Après les 13 cas de méningite enregistrés à la clinique Amina de Blida, voilà que cette maladie fait encore deux morts à M'sila. deux membres d'une même famille... Après les 13 cas de méningite enregistrés à la clinique Amina de Blida, voilà que cette maladie fait encore deux morts à M'sila. deux membres d'une même famille... Les deux défunts, des frères, sont originaires de la localité de Ras El Aïn, à Aïn El Melh dans la wilaya de M'sila. Le premier malade (30 ans) est décédé mardi dernier aussitôt après son admission à l'hôpital, alors que son frère (20 ans) est mort trois jours après, de la même pathologie. Toutes les mesures ont été prises par les services de la Santé de la wilaya de M'sila, dont la mise en place d'un système de veille en vue d'un diagnostic précoce de l'infection et une prise en charge d'éventuels malades, informe-t-on. Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a confirmé la mort de ces deux personnes dont les conditions sociales ont été qualifiées de « précaires ». Rappelons que vers la fin de l'année 2012, la direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière de la wilaya de Blida avait procédé à la fermeture préventive de la clinique Amina à Chiffa, en raison de l'apparition en son sein de 13 cas de méningite. trois cas mortels dont un bébé. Une commission médicale enquête sur l'apparition de cette maladie au sein de ladite clinique. C'est quoi une méningite ? La méningite est une inflammation des méninges, le plus souvent d'origine infectieuse. Les méningites peuvent s'associer à des signes inflammatoires des méninges. On parle alors de méningo-encéphalites. Il existe deux formes très différentes de méningites : la méningite virale qui est la plus fréquente et reste bénigne. Elle se manifeste comme une grippe et disparaît spontanément en une quinzaine de jours sans traitement particulier. Alors que la méningite bactérienne est bien plus grave et peut entraîner le décès ou laisser de graves séquelles. Il est malheureusement impossible d'éliminer tous les risques d'infection bactérienne des méninges, mais ces dernières années, le nouveau calendrier de vaccination inclut la protection contre les bactéries pouvant causer la méningite. Cela a contribué à faire diminuer fortement le nombre de cas de méningite bactérienne. Comment prévenir? Les vaccins. Au Canada, le calendrier de vaccination systématique des enfants prévoit l'immunisation contre les bactéries principales pouvant causer la méningite, ces vaccins sont administrés en 3 ou 4 doses à compter de l'âge de 2 mois. Les mesures habituelles d'hygiène peuvent aider à protéger contre les infections en général. Il faut se laver les mains avec du savon après avoir été en contact avec une personne infectée ou après avoir touché un objet manipulé par elle. Il faut laver souvent les mains des jeunes enfants et leur apprendre à le faire eux-mêmes dès que possible. Nettoyez soigneusement les jouets, les robinets et les poignées de portes, de préférence avec un nettoyant alcoolisé. Concernant les cas de méningite déclarés en Algérie le docteur Arezki nous dit : « Il s'agit probablement du staphylocoque. Les enquêteurs doivent vérifier en premier lieu les appareils de stérilisation qui doivent être défaillants, non conformes ou mal utilisés, non respect du temps nécessaire, coupure de courant car sans surveillance... » Amina dont l'ex-mari avait contacté cette maladie témoigne «mon ex-mari a contacté une méningite pneumocoque. Le centre hospitalier m'avait informé qu'il pouvait mourir dans la nuit. Il ne parlait plus et délirait... il s'en est sorti quant même sans la moindre séquelle. Mais il est resté très fatigué pendant longtemps, je me demandais combien de temps cela allait durer, qu'elle était la durée de convalescence, ou de l'arrêt de travail, c'était horrible, mais Dieu merci il va très bien aujourd'hui. Il a d'ailleurs même changé de femme !» Samia raconte le calvaire vécu par sa famille «Mon père est décédé de méningite il y a 3 ans, cela dans des souffrances atroces. Nous avons vécu des moments horribles à son chevet.» «Il faut aller au fond des choses et définir les causes de ces morts. tout le monde doit rendre des comptes, même l'agent paramédical. Si on veut redresser la santé publique ce n'est pas par les grèves, ou en faisant appel à l'arbitrage de l'Ugta... Il faut déterminer les responsabilités de chacun. l'inconscience est pire que le gain facile devenu une raison de vivre» nousdéclare en conclusion le proche d'une victime de cette terrible maladie. Les deux défunts, des frères, sont originaires de la localité de Ras El Aïn, à Aïn El Melh dans la wilaya de M'sila. Le premier malade (30 ans) est décédé mardi dernier aussitôt après son admission à l'hôpital, alors que son frère (20 ans) est mort trois jours après, de la même pathologie. Toutes les mesures ont été prises par les services de la Santé de la wilaya de M'sila, dont la mise en place d'un système de veille en vue d'un diagnostic précoce de l'infection et une prise en charge d'éventuels malades, informe-t-on. Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a confirmé la mort de ces deux personnes dont les conditions sociales ont été qualifiées de « précaires ». Rappelons que vers la fin de l'année 2012, la direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière de la wilaya de Blida avait procédé à la fermeture préventive de la clinique Amina à Chiffa, en raison de l'apparition en son sein de 13 cas de méningite. trois cas mortels dont un bébé. Une commission médicale enquête sur l'apparition de cette maladie au sein de ladite clinique. C'est quoi une méningite ? La méningite est une inflammation des méninges, le plus souvent d'origine infectieuse. Les méningites peuvent s'associer à des signes inflammatoires des méninges. On parle alors de méningo-encéphalites. Il existe deux formes très différentes de méningites : la méningite virale qui est la plus fréquente et reste bénigne. Elle se manifeste comme une grippe et disparaît spontanément en une quinzaine de jours sans traitement particulier. Alors que la méningite bactérienne est bien plus grave et peut entraîner le décès ou laisser de graves séquelles. Il est malheureusement impossible d'éliminer tous les risques d'infection bactérienne des méninges, mais ces dernières années, le nouveau calendrier de vaccination inclut la protection contre les bactéries pouvant causer la méningite. Cela a contribué à faire diminuer fortement le nombre de cas de méningite bactérienne. Comment prévenir? Les vaccins. Au Canada, le calendrier de vaccination systématique des enfants prévoit l'immunisation contre les bactéries principales pouvant causer la méningite, ces vaccins sont administrés en 3 ou 4 doses à compter de l'âge de 2 mois. Les mesures habituelles d'hygiène peuvent aider à protéger contre les infections en général. Il faut se laver les mains avec du savon après avoir été en contact avec une personne infectée ou après avoir touché un objet manipulé par elle. Il faut laver souvent les mains des jeunes enfants et leur apprendre à le faire eux-mêmes dès que possible. Nettoyez soigneusement les jouets, les robinets et les poignées de portes, de préférence avec un nettoyant alcoolisé. Concernant les cas de méningite déclarés en Algérie le docteur Arezki nous dit : « Il s'agit probablement du staphylocoque. Les enquêteurs doivent vérifier en premier lieu les appareils de stérilisation qui doivent être défaillants, non conformes ou mal utilisés, non respect du temps nécessaire, coupure de courant car sans surveillance... » Amina dont l'ex-mari avait contacté cette maladie témoigne «mon ex-mari a contacté une méningite pneumocoque. Le centre hospitalier m'avait informé qu'il pouvait mourir dans la nuit. Il ne parlait plus et délirait... il s'en est sorti quant même sans la moindre séquelle. Mais il est resté très fatigué pendant longtemps, je me demandais combien de temps cela allait durer, qu'elle était la durée de convalescence, ou de l'arrêt de travail, c'était horrible, mais Dieu merci il va très bien aujourd'hui. Il a d'ailleurs même changé de femme !» Samia raconte le calvaire vécu par sa famille «Mon père est décédé de méningite il y a 3 ans, cela dans des souffrances atroces. Nous avons vécu des moments horribles à son chevet.» «Il faut aller au fond des choses et définir les causes de ces morts. tout le monde doit rendre des comptes, même l'agent paramédical. Si on veut redresser la santé publique ce n'est pas par les grèves, ou en faisant appel à l'arbitrage de l'Ugta... Il faut déterminer les responsabilités de chacun. l'inconscience est pire que le gain facile devenu une raison de vivre» nousdéclare en conclusion le proche d'une victime de cette terrible maladie.