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Un théâtre de jeunesse au cœur de la Révolution
Maàsat aàla el aàwsadj de la troupe de Guelma
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 06 - 2013

Le spectacle de théâtre "Maàsat aàla el aàwsadj" (Tragédie sur la terre des épines), du théâtre régional de Guelma, a été présenté, samedi à Alger, au Théâtre national algérien, rappelant à la mémoire les évènements tragiques de Sakiet Sidi Youssef, dans une conception actualisée.
Le spectacle de théâtre "Maàsat aàla el aàwsadj" (Tragédie sur la terre des épines), du théâtre régional de Guelma, a été présenté, samedi à Alger, au Théâtre national algérien, rappelant à la mémoire les évènements tragiques de Sakiet Sidi Youssef, dans une conception actualisée.
Sur un texte de Saïd Derradji, le conflit est installé, d'entrée, entre les autochtones algériens à la frontière tunisienne et les forces de l'occupant qui ont mené, le 8 février 1958, des raids aériens sur un camp de réfugiés qui abritait des femmes et des enfants, faisant plusieurs morts. Traitant la réalité historique dans une conception actualisée, le metteur en scène Khider Hmida a choisi de mettre en valeur la femme, dans les différents rôles qu'elle assure dans la vie, tant sur le plan familial que dans le maquis avec ses frères.
Des chants collectifs ponctuels, à la manière du Théâtre de la Grèce antique, et des chorégraphies bien réglées ont permis aux ballerines et aux danseurs de soutenir le spectacle par des mouvements qui ont illustré les moments importants de son évolution.
Dans la dualité entre le bien et le mal, la cruauté et la barbarie de l'armée coloniale ont été dévoilées au public par le fait de son abjection et son infamie face à une population civile sans défense.
Des tableaux montrant les officiers de l'armée coloniale parfois dans leurs exercices macabres des interrogatoires et parfois trinquant entre eux, ou dans un bal organisé, se chevauchaient avec des scènes de résistance et d'embuscades que menaient les maquisards aidés par la présence permanente et remarquée de la femme combattante.
"J'ai voulu montrer la femme utilisant tous les accessoires renvoyant à l'esprit paysan pour rendre à l'assistance avec fidélité, ce qu'a été réellement son apport à la lutte nationale pour l'indépendance dans les maquis", a expliqué Khider Hmida.
Les danses et les chorégraphies servaient également à la mise en place de nouveaux décors, permettant au spectacle une forme actuelle avec des couleurs et des atmosphères qui ont rapproché l'Histoire du public, présent en nombre.
Dans un décor représentant une tribune servant tantôt aux discours mobilisateurs et tantôt de piste de danse, la scénographie a permis d'entretenir deux temps dans le spectacle où le présent et le passé s'accumulaient par moment et s'alternaient dans d'autres.
Dans l'arrière-scène, une grande toile représentant une série de photos qui racontent les évènements de Sakiet Sidi Youssef dans toute leur atrocité était déployée, donnant au fil de la trame son repère spatio-temporel.
Rendant hommage aux comédiens pour leur jeu appréciable et aux danseurs pour les bons réglages et toute l'élégance qu'ils ont apporté au spectacle, le metteur en scène a fait le choix d'encourager l'émergence de jeunes talents.
"L'implication des danseurs dans ce spectacle est délibérée, c'est une manière pour moi de donner la chance à tous ces jeunes qui n'ont pas toujours les opportunités de se produire", a confié le concepteur du spectacle à l'APS.
L'utilisation des lumières, les bruitages et les ambiances musicales a été concluante, offrant au spectacle d'autres outils, aussi importants, à la transmission des émotions dans un sujet original, traité dans le cadre du cinquantenaire de l'Indépendance de l'Algérie.
En compétition au Festival national du théâtre professionnel dans sa 8e édition, Maàsat aàla el aàwsadj, a marqué le dernier après-midi de la manifestation qui prendra fin dimanche, lors de la cérémonie de clôture programmée au TNA.
Sur un texte de Saïd Derradji, le conflit est installé, d'entrée, entre les autochtones algériens à la frontière tunisienne et les forces de l'occupant qui ont mené, le 8 février 1958, des raids aériens sur un camp de réfugiés qui abritait des femmes et des enfants, faisant plusieurs morts. Traitant la réalité historique dans une conception actualisée, le metteur en scène Khider Hmida a choisi de mettre en valeur la femme, dans les différents rôles qu'elle assure dans la vie, tant sur le plan familial que dans le maquis avec ses frères.
Des chants collectifs ponctuels, à la manière du Théâtre de la Grèce antique, et des chorégraphies bien réglées ont permis aux ballerines et aux danseurs de soutenir le spectacle par des mouvements qui ont illustré les moments importants de son évolution.
Dans la dualité entre le bien et le mal, la cruauté et la barbarie de l'armée coloniale ont été dévoilées au public par le fait de son abjection et son infamie face à une population civile sans défense.
Des tableaux montrant les officiers de l'armée coloniale parfois dans leurs exercices macabres des interrogatoires et parfois trinquant entre eux, ou dans un bal organisé, se chevauchaient avec des scènes de résistance et d'embuscades que menaient les maquisards aidés par la présence permanente et remarquée de la femme combattante.
"J'ai voulu montrer la femme utilisant tous les accessoires renvoyant à l'esprit paysan pour rendre à l'assistance avec fidélité, ce qu'a été réellement son apport à la lutte nationale pour l'indépendance dans les maquis", a expliqué Khider Hmida.
Les danses et les chorégraphies servaient également à la mise en place de nouveaux décors, permettant au spectacle une forme actuelle avec des couleurs et des atmosphères qui ont rapproché l'Histoire du public, présent en nombre.
Dans un décor représentant une tribune servant tantôt aux discours mobilisateurs et tantôt de piste de danse, la scénographie a permis d'entretenir deux temps dans le spectacle où le présent et le passé s'accumulaient par moment et s'alternaient dans d'autres.
Dans l'arrière-scène, une grande toile représentant une série de photos qui racontent les évènements de Sakiet Sidi Youssef dans toute leur atrocité était déployée, donnant au fil de la trame son repère spatio-temporel.
Rendant hommage aux comédiens pour leur jeu appréciable et aux danseurs pour les bons réglages et toute l'élégance qu'ils ont apporté au spectacle, le metteur en scène a fait le choix d'encourager l'émergence de jeunes talents.
"L'implication des danseurs dans ce spectacle est délibérée, c'est une manière pour moi de donner la chance à tous ces jeunes qui n'ont pas toujours les opportunités de se produire", a confié le concepteur du spectacle à l'APS.
L'utilisation des lumières, les bruitages et les ambiances musicales a été concluante, offrant au spectacle d'autres outils, aussi importants, à la transmission des émotions dans un sujet original, traité dans le cadre du cinquantenaire de l'Indépendance de l'Algérie.
En compétition au Festival national du théâtre professionnel dans sa 8e édition, Maàsat aàla el aàwsadj, a marqué le dernier après-midi de la manifestation qui prendra fin dimanche, lors de la cérémonie de clôture programmée au TNA.


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