Les rebelles ont pris mardi pour cible des lieux symboles du pouvoir à Alep attaquant le tribunal militaire, une branche du parti Baas et prenant deux commissariats dans la capitale économique de la Syrie où se joue depuis dix jours une bataille déterminante. Les forces gouvernementales et les rebelles envoyaient mardi des renforts vers Alep "pour une bataille décisive qui devrait durer des semaines", a affirmé une source de sécurité syrienne. Au moins 40 policiers syriens ont été tués dans des combats et la prise par les rebelles de deux commissariats dans le sud d'Alep (Nord), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Des centaines de rebelles ont attaqué deux commissariats de police à Salhine et Bab Nairab (sud) et au moins 40 policiers ont été tués durant les combats qui ont duré des heures selon Rami Abdel Rahmane, président de l'OSDH, qui se base sur un réseau de militants, rapporte l'Agence française de presse. Les rebelles avaient aussi attaqué à l'aube au lance-roquettes RPG le siège du tribunal militaire et une branche du parti Baas au pouvoir dans la ville, selon l'OSDH. Des combats ont éclaté par ailleurs près du siège des puissants renseignements aériens, dans le quartier d'al-Zahra, dans l'ouest,, ainsi qu'à la périphérie du quartier Salaheddine (Sud-ouest), principal bastion rebelle assiégé par les troupes régulières. Mais alors que l'armée syrienne pilonnait la ville chaque jour depuis l'ouverture du front d'Alep le 20 juillet, aucun bombardement n'a été entendu depuis mardi matin, selon cette même agence L'armée avait lancé une vaste offensive samedi après l'arrivée de renforts militaires dans la ville. Lundi, les rebelles avaient marqué un point en prenant un poste de contrôle clé leur permettant d'acheminer renforts et munitions à Alep en ouvrant l'accès de la métropole du nord à la frontière turque, 45 km plus loin. Selon une source de sécurité syrienne, les rebelles font venir de Turquie des renforts vers Alep grâce à ce point de contrôle stratégique d'Andane, situé à 5 km au nord-ouest d'Alep. Les bombardements par hélicoptères et à l'artillerie lourde dans cette ville de 2,5 millions d'habitants et ses environs ont jeté sur les routes ces deux derniers jours quelque 200.000 personnes, selon l'Onu. L'exode des Syriens, fuyant les violences dans leur pays, se poursuit. Plus de 267.000 personnes, toutes n'étant pas enregistrées auprès du HCR, ont quitté la Syrie depuis le début de la révolte, selon les derniers chiffres de l'organisation. Les rebelles ont pris mardi pour cible des lieux symboles du pouvoir à Alep attaquant le tribunal militaire, une branche du parti Baas et prenant deux commissariats dans la capitale économique de la Syrie où se joue depuis dix jours une bataille déterminante. Les forces gouvernementales et les rebelles envoyaient mardi des renforts vers Alep "pour une bataille décisive qui devrait durer des semaines", a affirmé une source de sécurité syrienne. Au moins 40 policiers syriens ont été tués dans des combats et la prise par les rebelles de deux commissariats dans le sud d'Alep (Nord), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Des centaines de rebelles ont attaqué deux commissariats de police à Salhine et Bab Nairab (sud) et au moins 40 policiers ont été tués durant les combats qui ont duré des heures selon Rami Abdel Rahmane, président de l'OSDH, qui se base sur un réseau de militants, rapporte l'Agence française de presse. Les rebelles avaient aussi attaqué à l'aube au lance-roquettes RPG le siège du tribunal militaire et une branche du parti Baas au pouvoir dans la ville, selon l'OSDH. Des combats ont éclaté par ailleurs près du siège des puissants renseignements aériens, dans le quartier d'al-Zahra, dans l'ouest,, ainsi qu'à la périphérie du quartier Salaheddine (Sud-ouest), principal bastion rebelle assiégé par les troupes régulières. Mais alors que l'armée syrienne pilonnait la ville chaque jour depuis l'ouverture du front d'Alep le 20 juillet, aucun bombardement n'a été entendu depuis mardi matin, selon cette même agence L'armée avait lancé une vaste offensive samedi après l'arrivée de renforts militaires dans la ville. Lundi, les rebelles avaient marqué un point en prenant un poste de contrôle clé leur permettant d'acheminer renforts et munitions à Alep en ouvrant l'accès de la métropole du nord à la frontière turque, 45 km plus loin. Selon une source de sécurité syrienne, les rebelles font venir de Turquie des renforts vers Alep grâce à ce point de contrôle stratégique d'Andane, situé à 5 km au nord-ouest d'Alep. Les bombardements par hélicoptères et à l'artillerie lourde dans cette ville de 2,5 millions d'habitants et ses environs ont jeté sur les routes ces deux derniers jours quelque 200.000 personnes, selon l'Onu. L'exode des Syriens, fuyant les violences dans leur pays, se poursuit. Plus de 267.000 personnes, toutes n'étant pas enregistrées auprès du HCR, ont quitté la Syrie depuis le début de la révolte, selon les derniers chiffres de l'organisation.