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Le privé au secours du public
Lutte contre le cancer
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 02 - 2013

Quatre centres de lutte contre le cancer seront ouverts prochainement dans le secteur privé de la santé à Alger et à Blida, a annoncé le directeur des services de santé du ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, le Pr. Larbi Abid.
Dans une déclaration à l'APS à la veille de la journée mondiale de lutte contre le cancer, le Pr Abid a indiqué que le ministère de la santé a approuvé l'ouverture de nouveaux centres de lutte contre le cancer dans le secteur privé pour une meilleure prise en charge de la maladie. Il a précisé à ce propos, que les personnes malades constateront dès le deuxième semestre 2013, cette amélioration après dotation des centres de Batna et de Sétif d'équipements indispensables à la radiothérapie et réouverture du service de Constantine où une installation d'équipements est en cours.
Le centre d'Annaba bénéficiera, lui aussi, de matériel médical de radiothérapie outre les six projets d'ouverture de nouveaux centres dans différentes régions du pays.
Le Pr Abid a souligné toutefois, le déficit enregistré en matière de radiothérapie, imputant cela à la durée de fabrication de ces équipements de haute précision dans deux laboratoire étrangers existant à l'échelle mondiale outre leur installation et sécurisation. Le ministère de tutelle a pris des mesures strictes pour l'acquisition du matériel de radiothérapie après la réalisation de centres spécialisés dans le traitement du cancer, a-t-il affirmé.
Pour ce qui est des malades des wilayas de l'est du pays qui attendent des rendez-vous pour une radiothérapie après l'arrêt du centre de Constantine, le Pr Abid a tenu à dire que le ministère ne ménageait aucun effort pour l'ouverture du centre de Ouargla 24/24 pour la prise en charge d'un grand nombre de malades.
8.000 cancéreux à l'est du pays
privés de radiothérapie
La chef du service de radiothérapie du centre de Constantine, le Pr Aïcha Djemaâ, a révélé que 8.000 cancéreux étaient privés de radiothérapie et attendaient une prise en charge par le centre de Ouargla.
Certains malades ont choisi de se rendre en Tunisie ou en Turquie pour des soins, a-t-elle déploré.
Elle a rappelé, en outre, que le centre de Constantine qui couvre 17 wilayas de l'Est fonctionnait en permanence avec un équipement de plus de 20 ans, précisant que les spécialistes ont tiré la sonnette d'alarme ces dernières années quant au manque flagrant de matériel de radiothérapie.
Une revendication, qui restera sans écho, a-t-elle fait remarquer.
De son côté, le chef du service radiothérapie du Centre Pierre et Marie Curie le Pr Ahmed Afiane a relevé la grosse pression que subi le service qui a pris en charge plus de 2.000 malades en 2012.
Il a qualifié le travail dans ce service de "bataille" avec l'environnement, rappelant son refus de recourir aux interventions pour décrocher un rendez-vous.
"Malgré toute la pression née du grand nombre de malades, je tente de donner une chance à chaque malade de quelque région qu'il soit", a-t-il tenu à dire.
Il a cité dans ce contexte, les nouveaux centres qui ouvriront leurs portes aux malades lors du deuxième semestre de l'année en cours dans les secteurs public et privé et qui contribueront, selon lui, à alléger la pression sur le CPMC.
D'autre part, il a estimé "impossible" le transfert de malades à l'étranger pour une radiothérapie non pas, a-t-il dit, à cause d'un refus des centres européens et maghrébins vu leur nombre élevé (20.000) par an mais plutôt par manque de structures spécialisées, outre la difficulté d'établir un plan de traitement qui nécessite plusieurs séances à long terme.
Et même sur le plan psychologique le malade préfère rester parmi ses proches pendant toute la durée du traitement, a-t-il poursuivi avant de souligner que le secteur public est désormais "incapable" de prendre en charge le nombre croissant des malades.
Le Pr Afiane a relevé le retard accusé sur ce plan, l'imputant à l'absence de continuité dans les programmes sanitaires.
Il a insisté par ailleurs, sur l'institution d'une autorité de gestion de cette spécialité tout en garantissant une formation adéquate.
Actuellement, 7 appareils disponibles à l'hôpital central de l'Armée et 3 au CPMC et aux centres de Blida, d'Oran et de Ouargla sont opérationnels pour une couverture nationale.
L'absence de radiothérapie rend inefficace la chirurgie et la chimiothérapie.
Les oncologues sont unanimes à dire que le respect des rendez-vous pour une chirurgie et une chimiothérapie restaient inefficaces en l'absence de la thérapie complémentaire à savoir la radiothérapie.
Le Dr Chemseddine Chekman, chirurgien oncologue à la clinique Debussy, relevant du CPMC, a précisé que l'intervention chirurgicale s'avère parfois "inutile" tant que les thérapies d'accompagnement restaient "quasi inexistantes".
Il a rappelé que la mammectomie (ablation du sein) représentait 50 à 60% des activités de la clinique spécialisée dans la chirurgie des différents types de cancers en sus de la chirurgie thyroïdienne.
De son côté, le Pr Mohamed Oukel, chef de service à la clinique Beau Fraisier de chimiothérapie relevant de l'hôpital de Beni Messous, et le Pr Hacene Mahfouf, chef du service oncologie à l'hôpital de Rouiba, ont affirmé la nécessité de renforcer la formation des médecins généralistes en matière de diagnostic précoce du cancer.
Le Pr Mahfouf a insisté sur le renforcement de la prévention, de la lutte contre le tabagisme considéré comme la
cause première du cancer du poumon avec un taux de 90%, appelant à l'interdiction de la vente et consommation du tabac par les adolescents.
Il a plaidé pour l'encouragement de la prévention du cancer du col de l'utérus à travers le traitement du virus qui en est à l'origine, recommandant l'adoption du vaccin.
Les patients à un stade avancé de la maladie, a-t-il estimé, devront bénéficier d'un traitement soutenu au niveau des structures sanitaires de proximité pour alléger leurs souffrances.
Le Pr Oukel a appelé, quant à lui, à la formation de médecins spécialistes en oncologie, en chirurgie et en physique médicale, avec la prise en charge des personnes âgées et en pédiatrie, en radiothérapie.
Il a rappelé l'ouverture de services d'oncologie médicale à travers les différentes régions du pays et leur jumelage avec les centres universitaires.
Enfin, les spécialistes sont unanimes quant à la formation de techniciens pour la maintenance du matériel médical indispensable au traitement des différents types de cancer.
Quatre centres de lutte contre le cancer seront ouverts prochainement dans le secteur privé de la santé à Alger et à Blida, a annoncé le directeur des services de santé du ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, le Pr. Larbi Abid.
Dans une déclaration à l'APS à la veille de la journée mondiale de lutte contre le cancer, le Pr Abid a indiqué que le ministère de la santé a approuvé l'ouverture de nouveaux centres de lutte contre le cancer dans le secteur privé pour une meilleure prise en charge de la maladie. Il a précisé à ce propos, que les personnes malades constateront dès le deuxième semestre 2013, cette amélioration après dotation des centres de Batna et de Sétif d'équipements indispensables à la radiothérapie et réouverture du service de Constantine où une installation d'équipements est en cours.
Le centre d'Annaba bénéficiera, lui aussi, de matériel médical de radiothérapie outre les six projets d'ouverture de nouveaux centres dans différentes régions du pays.
Le Pr Abid a souligné toutefois, le déficit enregistré en matière de radiothérapie, imputant cela à la durée de fabrication de ces équipements de haute précision dans deux laboratoire étrangers existant à l'échelle mondiale outre leur installation et sécurisation. Le ministère de tutelle a pris des mesures strictes pour l'acquisition du matériel de radiothérapie après la réalisation de centres spécialisés dans le traitement du cancer, a-t-il affirmé.
Pour ce qui est des malades des wilayas de l'est du pays qui attendent des rendez-vous pour une radiothérapie après l'arrêt du centre de Constantine, le Pr Abid a tenu à dire que le ministère ne ménageait aucun effort pour l'ouverture du centre de Ouargla 24/24 pour la prise en charge d'un grand nombre de malades.
8.000 cancéreux à l'est du pays
privés de radiothérapie
La chef du service de radiothérapie du centre de Constantine, le Pr Aïcha Djemaâ, a révélé que 8.000 cancéreux étaient privés de radiothérapie et attendaient une prise en charge par le centre de Ouargla.
Certains malades ont choisi de se rendre en Tunisie ou en Turquie pour des soins, a-t-elle déploré.
Elle a rappelé, en outre, que le centre de Constantine qui couvre 17 wilayas de l'Est fonctionnait en permanence avec un équipement de plus de 20 ans, précisant que les spécialistes ont tiré la sonnette d'alarme ces dernières années quant au manque flagrant de matériel de radiothérapie.
Une revendication, qui restera sans écho, a-t-elle fait remarquer.
De son côté, le chef du service radiothérapie du Centre Pierre et Marie Curie le Pr Ahmed Afiane a relevé la grosse pression que subi le service qui a pris en charge plus de 2.000 malades en 2012.
Il a qualifié le travail dans ce service de "bataille" avec l'environnement, rappelant son refus de recourir aux interventions pour décrocher un rendez-vous.
"Malgré toute la pression née du grand nombre de malades, je tente de donner une chance à chaque malade de quelque région qu'il soit", a-t-il tenu à dire.
Il a cité dans ce contexte, les nouveaux centres qui ouvriront leurs portes aux malades lors du deuxième semestre de l'année en cours dans les secteurs public et privé et qui contribueront, selon lui, à alléger la pression sur le CPMC.
D'autre part, il a estimé "impossible" le transfert de malades à l'étranger pour une radiothérapie non pas, a-t-il dit, à cause d'un refus des centres européens et maghrébins vu leur nombre élevé (20.000) par an mais plutôt par manque de structures spécialisées, outre la difficulté d'établir un plan de traitement qui nécessite plusieurs séances à long terme.
Et même sur le plan psychologique le malade préfère rester parmi ses proches pendant toute la durée du traitement, a-t-il poursuivi avant de souligner que le secteur public est désormais "incapable" de prendre en charge le nombre croissant des malades.
Le Pr Afiane a relevé le retard accusé sur ce plan, l'imputant à l'absence de continuité dans les programmes sanitaires.
Il a insisté par ailleurs, sur l'institution d'une autorité de gestion de cette spécialité tout en garantissant une formation adéquate.
Actuellement, 7 appareils disponibles à l'hôpital central de l'Armée et 3 au CPMC et aux centres de Blida, d'Oran et de Ouargla sont opérationnels pour une couverture nationale.
L'absence de radiothérapie rend inefficace la chirurgie et la chimiothérapie.
Les oncologues sont unanimes à dire que le respect des rendez-vous pour une chirurgie et une chimiothérapie restaient inefficaces en l'absence de la thérapie complémentaire à savoir la radiothérapie.
Le Dr Chemseddine Chekman, chirurgien oncologue à la clinique Debussy, relevant du CPMC, a précisé que l'intervention chirurgicale s'avère parfois "inutile" tant que les thérapies d'accompagnement restaient "quasi inexistantes".
Il a rappelé que la mammectomie (ablation du sein) représentait 50 à 60% des activités de la clinique spécialisée dans la chirurgie des différents types de cancers en sus de la chirurgie thyroïdienne.
De son côté, le Pr Mohamed Oukel, chef de service à la clinique Beau Fraisier de chimiothérapie relevant de l'hôpital de Beni Messous, et le Pr Hacene Mahfouf, chef du service oncologie à l'hôpital de Rouiba, ont affirmé la nécessité de renforcer la formation des médecins généralistes en matière de diagnostic précoce du cancer.
Le Pr Mahfouf a insisté sur le renforcement de la prévention, de la lutte contre le tabagisme considéré comme la
cause première du cancer du poumon avec un taux de 90%, appelant à l'interdiction de la vente et consommation du tabac par les adolescents.
Il a plaidé pour l'encouragement de la prévention du cancer du col de l'utérus à travers le traitement du virus qui en est à l'origine, recommandant l'adoption du vaccin.
Les patients à un stade avancé de la maladie, a-t-il estimé, devront bénéficier d'un traitement soutenu au niveau des structures sanitaires de proximité pour alléger leurs souffrances.
Le Pr Oukel a appelé, quant à lui, à la formation de médecins spécialistes en oncologie, en chirurgie et en physique médicale, avec la prise en charge des personnes âgées et en pédiatrie, en radiothérapie.
Il a rappelé l'ouverture de services d'oncologie médicale à travers les différentes régions du pays et leur jumelage avec les centres universitaires.
Enfin, les spécialistes sont unanimes quant à la formation de techniciens pour la maintenance du matériel médical indispensable au traitement des différents types de cancer.


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