Passé le choc des premiers jours des résultats des législatives, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a décidé finalement de faire contre mauvaise fortune bon cœur. Oubliée la « révolte », oubliée la contestation contre la fraude, hier, au terme d'une allocution qui se voulait une dénonciation de la fraude, le président du MSP, Bouguerra Soltani ne s'est pas empêché de féliciter ses « nouveaux députés » en les exhortant « d'être fiers ». Cela se passait devant le Conseil consultatif (CC) réuni en session extraordinaire au siège national du parti à Alger. Devant ses ministres au grand complet, ses militantes femmes, Soltani a insisté sur le fait que le MSP est un mouvement « pacifiste ». « Un jour on saura la vérité sur les chiffres de l'Algérie verte. Des wilayas avaient voté pour nous, mais nos partisans trop imprégnés des discours sur la transparence, la démocratie et l'alternance au pouvoir, s'y sont laissés abuser. Leur sort fut scellé pendant la nuit, où l'on a changé les résultats » a déploré le conférencier. Et d'ajouter « dans d'autres wilaya, on ne s'est pas contenté de frauder, mais de détourner les voix. Il y a eu un trafic des bulletins au sens monétaire du terme ». Soltani a expliqué que la convocation du CC répond au souci « d'associer tout le monde à la lecture politique des résultats des législatives pour en tirer les leçons, dégager une vision unitaire sur se scrutin, et élaborer les politiques complémentaires pour corriger les défaillance ». « Notre projet a-t-il ajouté est un projet d'avenir et vaut plus que ce que peut apporter une élection ». On a fraudé 3 fois de suite, 1997, 2002 et 2007, et chaque fois nous faisions face au même scénario quoique entaché d'une empreinte nouvelle ». Mais cela n'a pas empêché Soltani de donner sa propre lecture des résultats des législatives du 10 mai « il y a un refus a-t-il dit d'en finir avec la période de transition, on convoque l'électorat non pas pour changer les choses mais pour entériner des choix préétablis ». Selon lui le pouvoir « persiste dans sa propension à se revendiquer de la légitimité historique, et dans sa persistance à s'appuyer sur la pensée unique. Et d'ajouter « on ne veut pas que le courant islamiste participe à l'élaboration de la nouvelle constitution et on ne veut pas qu'il pèse dans le choix du futur président de la république ». Pour Soltani « le printemps algérien a été différé alors que nous sommes à la veille de la commémoration du 50e anniversaire de l'indépendance». Et d'ajouter « le pouvoir a décidé de garder le flambeau au lieu de le remettre à la génération de l'indépendance ». Et l'orateur de fustiger « le retour de la légitimité historique sous un nouvel habit ». Il dénonce « l'exclusion politique de la génération de l'indépendance, au motif que son poids électoral ne dépasse pas les 5 %, ou au motif que le courant islamiste veut imposer en Algérie un printemps arabe sous les auspices de parties étrangères ». S'adressant aux élus du parti, Soltani lance « le peuple vous a gratifié de ses voix mais en courte de route sa lettre a été volée et détournée, le facteur ne l'ayant pas acheminée à ses destinataires ». Passé le choc des premiers jours des résultats des législatives, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a décidé finalement de faire contre mauvaise fortune bon cœur. Oubliée la « révolte », oubliée la contestation contre la fraude, hier, au terme d'une allocution qui se voulait une dénonciation de la fraude, le président du MSP, Bouguerra Soltani ne s'est pas empêché de féliciter ses « nouveaux députés » en les exhortant « d'être fiers ». Cela se passait devant le Conseil consultatif (CC) réuni en session extraordinaire au siège national du parti à Alger. Devant ses ministres au grand complet, ses militantes femmes, Soltani a insisté sur le fait que le MSP est un mouvement « pacifiste ». « Un jour on saura la vérité sur les chiffres de l'Algérie verte. Des wilayas avaient voté pour nous, mais nos partisans trop imprégnés des discours sur la transparence, la démocratie et l'alternance au pouvoir, s'y sont laissés abuser. Leur sort fut scellé pendant la nuit, où l'on a changé les résultats » a déploré le conférencier. Et d'ajouter « dans d'autres wilaya, on ne s'est pas contenté de frauder, mais de détourner les voix. Il y a eu un trafic des bulletins au sens monétaire du terme ». Soltani a expliqué que la convocation du CC répond au souci « d'associer tout le monde à la lecture politique des résultats des législatives pour en tirer les leçons, dégager une vision unitaire sur se scrutin, et élaborer les politiques complémentaires pour corriger les défaillance ». « Notre projet a-t-il ajouté est un projet d'avenir et vaut plus que ce que peut apporter une élection ». On a fraudé 3 fois de suite, 1997, 2002 et 2007, et chaque fois nous faisions face au même scénario quoique entaché d'une empreinte nouvelle ». Mais cela n'a pas empêché Soltani de donner sa propre lecture des résultats des législatives du 10 mai « il y a un refus a-t-il dit d'en finir avec la période de transition, on convoque l'électorat non pas pour changer les choses mais pour entériner des choix préétablis ». Selon lui le pouvoir « persiste dans sa propension à se revendiquer de la légitimité historique, et dans sa persistance à s'appuyer sur la pensée unique. Et d'ajouter « on ne veut pas que le courant islamiste participe à l'élaboration de la nouvelle constitution et on ne veut pas qu'il pèse dans le choix du futur président de la république ». Pour Soltani « le printemps algérien a été différé alors que nous sommes à la veille de la commémoration du 50e anniversaire de l'indépendance». Et d'ajouter « le pouvoir a décidé de garder le flambeau au lieu de le remettre à la génération de l'indépendance ». Et l'orateur de fustiger « le retour de la légitimité historique sous un nouvel habit ». Il dénonce « l'exclusion politique de la génération de l'indépendance, au motif que son poids électoral ne dépasse pas les 5 %, ou au motif que le courant islamiste veut imposer en Algérie un printemps arabe sous les auspices de parties étrangères ». S'adressant aux élus du parti, Soltani lance « le peuple vous a gratifié de ses voix mais en courte de route sa lettre a été volée et détournée, le facteur ne l'ayant pas acheminée à ses destinataires ».