Le président français François Hollande a repoussé jeudi dernier le vote des étrangers non communautaires au-delà des municipales de 2014, enterrant quasiment une de ses 60 promesses de campagne pour la présidentielle de 2012. Le président français François Hollande a repoussé jeudi dernier le vote des étrangers non communautaires au-delà des municipales de 2014, enterrant quasiment une de ses 60 promesses de campagne pour la présidentielle de 2012. Il s'est engagé, lors de sa deuxième conférence de presse semestrielle à l'Elysée, à présenter un texte dans ce sens au Parlement après ces échéances locales, à condition d'avoir la majorité qui lui fait défaut aujourd'hui. "Je ne veux pas donner l'impression que nous chercherions avant les municipales à utiliser cette question du droit de vote des étrangers pour entretenir je ne sais quel malentendu", a déclaré le président français, promettant toutefois qu'un texte sera soumis au Parlement. "Le Parlement en fera l'adoption s'il le souhaite", a-t-il dit. Les déclarations du président Hollande cadrent avec les propos du porte-parole du Parti socialiste (gauche au pouvoir), David Assouline, qui affirmait récemment que le droit de vote des étrangers n'interviendrait pas aux prochaines municipales 2014, faute d'une "majorité parlementaire". Selon lui, il manquerait "quelques dizaines" de voix parlementaires pour obtenir une majorité sur le droit de vote des étrangers aux élections locales et cela ne devrait pas intervenir lors des municipales de 2014. Lors de sa première conférence de presse semestrielle le 13 novembre dernier, le président Français avait affirmé qu'il fallait "commencer par constituer (la) majorité" susceptible de voter cette réforme. "Ensuite, le texte sera présenté", avait-il promis. Des membres de la société civile, dont de nombreuses personnalités, l'avaient appelé en décembre à tenir son engagement de campagne sur le vote des étrangers aux élections locales. Récemment, cinquante parlementaires et intellectuels ont adressé dans le journal Libération une lettre ouverte à François Hollande pour lui demander de lancer "une campagne" en faveur du droit de vote aux élections municipales des étrangers afin de "convaincre les élus hésitants". Pour l'heure, seuls les étrangers ressortissants de l'UE peuvent participer aux élections municipales en France. En mars 2010, les députés de la majorité (UMP) avaient repoussé, lors d'un vote à l'Assemblée nationale, une proposition de loi socialiste visant à donner le droit de vote et d'éligibilité aux étrangers non européens aux élections municipales. Il s'est engagé, lors de sa deuxième conférence de presse semestrielle à l'Elysée, à présenter un texte dans ce sens au Parlement après ces échéances locales, à condition d'avoir la majorité qui lui fait défaut aujourd'hui. "Je ne veux pas donner l'impression que nous chercherions avant les municipales à utiliser cette question du droit de vote des étrangers pour entretenir je ne sais quel malentendu", a déclaré le président français, promettant toutefois qu'un texte sera soumis au Parlement. "Le Parlement en fera l'adoption s'il le souhaite", a-t-il dit. Les déclarations du président Hollande cadrent avec les propos du porte-parole du Parti socialiste (gauche au pouvoir), David Assouline, qui affirmait récemment que le droit de vote des étrangers n'interviendrait pas aux prochaines municipales 2014, faute d'une "majorité parlementaire". Selon lui, il manquerait "quelques dizaines" de voix parlementaires pour obtenir une majorité sur le droit de vote des étrangers aux élections locales et cela ne devrait pas intervenir lors des municipales de 2014. Lors de sa première conférence de presse semestrielle le 13 novembre dernier, le président Français avait affirmé qu'il fallait "commencer par constituer (la) majorité" susceptible de voter cette réforme. "Ensuite, le texte sera présenté", avait-il promis. Des membres de la société civile, dont de nombreuses personnalités, l'avaient appelé en décembre à tenir son engagement de campagne sur le vote des étrangers aux élections locales. Récemment, cinquante parlementaires et intellectuels ont adressé dans le journal Libération une lettre ouverte à François Hollande pour lui demander de lancer "une campagne" en faveur du droit de vote aux élections municipales des étrangers afin de "convaincre les élus hésitants". Pour l'heure, seuls les étrangers ressortissants de l'UE peuvent participer aux élections municipales en France. En mars 2010, les députés de la majorité (UMP) avaient repoussé, lors d'un vote à l'Assemblée nationale, une proposition de loi socialiste visant à donner le droit de vote et d'éligibilité aux étrangers non européens aux élections municipales.