Hsissen Saâdi, est l'un des chanteurs qui ont repris le flambeau de l'espoir pour préserver le chaâbi. Il est un artiste peintre talentueux. Il a appris ce genre en fréquentant l'une des plus grandes figures emblématiques du chaâbi à savoir le cheikh El Anka. Elève très passionné, il a été influencé par les maîtres du chaâbi et les messages et paroles véhiculés dans leur répertoire. Hsissen Saâdi dans cet entretien revient sur ses plus beaux moments dans la chanson chaâbi ainsi que sa relation avec la peinture artistique. Midi Libre : Vous avez été élève de cheikh El Anka. Est-ce que vous avez continué votre carrière en vous appuyant sur les leçons du maître ou avez-vous apporté à votre répertoire votre touche personnelle ? Hsissen Saâdi : J'ai appris tout ce qui concerne le chaâbi, des bases les plus essentielles comme le conservatoire, mais après j'ai fait mes propres chansons. Je suis l'un des chanteurs qui aiment les fêtes. Je me trouve très libre en interprétant mes chansons sur scène. Les sentiments que je ressens au milieu du public qui m'admire et qui m'accompagne jusqu'à la fin de la soirée, sont indescriptibles. A vrai dire, je me trouve comme un roi lorsque j'anime des fêtes. Et c'est à partir de là que je montre ce qu'El Anka m'a appris. C'est grâce à lui que je suis chanteur. Je crois que le chaâbi classique risque de disparaître. La relève s'investit de plus en plus dans le chaâbi moderne. C'est ce qui explique la tendance du marché actuel de l'art et de la musique. Est-ce que vous avez préparé un nouvel album ? Oui, évidemment, j'ai préparé de nouvelles chansons avec mes propres textes et musiques. Je suis à la recherche d'une maison d'édition pour faire l'enregistrement. Mais, hélas ! Nous avons constaté que les maisons d'édition ne cherchent que le gain à travers la chanson commerciale. Ils sont devenus des profiteurs. Je cherche une maison d'édition qui soit correcte, et qui croit au respect de l'art pour l'art. Vous êtes aussi artiste peintre, pouvez-vous nous raconter votre expérience ? J'ai commencé à peindre dès mon jeune âge, presque dans le même moment où j'ai appris la musique. La peinture et la musique font partie intégrante de moi. Mais dès les années 1988, lorsque la chanson a subi la répression des effets de la tragédie nationale, j'ai arrêté momentanément la musique et les fêtes, et je me suis investi dans la peinture. Ma première exposition, c'était en 1990. Mes œuvres (36 toiles) ont été ainsi préservées dans une collection publiée auprès des éditions de l'ANEP, qui s'intitule «Patrimoine culturel algérien». Actuellement pour le public qui m'admire, j'expose, généralement et durant toute l'année, à Dar El Kenze et Arslane. A cette occasion, je souhaite une bonne continuation à l'artiste qui m'a honoré dans l'un de ses tableaux, l'artiste peintre Lalmi Ouaiba Merahi. Es-ce qu' il y a une relève au milieu des jeunes d'aujourd'hui qui veulent apprendre le chaâbi ? Bien sûr que oui, il y a une relève aujourd'hui. Je l'ai remarqué lors de mes soirées de fêtes algéroises. Sincèrement, c'est les jeunes qui mettent de l'ambiance. Je rends souvent des visites chez les écoles de musique et conservatoires avec pour mission d'aider les jeunes talents et la relève du chant chaâbi. Je souhaite que ces jeunes préservent le chaâbi comme l'ont déjà fait les anciens. Hsissen Saâdi, est l'un des chanteurs qui ont repris le flambeau de l'espoir pour préserver le chaâbi. Il est un artiste peintre talentueux. Il a appris ce genre en fréquentant l'une des plus grandes figures emblématiques du chaâbi à savoir le cheikh El Anka. Elève très passionné, il a été influencé par les maîtres du chaâbi et les messages et paroles véhiculés dans leur répertoire. Hsissen Saâdi dans cet entretien revient sur ses plus beaux moments dans la chanson chaâbi ainsi que sa relation avec la peinture artistique. Midi Libre : Vous avez été élève de cheikh El Anka. Est-ce que vous avez continué votre carrière en vous appuyant sur les leçons du maître ou avez-vous apporté à votre répertoire votre touche personnelle ? Hsissen Saâdi : J'ai appris tout ce qui concerne le chaâbi, des bases les plus essentielles comme le conservatoire, mais après j'ai fait mes propres chansons. Je suis l'un des chanteurs qui aiment les fêtes. Je me trouve très libre en interprétant mes chansons sur scène. Les sentiments que je ressens au milieu du public qui m'admire et qui m'accompagne jusqu'à la fin de la soirée, sont indescriptibles. A vrai dire, je me trouve comme un roi lorsque j'anime des fêtes. Et c'est à partir de là que je montre ce qu'El Anka m'a appris. C'est grâce à lui que je suis chanteur. Je crois que le chaâbi classique risque de disparaître. La relève s'investit de plus en plus dans le chaâbi moderne. C'est ce qui explique la tendance du marché actuel de l'art et de la musique. Est-ce que vous avez préparé un nouvel album ? Oui, évidemment, j'ai préparé de nouvelles chansons avec mes propres textes et musiques. Je suis à la recherche d'une maison d'édition pour faire l'enregistrement. Mais, hélas ! Nous avons constaté que les maisons d'édition ne cherchent que le gain à travers la chanson commerciale. Ils sont devenus des profiteurs. Je cherche une maison d'édition qui soit correcte, et qui croit au respect de l'art pour l'art. Vous êtes aussi artiste peintre, pouvez-vous nous raconter votre expérience ? J'ai commencé à peindre dès mon jeune âge, presque dans le même moment où j'ai appris la musique. La peinture et la musique font partie intégrante de moi. Mais dès les années 1988, lorsque la chanson a subi la répression des effets de la tragédie nationale, j'ai arrêté momentanément la musique et les fêtes, et je me suis investi dans la peinture. Ma première exposition, c'était en 1990. Mes œuvres (36 toiles) ont été ainsi préservées dans une collection publiée auprès des éditions de l'ANEP, qui s'intitule «Patrimoine culturel algérien». Actuellement pour le public qui m'admire, j'expose, généralement et durant toute l'année, à Dar El Kenze et Arslane. A cette occasion, je souhaite une bonne continuation à l'artiste qui m'a honoré dans l'un de ses tableaux, l'artiste peintre Lalmi Ouaiba Merahi. Es-ce qu' il y a une relève au milieu des jeunes d'aujourd'hui qui veulent apprendre le chaâbi ? Bien sûr que oui, il y a une relève aujourd'hui. Je l'ai remarqué lors de mes soirées de fêtes algéroises. Sincèrement, c'est les jeunes qui mettent de l'ambiance. Je rends souvent des visites chez les écoles de musique et conservatoires avec pour mission d'aider les jeunes talents et la relève du chant chaâbi. Je souhaite que ces jeunes préservent le chaâbi comme l'ont déjà fait les anciens.