvoir d'achat dans les différents pays concernés. Pour ce faire, on utilise des taux de change de parité de pouvoir d'achat (PPA), qui découlent des enquêtes sur les prix menées dans le cadre du Programme de comparaison internationale (2005). Les chercheurs convertissent ces valeurs en unités monétaires locales au moyen des taux de change PPA, puis ils convertissent le seuil en fonction des prix prévalant au moment de l'enquête, en s'appuyant sur le meilleur indice des prix à la consommation disponible.
Les seuils de pauvreté sont appliqués aux données sur la consommation de biens des ménages, ou, si les données de la consommation ne sont pas disponibles, sur le revenu. Cependant, on sait que la consommation ne prend pas en compte les biens non marchands, tels que les soins de santé et la scolarisation. Elle ne reflète pas non plus les inégalités au sein du ménage. Aussi, afin de dresser le tableau le plus complet des conditions de vie des personnes à faible revenu, la banque analyse également d'autres indicateurs de bien-être, comme les résultats scolaires ou la situation sanitaire.
Il est aujourd'hui connu et reconnu que les pays en développement sont plus pauvres qu'on ne le croyait, mais le combat qu'ils mènent contre la pauvreté n'en porte pas moins ses fruits
L'extrême pauvreté s'est atténuée dans les six régions en développement entre 2005 et 2008, et probablement 2010. En 2008, environ 1,29 milliard de personnes vivaient dans l'extrême pauvreté. La pauvreté ne recule pas partout au même rythme.
Le pourcentage de la population vivant dans l'extrême pauvreté et le nombre de pauvres ont diminué de 2005 à 2008 dans toutes les régions du monde en développement. Cette baisse générale observée sur un cycle de suivi de trois ans constitue une première depuis que la Banque mondiale a commencé à recueillir des données sur la pauvreté extrême.
D'après les données qua publié ; le 26 mars, le groupe de recherche sur le développement de la Banque mondiale, 22 % de la population du monde en développement, soit quelque 1,29 milliard de personnes, vivaient avec moins de 1,25 dollar par jour en 2008, contre 43 % en 1990 et 52 % en 1981. Cette mise à jour s'appuie sur les résultats de plus de 850 enquêtes menées auprès ménages dans près de 130 pays, représentant 90 % de la population du monde en développement.
Si les données couvrent la période 1981 à 2008 seulement, c'est essentiellement parce que les statistiques plus récentes concernant les pays à faible revenu sont soit rares, soit impossibles à comparer avec les estimations antérieures ; néanmoins, nous possédons des statistiques plus récentes pour les pays à revenu intermédiaire et pour un petit nombre de pays pauvres, qui nous permettent d'établir des estimations préliminaires pour 2010.
Ces estimations, par conséquent fondées sur un échantillon plus petit que celui de la mise à jour jusqu'en 2008, indiquent qu'en 2010, la proportion des personnes subsistant avec moins de 1,25 dollar par jour était inférieure à la moitié de celle enregistrée en 1990. Elles montrent ainsi que le premier des objectifs du Millénaire pour le développement — réduire de moitié à l'horizon 2015, par rapport à 1990, le nombre de personnes vivant dans une extrême pauvreté – aura été atteint avant l'échéance fixée. Cela signifie également que la plupart des pays se sont vite remis des récentes crises alimentaire, énergétique et financière.
Ce que confirme Martin Ravallion, directeur du groupe de recherche sur le développement à la Banque mondiale et chef de l'équipe qui a produit les statistiques : «Le monde en développement a fait des progrès considérables dans sa lutte contre la pauvreté extrême, et s'est montré résilient face aux récents chocs économiques et au renchérissement des denrées alimentaires et du pétrole». Toutefois, nuance-t-il, «au rythme où vont les choses, environ un milliard de personnes vivront toujours dans l'extrême pauvreté en 2015, tandis que la masse de gens qui survivent juste au-dessus du seuil de 1,25 dollar trahit la vulnérabilité persistante dont pâtissent beaucoup de pauvres dans le monde».
Certaines régions enregistrent par ailleurs des progrès plus marqués que d'autres. En Asie de l'Est, la proportion de personnes vivant dans l'extrême pauvreté est tombée à 14 % en 2008, contre 77 % en 1981. La Chine, en particulier, comptait 663 millions de personnes de moins au-dessous du seuil de 1,25 dollar par jour en 2008 qu'en 1981, date qui correspond grosso modo au début de la période de réformes dans ce pays. Cependant, dans les pays en développement autres que la Chine, le tableau est plus mitigé : en 2008, environ 1,1 milliard de personnes vivaient dans la pauvreté, soit à peu près autant qu'en 1981, même si ce chiffre a grimpé jusqu'en 1999, avant de reculer. En Afrique subsaharienne, pour la première fois depuis 1981, moins de la moitié de la population (47 %) vivait sous le seuil de 1,25 dollar par jour. Et la région observe un recul des chiffres de l'extrême pauvreté depuis 2005, mettant fin à la longue hausse enregistrée depuis 1981.
En revanche, le nombre de personnes subsistant avec moins de 2 dollars par jour n'a que faiblement diminué entre 1981 et 2008, pour passer de 2,59 à 2,47 milliards, même si, entre-temps, il avait augmenté puis reculé, la baisse étant plus marquée depuis 1999 (2,94 milliards de personnes vivaient alors avec moins de 2 dollars par jour). Les statistiques sur la pauvreté sont actualisées régulièrement, à quelques années d'intervalle, par le groupe de recherche sur le développement de la Banque mondiale, et sont largement utilisées dans le domaine du développement international. Le seuil international officiel de 1,25 dollar par jour établi par la Banque correspond à la moyenne des seuils de pauvreté des 10 à 20 pays les plus pauvres du monde. Chaque pays a son propre seuil de pauvreté, et naturellement, les pays riches ont généralement un seuil plus élevé. La Banque a recours également à d'autres niveaux de seuil, et notamment à celui de 2 dollars par jour, qui correspond à la valeur médiane des seuils de pauvreté de tous les pays en développement.
Le seuil de pauvreté est conçu pour tenir compte du pouvoir d'achat dans les différents pays concernés. Pour ce faire, on utilise des taux de change de parité de pouvoir d'achat (PPA), qui découlent des enquêtes sur les prix menées dans le cadre du Programme de comparaison internationale (2005). Les chercheurs convertissent ces valeurs en unités monétaires locales au moyen des taux de change PPA, puis ils convertissent le seuil en fonction des prix prévalant au moment de l'enquête, en s'appuyant sur le meilleur indice des prix à la consommation disponible.
Les seuils de pauvreté sont appliqués aux données sur la consommation de biens des ménages, ou, si les données de la consommation ne sont pas disponibles, sur le revenu. Cependant, on sait que la consommation ne prend pas en compte les biens non marchands, tels que les soins de santé et la scolarisation. Elle ne reflète pas non plus les inégalités au sein du ménage. Aussi, afin de dresser le tableau le plus complet des conditions de vie des personnes à faible revenu, la banque analyse également d'autres indicateurs de bien-être, comme les résultats scolaires ou la situation sanitaire.


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